Sur un seul individu de
Calopteryx on ne peut donner de sous-espèce, on peut par contre lui en attribuer une, mais ce n'est pas valable pour la population, une simple indication. Comme pour la plupart des cas, c'est l'examen d'un certain nombre d'individus de la population qui permettra de trancher. Ceci est vrai aussi pour les
Cordulegaster boltoni (sauf
immaculifrons très typiques) ou les
Onychogomphus forcipatus par exemple.
Pour les femelles de
Calopteryx il faut photographier le dessous du ventre thoracique, de préférence après avoir enlevé la pulvérulence bleutée avec un cotton tige ou une herbe. L'étude des femelles est plus fiable et déterminante que celle des mâles. Il arrive assez fréquemment que les mâles tendent vers la sous-espèce
meridionalis au sens des guides et que les femelles soient en fait révélatrices de la sous-espèce
virgo, par exemple en Charente
Dans le cas présent, je suis intéressé pour voir d'autres images des femelles, ainsi que des mâles de cette population charentaise, de même que je suis intéressé par toute autre image de femelles de
Calopteryx virgo aux ailes bien foncées comme celle-ci. Dans chaque cas des précisions sur l'habitat sont utiles.
Vous pouvez les déposer dans la galerie ou me les communiquer sur mon email
cyrille@deliry.com. Merci d'avance.
