N'étant pas orthoptériste pour un sou, j'ai toutefois lu les récents travaux de T. Stalling concernant ces Ensifères mymécophiles.
Visiblement, si j'ai bien compris, les critères utilisés jusqu'ici pour déterminer les espèces du genre Myrmecophilus sont peu fiables car sujets à variation au sein d'une même population intraspécifique. Je pense notamment à la longueur des épines tibiales.
De fait il serait bon de revoir le matériel ancien d'autant plus qu'une cinquième espèce vient d'être décrite, des Bouches-du-Rhône je crois.
Par contre, je me méfie de l'utilisation de la coloration de la
Pour ce spécimen ci-dessous prélevé sous une pierre en bordure d'un étang du littoral héraultais, je note que la pilosité du
J'en ferai bien un Myrmecophilus myrmecophilus (Savi, 1819)
Mais ne possèdant pas la description récente de Myrmecophilus gallicus, il m'est difficile d'être catégorique.
J'en ai fais une demande à l'auteur et je crois savoir (sans certitude) que cette n. sp. est proche de M. aequispina et possède une pilosité double sur le dessus du corps. Dans l'attente, je reste sur ma première impression.
La donnée serait intéressante car dans l'ouvrage de MM. Sardet, Roesti & Braud, il n'y a pas de citations récentes de cette espèce pour le département de l'Hérault.
Cédric Alonso : France : Vic-la-Gardiole : 34110 : 30/03/2018
Altitude : NR - Taille : 3 mm
Réf. : 201852
J'en croise parfois et j'ai trouvé une autre espèce, toujours dans l'Hérault, il faut que je la regarde de près. A suivre donc ...
Amicalement,
Cédric Alonso