[Malacosoma alpicola] chenille de quoi?
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Et pour toi Sergius, la tête de la chenille présenté serait plutôt grise ou plutôt bleutée à ton avis ?
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Service à Sergio ...... qui répond Koi


J-P.

Jean-Pierre.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
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Je lui pose cette question car pour moi aussi c'est plutôt bleuté... 
D'ailleurs ça tombe plutôt bien car ce samedi je suis justement sur le Mont-Cenis (Juste à coté de Aussois) alors je vérai si je trouve ces chenilles à proximité.

D'ailleurs ça tombe plutôt bien car ce samedi je suis justement sur le Mont-Cenis (Juste à coté de Aussois) alors je vérai si je trouve ces chenilles à proximité.
Modifié en dernier par Paulo le vendredi 1 juillet 2005, 19:57, modifié 2 fois.
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Là, j'avoues que je suis plutôt d'accord avec vous deux...
Stéphane
Stéphane
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- Localisation : Savoie (73)
Pour reprendre quelques propos sympathiques de notre Grandeur Sergius
Sergius j'espère que tu rigole
!? (Oui bien sûr que oui !) Nous les hommes, pouvons être stupides au point d'aller chercher quéquette n'importe ou
mais pas les papillons et surtout pas un mâle de nocturne qui lui se base sur les phéromones des femelles qu'elles libèrent très rapidement après leur éclosion (C'est le cas pour cette espèce... Les femelles sont plutôt « Chaudes »
....!) Alors les mâles ne monteraient pas à ces altitudes pour rien
.
Mais ce n'est pas pour autant qu'il faut traiter les femelles de "Grosses
" lourdes
car même si c'était le cas et que cela lui rendrait les ascensions plus difficile, elles ne feraient que descendre alors!? Et ne seraient pas là ou elles sont aujourd'hui
mais à 0m d'altitude
(Donc disparu pour non adaptation aux milieux si l'espèce devait ne pas s'adapter...)
N'oublions pas que petits pas par petits pas, on peut atteindre des sommets qui nous sauraient difficile avec un seul grand pas
Plusieurs générations sont parfois nécessaires et les chenilles peuvent elles, faire ce que les femelles adultes ne pourraient pas faire (Franchir une falaise ou un fleuve par exemple ) et vis versa...
C'est pour info sans aucune volonter d'apprendre quoi que ce soit à notre Grandeur Sergius car j'ai moi même beaucoup à apprendre de lui et des autres


HummConcernant tes captures, peut être as tu rencontré des mâles en quête de quéquette, ignorant que les femelles, plus lourdes (Hautes Pyrénées), ne grimpaient pas si haut pour faire des galipettes !?





Ton raisonnement n'est pas mauvais mais alors dans ce cas tenons nous au doute et prospectons pour nous donner confirmations... La science n'en sera que plus richeNéanmoins, notre ami Laurent à quand même bien indiqué 2300 mêtres;c'est quand même bien au dessus du plafond que tu veux nous faire atteindre. Pour te faire plaisir, disons qu'il subsistera toujours en doute.

- Le réchauffement est un facteur de colonisation des sommets, certesles femelles, plus lourdes (Hautes Pyrénées), ne grimpaient pas si haut pour faire des galipettes.
Pour te faire plaisir, on pourrait éventuellement évoquer le réchauffement de notre chère planète.





N'oublions pas que petits pas par petits pas, on peut atteindre des sommets qui nous sauraient difficile avec un seul grand pas

C'est pour info sans aucune volonter d'apprendre quoi que ce soit à notre Grandeur Sergius car j'ai moi même beaucoup à apprendre de lui et des autres


Qui prétend tout connaître de ce monde semble n'avoir plus rien à en apprendre... la planète Mars est pleine de secrets...
Alors qu'attend t’il pour s'y rendre ?!

