
[Ecdyonurinae] pas beaucoup d'idée
Animateurs : Bruno48, Fraf
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- Enregistré le : jeudi 2 août 2018, 14:22
- Localisation : Florac (48)
pas beaucoup d'idée
On voit tout de suite ceux qui ont de la bouteille ! 

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- Enregistré le : lundi 24 août 2009, 10:31
- Localisation : Nice (06)
pas beaucoup d'idée
Je n'avais pas noté la taille !
J'avais écarté Epeorus, mais je n'étais pas catégorique sur Rhithrogena ; si on est certain, on peut assurément valider la sous-famille.
Mais avec cette petite taille, effectivement, on écarte d'emblée aussi les Electrogena, ce qui ne laisse qu'Ecdyonurus, non ?
Sinon, oui, bravo pour la conservation. C'est très esthétique, et beaucoup plus "parlant" qu'une collection en tube, pour une présentation à un public (scolaires... ?), par exemple... C'est bien ce que j'essaie de faire depuis un moment, mais c'est très difficile.
Après, ça complique vraiment la détermination, pour ma part, je pensais plus à sécher des spécimens déjà déterminés.
Mais clairement, la technique ne manque pas d'intérêt. Juste, ce n'est pas "la" technique habituellement recommandée pour permettre la détermination. Sauf que la détermination n'est pas toujours forcément l'objectif... D'ailleurs, si tu as des "trucs" pour parvenir à ce résultat, je suis preneur, clairement.
Et en ce qui concerne le genépi, j'ai bien compris la plaisanterie, mais tu ne crois pas si bien dire : cela fonctionne (du moins si tu le prépares comme moi, avec un titre d'alcool final devant avoisiner ou dépasser les 60° - je connais des recettes qui ne dépassent pas tellement les 30...). Tous les alcools forts marchent très bien. Au point qu'un alcool comme le Metzcal, par exemple, est toujours vendu avec un gusano, un "ver" (une larve de charançon, en fait...), pour le distinguer de la tequila, d'une part, et pour en assurer la qualité : si le ver se conserve bien dans la bouteille, c'est que le taux d'alcool est suffisant...
L'anecdote peut faire sourire, mais pour être complet, il fallait préciser que cela fonctionne, et même que cela dépanne bien : je connais des entomologistes qui, faute de matériel manquant lors d'un voyage, ont pu sauver une chasse avec du rhum, voire du whisky...
J'avais écarté Epeorus, mais je n'étais pas catégorique sur Rhithrogena ; si on est certain, on peut assurément valider la sous-famille.
Mais avec cette petite taille, effectivement, on écarte d'emblée aussi les Electrogena, ce qui ne laisse qu'Ecdyonurus, non ?
Sinon, oui, bravo pour la conservation. C'est très esthétique, et beaucoup plus "parlant" qu'une collection en tube, pour une présentation à un public (scolaires... ?), par exemple... C'est bien ce que j'essaie de faire depuis un moment, mais c'est très difficile.
Après, ça complique vraiment la détermination, pour ma part, je pensais plus à sécher des spécimens déjà déterminés.
Mais clairement, la technique ne manque pas d'intérêt. Juste, ce n'est pas "la" technique habituellement recommandée pour permettre la détermination. Sauf que la détermination n'est pas toujours forcément l'objectif... D'ailleurs, si tu as des "trucs" pour parvenir à ce résultat, je suis preneur, clairement.
Et en ce qui concerne le genépi, j'ai bien compris la plaisanterie, mais tu ne crois pas si bien dire : cela fonctionne (du moins si tu le prépares comme moi, avec un titre d'alcool final devant avoisiner ou dépasser les 60° - je connais des recettes qui ne dépassent pas tellement les 30...). Tous les alcools forts marchent très bien. Au point qu'un alcool comme le Metzcal, par exemple, est toujours vendu avec un gusano, un "ver" (une larve de charançon, en fait...), pour le distinguer de la tequila, d'une part, et pour en assurer la qualité : si le ver se conserve bien dans la bouteille, c'est que le taux d'alcool est suffisant...
L'anecdote peut faire sourire, mais pour être complet, il fallait préciser que cela fonctionne, et même que cela dépanne bien : je connais des entomologistes qui, faute de matériel manquant lors d'un voyage, ont pu sauver une chasse avec du rhum, voire du whisky...

