Bon, comme il semble que les Anthicidae soient seuls en cause et que cette histoire m'intrigue, j'ai fait une petite recherche, de laquelle il ressort que de nombreuses espèces de cette famille sont canthariphiles : « Most canthariphilous species are found in the beetle family Anthicidae with 190 recorded species. Mostly
Notoxus and
Nulacoderus species are attracted. Conspicuous in many anthicid genera associated with cantharidin are notches at the tips of the elytra in males which function as test organs. Females bite into these structures and choose their sexual partner by the amount of cantharidin a male has taken up [...]. Ingested cantharidin is stored in the reproductive organs of the males and transmitted to females during copulation. The nuptial gift is secreted into eggs and thus provides protection for the offspring » (
https://pdfs.semanticscholar.org/7d4a/3 ... ea773e.pdf).
Ce qui donne en français : « La plupart des espèces canthariphiles se trouvent dans la famille des coléoptères Anthicidae avec 190 espèces recensées. Ce sont principalement les espèces
Notoxus et
Nulacoderus qui sont attirées. Dans de nombreux genres d'Anthicides associés à la cantharidine, on remarque des encoches à l'extrémité des
élytres des mâles, lesquelles fonctionnent comme des organes de test. Les femelles mordent dans ces structures et choisissent leur partenaire sexuel en fonction de la quantité de cantharidine absorbée par un mâle [...]. La cantharidine ingérée est stockée dans les organes reproducteurs des mâles et transmise aux femelles lors de la copulation. Le don nuptial est sécrété dans les œufs et assure ainsi la protection de la progéniture. »
Les mâles se procurent la cantharidine auprès des Meloidae, floricoles comme eux.
Voir également ici
https://sdei.senckenberg.de/media/openaccess/02362.pdf et ici
https://scholar.valpo.edu/cgi/viewconte ... ntext=tgle.
Cantharidine + peau = vésication. Il ne s'agirait donc ni de piqures (impossibles chez les Anthicides, qui ne sont pas équipés pour piquer), ni de morsures (pour les raisons anatomiques exposées par Cédric), mais d'irritation de contact. Pas bien méchant tant qu'on n'ingère pas l'insecte (car la cantharidine, si elle ne semble pas avoir les vertus aphrodisiaques qu'on lui prêtait jadis, reste néanmoins un poison violent).
Je n'ai pas trouvé d'étude sur la façon dont les mâles se procurent la cantharidine, ni sur les propriétés vésicatoires de l'insecte.
À part ça, on en est où de la détermination du coupable ? J'avais suggéré
Omonadus floralis. D'autres propositions ?