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Excusez moi tout d'abord d'avoir quelque peu tardé à reprendre part à cette polémique mais d'autres taches m'avaient retenu.
Vu cette féroce opposition à mes géniales déductions, j'ai été amené à faire quelque recherches complémentaires et à ressortir toutes mes photos en vu de mettre un terme à cette vile et impudente rébellion.
(Eh oui cher Paulo, je suis un vilain rigolo)
Dans la litérature : Effectivement mon cher J.P., j'ai trouvé mention dans le "Seitz" que castrensis pouvait se trouver jusqu'à prés de 2.000 mêtres.
Le "Rougeot/Viette" quant à lui indique pour cette espéce atteint les 1.800 mêtres.
Concernant alpicola, ce même livre indique de 1.600 à plus de 2.500 mêtres.
Pour ce qui est de la description des chenilles de ces 2 espéces, rien de particuliérement intéressant n'a été trouvé.
Mes photos : J'avoue là que cette recherche m'a plongé à nouveau, comme par le passé, dans une grande perplexité en raison de la trés grande variabilité rencontrée chez 2 espéces (heureusement encore que Malacosoma franconica n'est pas également concerné).
Même en ce qui concerne la coloration de la tête, je ne suis plus aussi affirmatif m'étant rendu compte que là également, une certaine variabilité semblait exister.
Je signale également que j'ai volontairement fait abstraction des cas atypiques et des possibilté d'hybridation là où les 2 espéces cohabitent.
Pour conclure puisqu'il le faux (Eh oui, il faut trancher), l'élément le plus déterminant en faveur de M.alpicola est l'altitude où cette chenille a été trouvée, soit 300 mêtres au dessus du plafond où, théoriquement, M.castrensis "devrait" cesser de voler.
C'est d'ailleurs cet élément qui, d'entrée, m'avait convaincu de me prononcer pour M.alpicola.
Excusez moi mais je suis obligé de terminer ici, le devoir m'appelle.
A la prochaine donc.
Sergius 1er.
Vu cette féroce opposition à mes géniales déductions, j'ai été amené à faire quelque recherches complémentaires et à ressortir toutes mes photos en vu de mettre un terme à cette vile et impudente rébellion.
(Eh oui cher Paulo, je suis un vilain rigolo)
Dans la litérature : Effectivement mon cher J.P., j'ai trouvé mention dans le "Seitz" que castrensis pouvait se trouver jusqu'à prés de 2.000 mêtres.
Le "Rougeot/Viette" quant à lui indique pour cette espéce atteint les 1.800 mêtres.
Concernant alpicola, ce même livre indique de 1.600 à plus de 2.500 mêtres.
Pour ce qui est de la description des chenilles de ces 2 espéces, rien de particuliérement intéressant n'a été trouvé.
Mes photos : J'avoue là que cette recherche m'a plongé à nouveau, comme par le passé, dans une grande perplexité en raison de la trés grande variabilité rencontrée chez 2 espéces (heureusement encore que Malacosoma franconica n'est pas également concerné).
Même en ce qui concerne la coloration de la tête, je ne suis plus aussi affirmatif m'étant rendu compte que là également, une certaine variabilité semblait exister.
Je signale également que j'ai volontairement fait abstraction des cas atypiques et des possibilté d'hybridation là où les 2 espéces cohabitent.
Pour conclure puisqu'il le faux (Eh oui, il faut trancher), l'élément le plus déterminant en faveur de M.alpicola est l'altitude où cette chenille a été trouvée, soit 300 mêtres au dessus du plafond où, théoriquement, M.castrensis "devrait" cesser de voler.
C'est d'ailleurs cet élément qui, d'entrée, m'avait convaincu de me prononcer pour M.alpicola.
Excusez moi mais je suis obligé de terminer ici, le devoir m'appelle.
A la prochaine donc.
Sergius 1er.
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- Enregistré le : vendredi 22 avril 2005, 17:34
- Localisation : MIDI-PYRENEES (sud-Occitanie).
Bon, Sergio 1er ayant mis de l'eau dans son vin (sans toutefois abdiquer ....
), je me permets de vous livrer un excellent dessin de chenilles de Malacosoma castrensis L. (exécuté par J-F. AUBERT en 1952) à toutes fins utiles ainsi qu'un cliché des imagos
et
présents in Coll. perso. :

gypaete.barbu : Suisse : 2 9 1952 : Neuchatel :
altitude : + de 2000 m - taille : 45 mm
ref:3109

gypaete.barbu : France : 25 7 2002 : Ax les Thermes : 09
altitude : 2100 m - taille : 25 pour le O-> et 30 mm pour la O+
ref:3113
Vous avouerez que la ressemblance des chenilles avec celle de Florent est frappante, non
J-P.




gypaete.barbu : Suisse : 2 9 1952 : Neuchatel :
altitude : + de 2000 m - taille : 45 mm
ref:3109

gypaete.barbu : France : 25 7 2002 : Ax les Thermes : 09
altitude : 2100 m - taille : 25 pour le O-> et 30 mm pour la O+
ref:3113
Vous avouerez que la ressemblance des chenilles avec celle de Florent est frappante, non


J-P.

