Une autre voie consiste à épouser une milliardaire puis ensuite d'aller courir les papillons toute la journée, c'est vachement plus cool
En plus la côte d'azur regorge d'insectes, il suffira de laisser le yacht dans une crique.
Mon conseiller d'orientation du lycée avait oublié de m'indiquer cette voie et donc je ne l'ai pas suivie Il m'avait juste dit qu'entomologiste, il ne connaissait pas donc que ce n'était pas un métier.
jeanphi_maurel a écrit :Mon conseiller d'orientation du lycée ... Il m'avait juste dit qu'entomologiste, il ne connaissait pas donc que ce n'était pas un métier.
c'est ce qu'on m'a dit aussi un temps à l'ANPE : "ce n'est pas dans les codes ROM. Dites-nous quel est votre vrai métier !"
"Ingénieur écologue et entomologiste"
"C'est pas dans agriculture ? Ca doit être équivalent à technicien agricole ? Non ? Montrez moi votre CV... Ouh là là... qu'est ce qu'on peut bien faire dans la vie avec un diplome pareil ?"
La réponse a été vite vue : ne pas compter sur l'ANPE.
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
c'est bien ce qui me gêne : pour des profession sans crise d'emploi, l'ANPE est performante, mais justement dans ces secteurs le recrutement se fait tout seul. Par contre dans des domaines pointus et /ou en déclin ou l'ANPE aurait un gros rôle à jouer, eh ben elle ne sert à rien.
Est-il normal que l'argent du contribuable soit ainsi gaspillé à une tache qui n'a pas besoin d'être soutenue dans ces conditions d'application et de réussite ?
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
gaspillé c'est le mot.. pendant mes deux ans de chômage, gênés de ne pas me proposer un seul emploi ("que pourrait-on faire pour vous aider?" "bah des offres!" "euh..."), il m'ont fait faire un stage privé débile et sans doute très cher sur la recherche d'emploi...
j'entre dans le bal, car j'ai l'extrème chance d'avoir pu faire une thèse sur un modèle qui me passionne en ayant pourtant eu un parcouruniversitaire qui aurais du me fermer les portes.
Mais j'ai été pugnace et me suis montré motivé, en faisant des stages par ci par là, en faisant un stage diplômant (DES) et enfin en acceptant de faire une thèse sans financement (merci à mes parents tout de même).
Le problème actuel est multiple.
Déjà, les DES vont tendre à disparaitre. Ensuite, les thèses sans financement sont de moins en moins acceptées par les écoles doctorales.
Et enfin, il faut parler de la thèse en elle même qui est un véritable investissement, pour certainement peu de débouché. Le pire, c'est que maintenant, le sujet et la réflexion importent peu. Une thèse se résume de plus en plus à savoir écrire en anglais, faire de jolies stats (à la mode) et publier au moins 2 articles, indexés bien sur Et ce en 3 ans. Et ça c'est pas vraiment fun...