J'ai prélevé ces jours-ci une de ces vieilles coques bien qu'elle m'ait paru percée elle aussi. Mais vu de près le "trou" m'a semblé être une déchirure plutôt qu'un orifice régulier d'
émergence.
Vu de l'extérieur, l'objet est fait d'une coque externe composée de copeaux de bois:
H. Dumas : France : La Ciotat : 13600 : 27/09/2022
Altitude : NR - Taille : ~11 mm
Réf. : 311284
A l'intérieur de cette coque se trouve une autre demie-coque légèrement plus petite (ouverture ca. 6 mm de long) qui elle-même contient un cadavre:
H. Dumas : France : La Ciotat : 13600 : 27/09/2022
Altitude : NR - Taille : Elytre: ca. 4.6 mm
Réf. : 311288
Le cadavre in situ:
H. Dumas : France : La Ciotat : 13600 : 27/09/2022
Altitude : NR - Taille : Elytre: ca. 4.6 mm
Réf. : 311293
Sur le dos du cadavre (derrière le petit amas de copeaux blancs) se trouve ce qui me semble être sa dépouille larvaire. Sa tête est munie de deux fortes mandibules
bifides.
Je me suis raconté l'histoire suivante:
La larve s'immobilise sur le bois de la souche et entame la construction d'un abri. Pour cela elle prélève des copeaux en formant une rigole ovale autour d'elle et elle amalgame ces copeaux au dessus d'elle en une sorte de tente qu'elle fixe sur la rigole creusée.
Une fois abritée, elle entame la construction de sa loge nymphale en prélevant de nouveaux copeaux au centre de sa tente, d'où la
dépression que l'on voit au centre des traces.
Une histoire qui vous semble plausible?