Jean-Pierre.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
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- Enregistré le : dimanche 7 mars 2004, 13:00
- Localisation : Montpellier
Au fait pourquoi personne n'a parlé de Malacosoma franconica
D'ailleurs à ce sujet j'aimerais bien savoir ce qui différencie les femelles de "M. franconica" et "M. alpicola"!!!
Merci.

D'ailleurs à ce sujet j'aimerais bien savoir ce qui différencie les femelles de "M. franconica" et "M. alpicola"!!!
Merci.
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Pour ma part, je ne "courtise" que Malacosoma franconica dorycnii Millière
A bientôt,
J-P. surledépart

Jean-Pierre.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
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- Membre confirmé
- Enregistré le : mardi 22 mars 2005, 16:58
- Localisation : Nord France
Mal consommé, mal digéré.
Salutations, bougre de JP !
En quelle langue faudra t'il te parler ?
En polonais ? En Javanais ?
Je me tue à te répéter qu'en raison de leur variabilité,
ces 2 espéces sont pratiquement impossible à séparer,
et que seule une photo de leur portrait
permettrait éventuellement de nous y aider.
Et toi, tu nous invite à examiner un vieux dessin,
croyant apporter de l'eau à ton moulin.
Tout au contraire, il est notable de constater
que la tête des deux chenilles représentées
est franchement bleue, sans tache plus foncée.
Pour ma part, j'étais beaucoup plus nuancé
disant que la tête était simplement bleutée
Sur la photo de Laurent, objectivement j'ai pu constater
que cette chenille avait la tête grise, légérement bleutée,
avec, apparamment , des zones plus foncées.
C'est bien, me semble t'il, ce que j'indiquais
dans ma toute premiére intervention sur ce sujet.
Je persiste à dire, sans avoir picolé,
(D'ailleurs, je ne mets jamais d'eau dans mon pinard)
au vu des raisons précédemment évoquées
que c'est bien "alpicola" que laurent a trouvée.
Bien sincérement, fantasque emplumé.
Sergio
PS : Fini les verres, bonjour la prose.
Mon cher Simon, je te signale avoir mentionné "franconica" dans ma troisiéme intervention sur ce sujet.
Franconica n'étant pas une espéce nontagnarde, il valait mieux éviter de l'évoquer pour ne pas compliquer encore l'épineux probléme de la séparation des 2 autres (j'ai "oublié" également de parler de "M.neustria"
Puisque c'est son souhait, laissons notre grand ami le Gypaëte évoquer le cas de cette espéce qu'il semble connaitre intimement.
En quelle langue faudra t'il te parler ?
En polonais ? En Javanais ?
Je me tue à te répéter qu'en raison de leur variabilité,
ces 2 espéces sont pratiquement impossible à séparer,
et que seule une photo de leur portrait
permettrait éventuellement de nous y aider.
Et toi, tu nous invite à examiner un vieux dessin,
croyant apporter de l'eau à ton moulin.
Tout au contraire, il est notable de constater
que la tête des deux chenilles représentées
est franchement bleue, sans tache plus foncée.
Pour ma part, j'étais beaucoup plus nuancé
disant que la tête était simplement bleutée
Sur la photo de Laurent, objectivement j'ai pu constater
que cette chenille avait la tête grise, légérement bleutée,
avec, apparamment , des zones plus foncées.
C'est bien, me semble t'il, ce que j'indiquais
dans ma toute premiére intervention sur ce sujet.
Je persiste à dire, sans avoir picolé,
(D'ailleurs, je ne mets jamais d'eau dans mon pinard)
au vu des raisons précédemment évoquées
que c'est bien "alpicola" que laurent a trouvée.
Bien sincérement, fantasque emplumé.
Sergio
PS : Fini les verres, bonjour la prose.
Mon cher Simon, je te signale avoir mentionné "franconica" dans ma troisiéme intervention sur ce sujet.
Franconica n'étant pas une espéce nontagnarde, il valait mieux éviter de l'évoquer pour ne pas compliquer encore l'épineux probléme de la séparation des 2 autres (j'ai "oublié" également de parler de "M.neustria"
Puisque c'est son souhait, laissons notre grand ami le Gypaëte évoquer le cas de cette espéce qu'il semble connaitre intimement.