T'inquiète je connais ça! on est tellement excité quand on en tiens une rare dans le collimateur qu'on oublie un peu tout, plus rien n'existe, c'est pour ça que je bosse généralement avec des diaph fermés et si le sujet est conciliant après j'ouvre. Je pars généralement entre 14 à 11 ou 8 si il y a moins de lumière et si le sujet semble m'accepter alors là je m'autorise quelques fantaisies. Mais priorité absolue au sujet pour moi en tout cas. ce n'est qu'une opinion. Je te comprends pour avoir ses entrées dans le monde des "photographes" peu importe qu'elle soit floue au trois quart si il y a le sacro saint bokeh, ils m'énervent des fois. Mais tu dois te dire une chose aucun de ces photographe (ou peu) goûteront à nos joies d'essayer de mettre en boîte dans des conditions parfois difficile une de ces espèces rares, ça ils ne peuvent pas comprendre habitués qu'ils sont a essayer à faire de l'art avec des espèces communes. Ceci n'est pas une diatribe contre eux mais une simple constatation. Nous souffrons nous naturalistes encore une peu trop de notre vue de biologiste. Une photo maintenant ça doit être comme ça!
Il est curieux que cela ne se répercute pas sur les insectes comme sur les mammifères.
Exemple vécu des photos de lions se doivent d'être exceptionnelles pour émouvoir car les lions c'est facile à photographier en revanche le photographe qui ramènera une photo noire, presque floue et mal éclairée de la panthère nébuleuse se verra accueilli en héros (photo publiée dans le NGS!)
