[Taxonomie] purpurascens crenatocostatus ou violaceus purpurascens?

Insectes à élytres, les scarabées, coccinelles, charançons, carabes, etc. forment l'ordre le plus diversifié au monde.

Animateur : Lysbeth d'Alys

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Piezo
Membre confirmé
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Message par Piezo »

Je n'ai pas de haine contre veto82 (pour l'instant), que je n'ai pas l'heur de connaître par ailleurs. Ceci dit je souhaitais m'élever contre la prédominance du génome 8-O Ceux qui soutiennent ça n'ont jamais pratiqué un minimum d'éthologie 8-)

Pas le temps de lire les derniers posts là :D
Et au-delà de 30 lignes, maintenant je coupe 8-O 8-O 8-O
PieZo 8-O
Ici normalement, une citation bien pédante me permet d'étaler mon inculture...
vanderbergh
Membre confirmé
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Localisation : Orne

Message par vanderbergh »

égalité , balle au centre :!: je pense à ce stade qu'il faudrait ouvrir un nouveau chapitre entièrement consacré à la cladistique et à la phylogénie, parce que avec ce genre de débat ici c'est se demander qui de l'oeuf ou de la poule a commancé et pour la majorité des gens qui viennent ici pour identifier leur photo c'est un débat qui ne donduit nul part :?
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Saturnin de la Poire
Ron-ron
Enregistré le : mercredi 11 mai 2005, 14:34
Localisation : Troupomey-Les-Deux-Eglises

Message par Saturnin de la Poire »

veto82 a écrit :On définit en général une espèce biologique comme un groupe de population (ou une population toute seule) dont les membres, dans la nature (exit les hybrides d’élevage), peuvent produire une progéniture féconde et ce sans altération de la fertilité au fil des générations (donc exit les hybrides qui donnent quelques descendants et dont la souche s’éteint en deux ou trois génération), les uns avec les autres et non avec les membres d’autres espèces.
Après quelques recherche, voici le concept d'espèce selon Ernst Mayr : "La définition la plus communément citée est due à Ernst Mayr. Selon cette définition, qui est celle du concept d’espèce biologique (ou espèce isolée), les espèces sont des « groupes de populations naturelles, effectivement ou potentiellement interfécondes, qui sont génétiquement isolées d’autres groupes similaires ». Mais comme on trouve de la reproduction asexuée (ou une parthénogenèse) aussi bien chez les animaux que chez les végétaux et dans presque tous les groupes d'animaux (poissons, reptiles, batraciens, insectes), le concept d'espèce ne peut plus être lié à l'interfertilité."

ce qui signifie que d'après cette définition, la morphologie n'est utilisée que secondairement et ce que lorsque la mixiologique n'existe pas.

Ainsi, pour la très très grande majorité des espèces, la morphologie ne définit pas l'espèce, mais comme elle est en partie déterminée par l'héritage parental (génôme), elle permet de les caractériser.

Ce qui me permet de retomber sur mes pattes : la morphologie n'est pas la cause de l'établissement de l'espèce, mais une conséquence dans un groupe populationelle. Elle ne peut donc servir qu'à décrire, mais pas à définir son statut qui devra être confronté à l'interfécondité
Sat'

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veto82
Membre
Enregistré le : vendredi 30 juin 2006, 23:48
Localisation : Thionville, Sarrebourg, Nancy, Liège, Louvain la neuve et Sarreguemines et oui tout cela

Message par veto82 »

Oui l’existence de reproduction sexuée est une grande faiblesse de la reproduction de Mayr l’autre faiblesse de cette définition de 1942 est le terme « potentiellement », il a donc été éliminé de la définition en 1969 et en 1981 il a rajouté la notion de niche écologique dont je n’ai pas parlé non plus (commencez pas a raler je ne le ferais pas).

Saturnin a dit
Ainsi, pour la très très grande majorité des espèces, la morphologie ne définit pas l'espèce, mais comme elle est en partie déterminée par l'héritage parental (génôme), elle permet de les caractériser.
C’est exactement ce que je me tue à dire depuis le début : ce n’est pas parce que les pattes sont rouges que c’est une espèce (un génotype) différente mais c’est peut être parce que le génome est différent que les pattes sont rouges et si tel est le cas on peut caractériser ce génotype entre autre par les pattes rouges.

Et au passage la tu ne tombe un peu en désaccord avec Piezo qui dit :
« je souhaitais m'élever contre la prédominance du génome
».

