Saturnin de la Poire a écrit :
pour le "commun", dans un cas comme celui-ci, on est typiquement dans la définition de "fréquent" et pas de "commun". Encore une fois commun, c'est du spatial, pas de l'abondance.
Par ailleurs, les méridionaux (les vrais ) tendent à dire qu'Evanocerus est plus commun et localement plus fréquent que Ripiphorus.
ne t'emmêlerais tu pas les pinceaux Sat? Evanocerus est une bête du chêne liège, elle ne peut donc pas être plus commune (à ton sens) que d'autres plus ubiquistes en termes de milieux
Quand tous les gros seront maigres, tous les maigres seront morts depuis longtemps...
Cerdo a écrit :ne t'emmêlerais tu pas les pinceaux Sat? Evanocerus est une bête du chêne liège, elle ne peut donc pas être plus commune (à ton sens) que d'autres plus ubiquistes en termes de milieux
Evaniocera, désolé...
pas plus ubiquiste que les autres!
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
en fait j'ai eu récemment vent d'une pullulation d'Evanocera, très étalée sur la durée, et en dehors de l'aire du chêne liège , et même en dehors de la provence
Alastor devrait pouvoir nous en dire plus...
Quand tous les gros seront maigres, tous les maigres seront morts depuis longtemps...
[Ripiphorus subdipterus] après le macrosiagon camarguais...
Messagepar Dge »
pour le Ripiphorus sub. j'en observe régulièrement en quantités (RN de l'Estagnol, mais aussi plaine de l'Aude) notamment cette année où ils étaient vraiment abondant ( j'en ai juste fait une brouette ou deux et j'ai laissé le reste ça me fait une bonne série et je comptais pas me rendre à Juvisy ou Perpi pour en vendre), toujours sur Eryngium campestre... la raison en est simple, ces petites bestioles parasitent les petites mégachiles à brosses blanches ( sous-genre plus ou moins bidons : Neoeutrichaera et Eutrichaera) qui elle même sont des grandes mordues d'Eryngium, tout particulièrement Megachile rotundata... Et donc oui on peut très bien observer les femelles pondrent dans les interstices des fleurs d'Eryngium... par contre pas vu la gueule de la larve mais j'imagine qu'elle s'accroche aux poils de la mégachile alors qu'elles ont encore une taille minuscule...
[Ripiphorus subdipterus] après le macrosiagon camarguais...
Messagepar Saturnin de la Poire »
Dge a écrit :pour le Ripiphorus sub. j'en observe régulièrement en quantités (RN de l'Estagnol, mais aussi plaine de l'Aude) notamment cette année où ils étaient vraiment abondant ( j'en ai juste fait une brouette ou deux et j'ai laissé le reste ça me fait une bonne série et je comptais pas me rendre à Juvisy ou Perpi pour en vendre), toujours sur Eryngium campestre... la raison en est simple, ces petites bestioles parasitent les petites mégachiles à brosses blanches ( sous-genre plus ou moins bidons : Neoeutrichaera et Eutrichaera) qui elle même sont des grandes mordues d'Eryngium, tout particulièrement Megachile rotundata... Et donc oui on peut très bien observer les femelles pondrent dans les interstices des fleurs d'Eryngium... par contre pas vu la gueule de la larve mais j'imagine qu'elle s'accroche aux poils de la mégachile alors qu'elles ont encore une taille minuscule...
David
quelle époque ?
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
[Ripiphorus subdipterus] après le macrosiagon camarguais...
Messagepar Dge »
c'est toujours au moment de la floraison des Eryngium donc mi juillet mi août je dirai, voir début septembre mais cette année je pense que passé le 25 août c'était plié.