Il y a peut-être plusieurs solutions. Tu peux prendre ton courage à deux mains, surtout si tu es ambidextre, et y aller carrément. En dépit de ma devise ci-dessous, j'évite en principe cette prise de risque, sauf sur les bêtes dont j'ai plusieurs exemplaires.
Le plus difficile c'est de provoquer un début d'écartement: au départ, les tissus sont archi-bloqués, la résistance est maximale ; une sorte de déclic musculaire se produit lorsqu'ils cèdent enfin.
Pour provoquer ce relâchement musculaire, le mieux paraît être d'exercer une pression pas trop forte mais continue. Mais avant tout, un trempage prolongé s'impose.
Pour exercer cette pression, j'utilise une pince. Je la serre fortement pour en insérer les pointes vers l'
apex des mandibules ; une fois en place je la relâche et elle tente de reprendre sa forme initiale en exerçant latéralement la pression dont nous parlons. Après, c'est une question de patience, tu peux vaquer un moment à tes autres occupations.
Ce qui arrive très souvent, c'est qu'une mandibule cède avant l'autre. Dans ce cas, tu termines le boulot à la main, en utilisant l'autre main pour serrer fortement la tête (celle du bestiau, pas la tienne

).
Prendre son courage à deux mains, c'est toujours plus facile, lorsqu'on est ambidextre.