[Lucanus cervus] Lucanus cervus ?
Animateur : Lysbeth d'Alys
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Lucanus cervus ?
en Europe tu as aussi la ssp. turcicus (5 et 6 feuillets antennaires), en Asie il y a d'autres ssp. plus typées encore...
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Lucanus cervus ?
il y a la akbesianus en Asie non ?
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Lucanus cervus ?
Lucanus (Lucanus) cervus (Linnaeus 1758)
Lysbeth d'Alys
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Lucanus cervus ?
Eh les collègues du forum vous êtes pas trop bavards sur les 2 questions que j'ai posées relatives à la bestioleLysbeth d'Alys a écrit :Lucanus (Lucanus) cervus (Linnaeus 1758)
nb: durée de vie de l'
Merci pour des réponses

Du reste je ne comprends pas pourquoi il y en a qui déraillent sur le sujet en mettant un (et même 2) aiguillage non nécessaire

"Verba volent, Scripta manent"
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[Lucanus cervus] Lucanus cervus ?
j'aurai peut-être quelques éléments dignes d'intérêt ...
en ce qui concerne la longévité des imagos il est bien difficile hors captivité de se prononcer ; pour les déplacements il me semble que les femelles soient plutôt sédentaires et ne déplacent que fort peu des souches qui les ont vues naitre, elles se découvrent en général à terre ...
les mâles par contre sont très mobiles et je n'ai pas compté les dizaines de mètres parcourus à leur poursuite aux heures les plus chaudes de la journée, le plus souvent sans résultat (ceci aux alentours de 15 h en divers secteurs : étage collinéen près de Faugères, revers Ouest du Pic de Vissous proche de Béziers) ...
par contre j'avais le 15 juin 1998 assisté à un événement troublant : posté à 300 m d'altitude dans le Minervois, j'ai ainsi pu voir passer sur ma tête et hors de portée du filet une bonne centaine de mâles qui sortaient de la Chênaie en contrebas exposée à l'adret dans les gorges du Brian pour se déplacer d'Est en Ouest en direction des barres rocheuses qui s'ouvrent sur le maquis !
quant à savoir où ils se dirigeaient c'est une autre affaire, par contre entre le point le plus bas proche du cours d'eau et les escarpements rocheux je peux dire que la distance linéaire dépasse le km - approximation que je pourrai vérifier et qui n'exclut pas des phases de repos au sein d'une végétation particulièrement dense ...
cette migration avait du reste été notée le 12 juin de la même année par l'un de mes fils qui alors m'avait confronté au problème en m'apportant quelques exemplaires à l'appui !
amicalement
jules
en ce qui concerne la longévité des imagos il est bien difficile hors captivité de se prononcer ; pour les déplacements il me semble que les femelles soient plutôt sédentaires et ne déplacent que fort peu des souches qui les ont vues naitre, elles se découvrent en général à terre ...
les mâles par contre sont très mobiles et je n'ai pas compté les dizaines de mètres parcourus à leur poursuite aux heures les plus chaudes de la journée, le plus souvent sans résultat (ceci aux alentours de 15 h en divers secteurs : étage collinéen près de Faugères, revers Ouest du Pic de Vissous proche de Béziers) ...
par contre j'avais le 15 juin 1998 assisté à un événement troublant : posté à 300 m d'altitude dans le Minervois, j'ai ainsi pu voir passer sur ma tête et hors de portée du filet une bonne centaine de mâles qui sortaient de la Chênaie en contrebas exposée à l'adret dans les gorges du Brian pour se déplacer d'Est en Ouest en direction des barres rocheuses qui s'ouvrent sur le maquis !
quant à savoir où ils se dirigeaient c'est une autre affaire, par contre entre le point le plus bas proche du cours d'eau et les escarpements rocheux je peux dire que la distance linéaire dépasse le km - approximation que je pourrai vérifier et qui n'exclut pas des phases de repos au sein d'une végétation particulièrement dense ...
cette migration avait du reste été notée le 12 juin de la même année par l'un de mes fils qui alors m'avait confronté au problème en m'apportant quelques exemplaires à l'appui !
amicalement
jules
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[Lucanus cervus] Lucanus cervus ?
et je me suis trompé quant à la date, c'était en 1988 !
