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Message par **Cerdo** » mardi 8 mai 2007, 10:01

OK la thèse en elle-même relève un peu de la contrainte, mais maintenant tu auras toute la crédibilité scientifique requise pour faire ce qui t'intéresse, et tu pourras postuler un peu partout (bien que le surdiplômage dont parlait Sat te ferme quelques portes).

Message par **Vin'S** » mardi 8 mai 2007, 17:49

Il ya une chose que je ne comprends pas : comment le surdiplomage peut-il fermer des portes ?
C'est simplement une question de prétention salariale ? Dans ce cas il suffit d'accepter d'être moins payé que ce que le niveau d'études permettrait de demander et ça devrait passer, non ?

Message par **Cerdo** » mardi 8 mai 2007, 18:15

ya quand même des conventions collectives

alors l'alternative est de ne pas déclarer ses diplômes les plus hauts au moment de l'embauche

Vin'S a écrit :Il ya une chose que je ne comprends pas : comment le surdiplomage peut-il fermer des portes ?
C'est simplement une question de prétention salariale ? Dans ce cas il suffit d'accepter d'être moins payé que ce que le niveau d'études permettrait de demander et ça devrait passer, non ?

parce que si tu prends un surdiplomé pour le poste, au salaire défini pour le diplôme requis, dès que ton nouveau salarié en aura l'occasion il va se tirer pourt un meilleur poste. On veut donc payer à pas cher, licencier quand on veut, mais que le salarié lui n'ai que le choix de rester. Et qu'il fasse des heures sup' gratis

Message par **hexapoda** » mardi 8 mai 2007, 22:46

Saturnin de la Poire a écrit : parce que si tu prends un surdiplomé pour le poste, au salaire défini pour le diplôme requis, dès que ton nouveau salarié en aura l'occasion il va se tirer pour un meilleur poste. On veut donc payer à pas cher, licencier quand on veut, mais que le salarié lui n'ai que le choix de rester. Et qu'il fasse des heures sup' gratis

çà reste valable quand le nombre d'offres d'emploi est largement inférieur à celui de la demande ...

hexapoda a écrit :
Saturnin de la Poire a écrit : parce que si tu prends un surdiplomé pour le poste, au salaire défini pour le diplôme requis, dès que ton nouveau salarié en aura l'occasion il va se tirer pour un meilleur poste. On veut donc payer à pas cher, licencier quand on veut, mais que le salarié lui n'ai que le choix de rester. Et qu'il fasse des heures sup' gratis
çà reste valable quand le nombre d'offres d'emploi est largement inférieur à celui de la demande ...

et c'est le cas, en entomologie, comme dans l'écologie ou la recherche en général !

Par ailleurs, je me souviens qu'un prof d'économie nous avait enseigné que le terme "offre d'emploi" était abusif, car l'employeur demande de la main d'oeuvre pour produire de la valeur ajoutée. Nous devrions donc dire : demande d'émploi et offre de main d'oeuvre

Message par **hexapoda** » mercredi 9 mai 2007, 17:32

exactement correct ...

Message par **littlebigfly** » vendredi 11 mai 2007, 8:49

Mieux vaut être plombier ou carreleur, et je ne plaisante pas, ce sont des métiers dont on aura toujours besoin, et très bien rémunérés!!!

Message par **genievre** » vendredi 11 mai 2007, 9:04

Tout à fait !!

Message par **Dom'** » vendredi 11 mai 2007, 17:22

Cerdo a écrit :ya quand même des conventions collectives alors l'alternative est de ne pas déclarer ses diplômes les plus hauts au moment de l'embauche

Les conventions collectives qui donnent de manière très fine un niveau de classification (et par conséquence de rémunération) en fonction du diplôme ou du niveau universitaire ne sont à ma connaissance pas légion, et comme beaucoup d'ex-collègues impliqués professionnellement dans le recrutement, je ne vois pas franchement l'intérêt de ce genre de gymnastique...

J'ai beaucoup recruté (ex-chasseur de têtes et ex-DRH) et c'est vrai que l'on hésite à surdiplômer les postes, ce qui est toujours facteur d'insatisfaction de leurs titulaires : on n'embauchera jamais un ingénieur pour un poste de technicien ou d'agent de maîtrise, ou comme je l'ai pourtant vu un DESS de gestion comme employé de bureau de base. Cela ne peut que capoter, même si ça dépanne l'un ou l'autre sur le moment. En revanche, lorsque l'on ouvre un recrutement à des profils universitaires, ou à des profils post-ingénieurs, il y a davantage de souplesse, et recruter un bac + 6 voire 7 plutôt qu'un bac + 5 sans forcément de contrepartie financière immédiate est une pratique courante. Je parle là pour le privé, car il est possible que dans certains environnements de l'Administration ou voisins, le salaire soit directement lié au diplôme (je n'en connais qu'un tout petit bout, où ce n'était pas du tout le cas). Quant aux heures sup gratis évoquées par Sat, il faut bien intégrer que leur point de départ, les 35 heures, est quelque chose de très virtuel chez les cadres.

Pour les plombiers et carreleurs, que comme ici on prend souvent comme contre-référence, les filières de formation sont courtes et les niveaux de diplôme sont peu nombreux : le CAP ou le BEP. Et la paye ne se fait pas seulement sur la compétence technique (les plombiers et carreleurs salariés sont plutôt mal payés) mais bien plus sur la capacité de gestion d'une micro-entreprise, le commercial, la qualité du contact client, la disponibilité, la capacité à trouver de bons exécutants, etc... Pas si simple, et pas toujours immérité

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