Cette année 2018 a présenté un printemps très particulier dans mon secteur (et la neige qu'il y a eu en début avril dans bien d'autres régions, montre que cela a été le cas ailleurs aussi ; mais on oublie facilement que les conditions météo ont été extrêmement variées, mais difficiles). Il n'y a pas eu de fleurs d'abricotier ni plus tard de cerises... Mais à 8 km de là, mon beau-frère en avait...
Une conséquence que j'ai observée autour de chez moi : pas de bourdons terrestres ni de bourdons des jardins. Il y a eu des terrestres, un peu plus tard (sur lavandes, une rangée de 70 pieds dans la rue d'à côté, mais peu ; 5 terrestres pour une centaine de lapidarius et 20 pascuorum)...
A la floraison des sauges sur 20 m2, je comptais chaque année facilement 30 bourdons des jardins et une dizaine de terrestres ; il y avait au maximum 3 bourdons terrestres cette année, rien chez hortorum.
En conséquence, ça a été la fiesta pour les grandes Megachile qui s'en donnaient à coeur joie (enfin 4 à 5 pas plus) sur une ressource peu exploitée. C'est beaucoup moins évident pour le photographe sur un parterre si grand, elles sont d'abord gorgées de pollen sous le ventre et on ne voit rien, puis elle restent rapides à passer de l'autre côté quand on s'approche un peu trop.
Cependant, il y a eu un "grand" moment sur une (des 3 photographiées cette année) où j'ai pu réaliser une série de 36 photos sur scabieuses, d'une Willy supposée au 17 mai 2018.
Ce qui me parait étonnant, c'est que 16 d'entre elles pouvaient présenter une vue d'un
Mais pour les 8 autres, sur "willughbiella normale", on observe un
Il me semblerait normal, si c'était une Willy, de voir au moins un
Ce moment au 17 mai correspond aussi à l'observation de 2 femelles Willy sur la même fleur ! (une impression d'une possible
Plus encore, 3 Megachiles mâles ont été photographiées la veille le 16 mai et étonnement sur fleurs de framboisiers : une petite, une à gants blancs blancs type Willy et une sans gants blancs (je viens de la redécouvrir ; je me l'étais rangée centuncularis)...
Un état de sécheresse et de chaleur excessive se manifestait déjà, avec un souvenir pour moi, d'un stage de voile sur le Rhin (plan d'eau à 15 km au sud d'Illkirch) du 16 au 22 avril 2018 où nous récupérions les gamins sans arrêt, car ils se jetaient exprès dans l'eau bien froide du Rhin en avril, vu la chaleur et l'absence de vent.
La conséquence nette était le manque de fleurs en début mai et l'observation donc d'Andrènes et de Megachiles sur les framboisiers, en plus des petits bourdons habituels.