tom a écrit :ca se voit que tu ne travailles pas dans un bureau d'étude, les "clients" (CG, diren, rff et cie) ne se soucient généralement que des espèces protégées, inscrites en Annexes de la DH ou des espèces en listes rouges ou déterminantes ZNIEFF....
et alors ??? ce n'est pas parce que le client veut qu'il est le roi!
je pense qu'ils vont devoir très très vite intégrés ce que veut dire la biodiversité : ce ne sont pas que des listes de bêtes protégées et les espèces parapluies non plus.
certains ont heureusement une vision plus large en incluant déjà lépido et orthoptères (parfois quelques coléos)
pour les voir, ces espèces (que ce soit des insectes, des oiseaux ou des plantes), ce n'est certainement pas avec 3 jours de terrain que çà suffit ...
je crois que les protocoles des bureaux d'étude sont
justement bien trop légers en rapport avec leur sujet d'études.
je me demande même si ce n'est pas volontaire ?
la
phénologie des espèces est totalement ignorée : soit il y a contact soit il n'y en a pas ! si tu passes une semaine avant les
émergences , hop pas vu pas pris. et encore je vais taire les plantages dans les identifications.
l'absence de contacts ne veut pas dire absence de l'espèce dans le milieu.
et en terme d'abondance et de densité : c'est bien pire encore.
une espèce commune une année peut être
cryptique l'année précédente ou suivante : tiens pour exemple avec mes batteries de pièges je viens de détecter plus de dix nouvelles espèces de carabiques par rapport à l'an dernier, certes dans des proportions faibles mais quand même !
et autre chose : encore faut-il savoir comment chercher !
si tu n'as pas la bonne méthodo pour "contacter", tu ne "contacteras" jamais et hop encore à la trappe (que çà soit du commun ou du rare ou du protégé).