Piezo a écrit :Les insectes ont un système nerveux central bien individualisé, avec un cerveau divisé en trois parties (dont la partie antérieure comporte les centres de l'intégration) et une chaîne nerveuse ventrale métamérique.
Le système nerveux périphérique, correspondant aux afférences sensorielles et aux efférences motrices, en est bien distinct.
Eh ben on a pas apprit la même chose à la fac. Je me souviens parfaitement des termes "chaines ganglionnaires" ; "ganglions cerebroïdes" (effectivement un par segment - tête-
thorax-abdomen) et l'antagonisme système nerveux central des vertébrés/système nerveux ganglionaire des insectes. Et encore aujourd'hui, à la lumière des explications, l'idée d'un système nerveux, central mais décentralisé en deux fois 3 centres me laisse... perplexe

Ce qu'on m'a appris à la fac me semble bien plus cohérent.
Piezo a écrit :Pour le polymorphisme c'est très simple : tu essaye de représenter ton caractère par une variable numérique (poids, taille, rapport de tailles, nombre de taches - ou bien une variable directement liée au génome).
Si la représentation graphique de cette variable dans une population est une courbe de Gauss, c'est de la variation. Si tu as deux ou plusieurs modes bien tranchés, c'est du polymorphisme. Bien sûr la plupart des caractères morphologiques sont quasiment impossibles à représenter comme ça, mais c'était juste pour illustrer mon propos.
Ah, une représentation statistique ! Ca ça me parle

Cela ne se juge donc pas sur un exemplaire mais sur des échantillons numériquement représentatif, c'est gentil d'appuyer mon propos

Je dois avouer que je considérais, par méconnaissance, que variation et polymorphisme étaient équivalents.

En fait : variation regroupaient pour moi polymorphisme (discontinu) et cline (continu). Décidément, ton savoir illuminera toujours le corridor étriqué et sombre de mon obscurantisme crasse