Ce n’est donc pas une définition de l’espèce (à quelques nuances près ) sur laquelle on est pas d’accord mais plutôt mais sur la méthodologie utilisée pour décrire des taxa. Je répète qu'avec mes formes je ne décris pas de taxon mais je fais des phéna (sur hypothèse génétique)… Ce sont des outils pas des explications.
Pour valider mon hypothèse la encore désaccord : pour moi le critère mixiologique a une importance certaine mais n’est pas toujours fiable. J'essaye de tenir compte de tous les indices que peuvent donner les différentes disciplines et n’en négliger aucun (je n’utilise pas les algorithmes de Sokal et de Doyen de la méthode numérique(qui est de plus en plus utilisée)) ! Pour moi c'est une méthode plus complète car elle intègre plus de données

Normalement ca fais 21 lignes donc pas de diarrhée chez les lagomorphes et chez les rongeurs :lol:
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Saturnin de la Poire
Ron-ron
Enregistré le : mercredi 11 mai 2005, 14:34
Localisation : Troupomey-Les-Deux-Eglises

Message par Saturnin de la Poire »

en fait non, je ne suis pas réellement en total désaccord avec PieZo en dehors de son odieuse interrprétation du genre Poecilus :lol:

Il s'avère que quand je parle de génome, je ne parle pas d'étudier les séquences de codage mais de savoir ce qui, dans un phénotype, est un iquement induit par ce génôme et qui donc ne peut varier. La part environnementale étant elle, par essence, plastique. Après , les histoire de "distance génétique", c'est de la phylogénie, ça m'intéresse beaucoup moins.

Dans la mesure ou on identifie une série de caractères qui sont l'expression du génôme, on peut faire des études scientifiques sans PCR (pour faire simple : étudier le brin d'ADN au niveau moléculaire)

Mais pour avoir bien tourné et retourné la question cette semaine, j'en suis arrivé à cette conclusion : ce qui me choquait dans ton discours c'était l'idée qu'une espèce pouvait être définie par de la morphologie, alors que cette morphologie ne permet que de reconnaître l'espèce, pas de la définir. Cause, conséquence.
Sat'

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Frac
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Enregistré le : dimanche 17 décembre 2006, 21:39
Localisation : Bussigny, Suisse

Message par Frac »

Dis donc Sat' t'en connais beaucoup toi d'espèce d'insecte qui ont été formellement définies par autre chose que la morpho ?? (même si phylosophiquement ton point de vue est juste, faut quand même regarder la réalité en face, chez les insecte les études d'interfécondité sont pas légion) :?
François C.
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dkeith
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Enregistré le : vendredi 29 avril 2005, 20:21
Localisation : Chartres (28)

Message par dkeith »

justement... des américains viennent de décrire un nouvel Aphodius ibére sur ses chromosomes....
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Petit Schtroumpf
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Enregistré le : dimanche 7 mars 2004, 13:00
Localisation : Marseille peuchère !

Message par Petit Schtroumpf »

dkeith a écrit :justement... des américains viennent de décrire un nouvel Aphodius ibére sur ses chromosomes....
Waw ! Génial, faudra un séquenceur de poche pour mettre des noms maintenant. :roll:
Sylvain
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Saturnin de la Poire
Ron-ron
Enregistré le : mercredi 11 mai 2005, 14:34
Localisation : Troupomey-Les-Deux-Eglises

Message par Saturnin de la Poire »

Frac a écrit :Dis donc Sat' t'en connais beaucoup toi d'espèce d'insecte qui ont été formellement définies par autre chose que la morpho ?? (même si phylosophiquement ton point de vue est juste, faut quand même regarder la réalité en face, chez les insecte les études d'interfécondité sont pas légion) :?
certes... mais on était parti sur la définition de l'espèce.
C'est d'ailleurs parce que on ne s'est pas trop occupé de cette considération autre que morphologique que dans certains groupes c'est le bordel et qu'il faille remanier tout cela

ah Frac, j'aime quand tu apporte subtilement de l'eau à mon moulin :wink:
Sat'

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Biopmer
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Enregistré le : lundi 9 octobre 2006, 19:49
Localisation : Provence

Message par Biopmer »

C'est le progrès, coco !! Mais n'est ce pas déjà la cas pour une courtilière? :Gryllotalpa septemdecimchromosomica Ortiz 1958

(J'édite de message qui répondais au petit bonhomme bleu)
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