le temps passe, mais l'abondance des effectifs "héliophiles "a de quoi surprendre, ajoutant que le 19 juin quelques mâles suivaient le même parcours à la conquête présumée de territoires plus éloignés au niveau des gorges de la Cesse qui reçoit le Brian à la hauteur du village de Minerve ...
ces déplacements diurnes sont du reste communs dans la Yeuseraie, alors qu'en Lozère l'activité de L.cervus est crépusculaire ou nocturne ...
idem dans l'Isère en bordure du Drac où à l'époque j'avais initié un autre de mes fils à la capture à la volée en s'aidant d'un simple bâton déstabilisateur !
donc pour répondre à Le Rustique je pense réellement que les mâles soient en mesure de franchir d'assez grandes distances pour investir des territoires où les souches décomposées livrent nombre de femelles en attente d'être fécondées ...
du reste la souche décomposée ne semble pas représenter un substrat exclusif, ayant récoltées des larves de dernier stade au sein des grosses racines sur des coupes à blanc du Chêne vert !
jules
le temps passe, mais l'abondance des effectifs "
ces déplacements diurnes sont du reste communs dans la Yeuseraie, alors qu'en Lozère l'activité de L.cervus est crépusculaire ou nocturne ...
idem dans l'Isère en bordure du Drac où à l'époque j'avais initié un autre de mes fils à la capture à la volée en s'aidant d'un simple bâton déstabilisateur !
donc pour répondre à Le Rustique je pense réellement que les mâles soient en mesure de franchir d'assez grandes distances pour investir des territoires où les souches décomposées livrent nombre de femelles en attente d'être fécondées ...
du reste la souche décomposée ne semble pas représenter un substrat exclusif, ayant récoltées des larves de dernier stade au sein des grosses racines sur des coupes à blanc du Chêne vert !
jules
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[Lucanus cervus] Lucanus cervus ?
Super les infos Jules.....
Gaston Tempère m'avait parlé d'un vol de centaines de Lucanes, formant un nuage dense en fin d'AM entre Gradignan et Talence (Gironde) en 1959. Il y avait à l'époque avant la construction de l'ensemble universitaire de Talence beaucoup de bois de Quercus.(maintenant c'est un peu le désert entomologique....)
Selon ses dires , l'explication pouvait être trouvée par l'extrême chaleur de la journée que ne supportaient pas les insectes particulièrement agités peu avant.
La distance entre Gradignan et Talence est au moins de 3 à 5 km....... Et il y a à Talence un grand bois (nommé Thouars ) où un lac maintient une certaine fraicheur et humidité à l'intérieur du bois, c'est peut être l'explication.
Mais pourquoi s'étaient ils tous groupés pour voler, je n'ai pas ici d'explication
Gaston Tempère m'avait parlé d'un vol de centaines de Lucanes, formant un nuage dense en fin d'AM entre Gradignan et Talence (Gironde) en 1959. Il y avait à l'époque avant la construction de l'ensemble universitaire de Talence beaucoup de bois de Quercus.(maintenant c'est un peu le désert entomologique....)
Selon ses dires , l'explication pouvait être trouvée par l'extrême chaleur de la journée que ne supportaient pas les insectes particulièrement agités peu avant.
La distance entre Gradignan et Talence est au moins de 3 à 5 km....... Et il y a à Talence un grand bois (nommé Thouars ) où un lac maintient une certaine fraicheur et humidité à l'intérieur du bois, c'est peut être l'explication.
Mais pourquoi s'étaient ils tous groupés pour voler, je n'ai pas ici d'explication

"Verba volent, Scripta manent"
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[Lucanus cervus] Lucanus cervus ?
Moi même j'ai trouvé cette année une larve enterrée au pied d'un vieux troène à moitié pourri
Cela m'a surpris de trouver une larve dans cette essence
La bête semble s'accommoder de plusieurs essences et des plus inattendues
C’est sûrement une des raisons de sa présence même au cœur de nos villes
Cela m'a surpris de trouver une larve dans cette essence
La bête semble s'accommoder de plusieurs essences et des plus inattendues
C’est sûrement une des raisons de sa présence même au cœur de nos villes
Gérard
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- Localisation : Lys Lez Lannoy
[Lucanus cervus] Lucanus cervus ?
la larve de Lucanus cervus est polyphage , personnellement j'en ai trouvé dans du châtaignier et du peuplier !!