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pas beaucoup d'idée
En fait en taille au contraire ça correspondrait bien à Electrogena, qui a la taille d'un petit Ecdyo. C'est le dessin abdominal qui ne colle pas du tout à E. lateralis. Cependant une confusion est possible avec une autre Electrogena (je pense à E. affinis que je ne connais pas bien). Le mâle d'Electrogena a des yeux très gros ce qui ne semble pas être le cas ici mais la dessication peut nous jouer des tours. Moralité je trouve que ta proposition est des plus pertinente : en toute rigueur Ecdyonurinae serait judicieux.
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- Enregistré le : vendredi 12 février 2010, 14:29
- Localisation : Savoie
pas beaucoup d'idée
merci.
Cet année, je vais essayer d'en récupérer quelques-uns, mais je vais surtout inventorier en haute montagne, jusqu'à + de 3000 m. Les éphémères peuvent se rencontrer jusqu'où? Je n'ai jamais fait attention à eux, là-haut, au milieu des bouquetins !
En feuilletant mon vieux Chinéry, je viens de voir un croquis pour séparer 4 genres (nervation allaire)
Cet année, je vais essayer d'en récupérer quelques-uns, mais je vais surtout inventorier en haute montagne, jusqu'à + de 3000 m. Les éphémères peuvent se rencontrer jusqu'où? Je n'ai jamais fait attention à eux, là-haut, au milieu des bouquetins !
En feuilletant mon vieux Chinéry, je viens de voir un croquis pour séparer 4 genres (nervation allaire)
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[Ecdyonurinae] pas beaucoup d'idée
Allez, ça me va, en toute rigueur, Ecdyonurinae, probablement Ecdyonurus, mais sans écarter strictement un potentiel Electrogena. C'est pas mal, déjà, de ramener à une paire de genres seulement, dont un plus probable que l'autre...
Pour l'altitude, je ne sais pas, Bruno pourra peut-être t'en dire plus.
Bruno, tu penses à jeter un œil à ta messagerie ? Ta boîte est peut-être saturée, j'ai un message dans les tuyaux qui ne part pas...
Ecdyonurinae
Pour l'altitude, je ne sais pas, Bruno pourra peut-être t'en dire plus.
Bruno, tu penses à jeter un œil à ta messagerie ? Ta boîte est peut-être saturée, j'ai un message dans les tuyaux qui ne part pas...


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[Ecdyonurinae] pas beaucoup d'idée
Bonjour,
Les éphémères montent très haut, jusqu'aux eaux de fonte des glaciers... On trouve surtout des Baetis (B. alpinus) et quelques Rhithrogena et Ecdyonurus en altitude. Les imagos sont plutôt estivaux et de durée de vie très brève (c'est connu !), mais les larves sont également très intéressantes et présentes sur une bien plus longue pèriode.
Bonne prospection !
Les éphémères montent très haut, jusqu'aux eaux de fonte des glaciers... On trouve surtout des Baetis (B. alpinus) et quelques Rhithrogena et Ecdyonurus en altitude. Les imagos sont plutôt estivaux et de durée de vie très brève (c'est connu !), mais les larves sont également très intéressantes et présentes sur une bien plus longue pèriode.
Bonne prospection !
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- Localisation : Savoie
[Ecdyonurinae] pas beaucoup d'idée
merci, tu parles de glacier ! J'ai quelques ncoturnes papillons justement au pied d'un glacier cet été. je verrais ce que je peux trouver, vous verez ça cet automne
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[Ecdyonurinae] pas beaucoup d'idée
Super ! Belle perspective !