Trypo & CO

[Mathurin C]

Sans données vérifiable et fiables oui, mais je reste ouvert à toute proposition
Remonte légèrement plus au nord ouest tout de même, une donnée à l'ouest de Rennes.

Ok, je suis un peu surpris quand je vois les données sur Inaturalist dans cette zone (mais les photos ne permettent peut-être pas de valider l'espèce), ou les données que l'on retrouve sur OpenObs (après même soucis certainement sur la validation des données).

[Prinobius]

C'est un peu ce que je cherche à démontrer avec ma carto, c'est la complexité de détermination de bêtes pourtant "communes" et "facilement" identifiable.
La difficulté réside dans les zones où l'on trouve 2 ou plus d'espèces ayant des caractéristiques similaires surtout sur des bêtes usées. Quand ce sont bien des Trypocopris. Un Thorectes fait facilement illusion même pour un oeil averti.
Vient en suite les problèmes technique de prises de vue. Je peux vous faire 5 photos de la même bête et elle vous paraitra différente à chaque prises. Le bleu du ciel, le vert de la forêt, une sur ou sous exposition faisant ressortir des spectres lumineux différents, un flou de mise au point ... bref, autant de critères pouvant induire en erreur une détermination sur photo.

Il reste bon nombre d'erreurs à corriger sur Inaturaliste et j'avoue que s'il devait ne retenir que les id certaines, bon nombre de données seraient enlevées. Et puis le certitudes d'un jour sont faite pour être corrigées.
Il suffit qu'une personne se penche un peu plus sur des "banalités" pour en comprendre toutes les subtilités.

Pour T. inermis c'est un oubli de ma part que je corrige.

[Nimrod]

Bonjour, chers collègues, amis et à tous !
Cher Philippe, nous avons déjà eu une conversation avec vous. Cependant, étant donné la complexité du problème, ne devrions-nous pas créer quelque chose comme un projet international ? La recherche que vous vous êtes fixée demande beaucoup de temps et, sans doute, les étapes d'étude au moins :
1. Caractéristiques de la morphologie, du nombre maximum d'individus issus de différentes populations.
2. Déterminer les lieux de rassemblement modernes connus des espèces-sous-espèces, avec un traitement ultérieur et une comparaison avec les données publiées.
3. Cartographier et déterminer, en fait, les limites modernes de la répartition des espèces.
4 Bien sûr, les données environnementales, etc. Il serait intéressant de recevoir une publication ou une série de publications.
Personnellement, je soutiendrai ou partagerai ce que je peux. C'est une chose utile.
Cordialement,...

[Prinobius]

Merci Bogdan pour tes encouragements et aide à venir.
L'idée d'un travail commun entre entomologiste me plais bien et mon but allait en ce sens de partager mon point de vue et pourquoi pas envisager une publication commune.

Le point de départ de ce projet à été de comprendre pourquoi Trypocopris pyrenaeus coruscans est resté "qu'une forme", "variation" de pyrenaeus alors que splendens ou cyanicolor ont été classé en tant que sous-espèce.
C'est ce que je voulais démontrer avec cette cartographie, que la variation coruscans forme une population homogène dans laquelle il n'existe pas d'autre variant et qu'au delà de son aire, il est remplacé par la forme type.
Comme je l'ai dis plus haut, chez pyrenaeus je vois une spéciation allopatrique entre les pyrenaeus "Italo-suisse" et Ibero-franco-britanique", population séparée par les Alpes et probablement également par T. alpinus.
On le constate morphologiquement par les sternites généralement plus ponctués que la forme type mais conservant tout de même une légère zone lisse.
Pour coruscans, on serait sur une spéciation sympatrique où les deux formes s'excluraient de leur aire respective tout en conservant une zone de contact. Je pense que la limite n'est pas d'ordre géographique ni climatique mais plus d'ordre génétique et doit fluctuer d'un coté ou l'autre en fonction de l'importance de la population.
Morphologiquement, il n'y a pas photo comme on dit, coruscans a une coloration très "métalique" verdatre, majoritairement au nord, à rouge pourpre au sud, avec toute les variations de ce mélange au centre; pyrenaeus est lui foncièrement noir, avec parfois un "lavis irisant" vert, bleu ou pourpre sans avoir cet aspect "métalique" tout en étant très brillant.
La difficulté pour définir la limite de répartition réside dans le fait que cette coloration si "typique" de coruscans s'estompe rapidement par frottements et en fait des individus pouvant être confondu avec la forme type. Il faudra dans ce cas tenir compte que des individu fraichement éclos pour plus de précisions des limites. Il doit aussi avoir des zones plus ou moins étendue de métissage.

Pour T. vernalis, les variations de coloration semble également représenter des populations distinctes : forme noir-bleu, verte ou bleu. Il serait intéressant d'en définir les limites et de les comparer entre elles. J'ai, par exemple, isolé trois population de vernalis vert isolée les une des autres par des formes bleu ou bleu-noir. Je ne me suis pas penché non plus sur la ponctuation du pronotum ou des élytres qui semble plus ou moins prononcées dans certaine population.

Je dois maintenant me préparer pour les vacances mais garde un oeil sur ce post et ne manquerais pas d'y rajouter des clichés ou retour de découvertes.

[Phyllobius]

Bonjour et bravo pour ce projet, très intéressant ces cartes...

A propos des limites de la forme verte de vernalis en Croatie, elle peut descendre un peu plus au niveau de la côte puisque je l'avais trouvée à Senj par le passé. Je ne pensais pas qu'un peu plus au Sud, c'était terminé pour cette jolie teinte...