Biopmer a écrit :Gryllotalpa septemdecimchromosomica Ortiz, 1958 et qui la différencie de
G. gryllotalpa ?
Sans compter qu'il y a aussi
G. octodecim, G. quindecim, G. sedecim, G. viginti et G. vigintiunum tous décrits en 1979 et 1991, par le(s) même(s), je vous l'accorde ! A moins que ce ne soit que des élucubrations ??

Ah je l’attendais avec impatience celui la ….
J’ai déjà dis sur un autre post que le caractère caryotypique et chromosomique était parfois trop peu précis : exemple : chez les Drosophiles de Tahiti (c’est valable entre plusieurs espèces) et d’Europe les bandes que l’on observe sur les chromosomes polyténiques (ce sont de gros chromosomes qui présentent une alternance très caractéristique de bande claires et sombres) sont strictement semblables alors que ces mouches ne se croisent absolument pas et même en labo.
Par contre d’autres fois c’est un critère trop précis : exemple : chez l’isopode
Jaera syei on observe au niveau du caryotype (en plus du trivalent sexuel qui est toujours la) 13 bivalents sur les cotes d’Allemagne du Nord, 12 en Hollande, 11 dans le Boulonnais, 10 en Bretagne, 9 du coté de Nantes et 8 a Biarritz… cela ne les empèches pas de se reproduire entre eux et les desendants de sont pas tout bizares. A propos cela ne correspondrait il pas a ta définition du cline (un caractère variable le long d’un axe géographique)???
J’aime que l’on apporte subtilement de l’eau à mon moulin
Autre chose (si on se borne à étudier l’espèce et que l’on oublie les ssp.), vérifier le caractère mixiologique et verifier la fécondité de la descendance oui mais il faut le faire in natura pour s’écarter des artefacts de labo dont j’ai parlé. Et dans ce cas les populations de deux iles séparées ne se croisent pas donc pas in natura donc espèce différente donc faiblesse de ce critère pour définir de façon absolue une espèce. Il faut donc regarder d’autres critères la mixiologie est un argument de poids mais elle ne fait pas tout.
Pour déterminer la partie du phénotype induit par le génome je souhaite bonne chance car les essais pour la déterminer jusqu'à maintenant ça marche pas fort
Enfin la PCR (amplification en chaine par la polymérase) ne fait qu’amplifier (multiplier) un fragment d’ADN donc si tu ne fait pas un Southern blot derrière tu ne verras pas grand-chose
Comme tu disais cela Sat
il est des approximation dans ton discours qui sont assez gênantes
Je n’allais pas laisser passer celle-ci (j’en ai déjà laissé passer d’autres) c’est de bonne guerre
Veto82
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