Bon ! Si ton hypothèse est vraie (ce que je crois, vu qu'elles n'ont pas pu disparaître toutes comme par magie ; même si elles sont presque invisibles, tant elles sont petites), tout n'est pas complètement perdu : j'ai récupéré les fameux parenchymes (ils étaient dans le plateau-poubelle-transitoire, celui avant la poubelle définitive) !
Mais je ne suis pas sûr que les fifilles qui sont censées être à l'intérieur soient en bonne santé, car les petits rameaux des repousses d'asperge sauvage, c'est pas bien gros et ça dessèche assez vite. En tout cas, je les ai remis dans la petite boîte d'élevage (5 x 5 x 5 cm) et j'ai laissé la dernière née dans son petit cylindre (1 x 1 cm), histoire de ne pas avoir trop de mal (et c'est pas peu dire !) à la retrouver. Celle-là, si elle disparaît aussi, ça confirmera vraiment ton idée !
Je ne dis pas que j'ai vu juste mais c'est pour moi une hypothèse plausible ...
Jean-Pierre.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
J'ai apparemment manqué de faire quelque chose (mais quoi ?) avec ces chenilles néonates, car la nouvelle est morte exactement comme la précédente, malgré la mise à disposition de différentes herbes fraîches : à partir du 2ème jour, elle s'est installée à mi-hauteur de la paroi du petit cylindre et n'en a plus bougé. Je la surveillais sans chercher à la faire bouger, mais hier soir, je l'ai légèrement décollée et elle n'a pas eu de réaction. Ce matin, elle était toujours dans la même position = morte.
Quant aux autres, censées être dans le plant d'asperge prélevé, aucune n'a réapparu alors que le brin est maintenant desséché.
Dans quelque temps, j'essaierai de voir si j'arrive à retrouver l'une de celles qui sont restées sur place ; je n'y crois pas trop, mais je ne vois pas d'autre solution pour en savoir plus à leur sujet.
Modifié en dernier par Pierre06 le mercredi 14 novembre 2012, 19:54, modifié 1 fois.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
Pierre06 a écrit :Dans quelque temps, j'essaierai de voir si j'arrive à retrouver l'une de celles qui sont restées sur place ; je n'y crois pas trop, mais je ne vois pas d'autre solution pour en savoir plus à leur sujet.
À part ça, si quelqu'un a une idée de ce qui a pu les rendre amorphes jusqu'à en mourir, je suis preneur car c'est la première fois que j'ai ce problème avec des néonates.
Peut-être ne faut-il pas chercher très loin la raison !
L'Asparagus étant une Liliacée très chargée en principes pharmaceutiques actifs (notamment diurétiques chez les mammifères), la pourrait avoir pondu "par erreur" sur celle-ci et les chenilles auraient dépéri suite à l'ingestion de ces substances inadaptées
C'est sans doute une hypothèse farfelue mais tu as posé la question, alors il faut bien prendre des risques quitte à être ridicule ...
Jean-Pierre.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
Si c'est le cas, je vais transposer une maxime latine à l'intention de la femelle : Errare insectum est, perseverare diabolicum ! Parce que, vu le nombre d'oeufs présents sur la plante (et seulement sur elle) et leur dispersion sur les différentes ramilles, je dirais que ce n'était plus une erreur mais carrément de l'acharnement... thérapeutique.
Ce qui est bête, c'est que nous ne saurons vraisemblablement pas de quelle espèce de Lycaenidae "fou" il s'agissait, à moins que tu ne retrouves d'autres pontes, ce qui est peu plausible ....
Jean-Pierre.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
pourrait avoir pondu "par erreur" sur celle-ci et les chenilles auraient dépéri suite à l'ingestion de ces substances inadaptées 
