Pour tout ce qui est petit ou ne doit pas être apprécié en volume, je les monte dans l'Euparal, une résine de montage microscopique dont la recette a plus de 100 ans (et qui est difficile à se procurer !).
L'idée est de les
observer par transparence (diascopie) pour pouvoir les photographier au microscope.
Pour éviter la galère d'avoir des préparations sur lame éloignées des imagos en collection, j'utilise des petites paillettes transparentes (que je découpe à la main sur les couvertures de rapports variés) qui sont piquées sous l'insecte. La préparation est mise dans une goutte d'Euparal, sans rien au-dessus.
L'Euparal présente trois énormes avantages que les équivalents ne présentent pas à mon avis :
-Il est soluble dans l'alcool 95, ce n'est donc pas un polymère, ce qui permet de redissoudre d'anciennes préparations sans problème si on veut séparer des pièces ou changer l'orientation.
-Il rend, à la longue, transparentes les parties les moins sclérifiées (un inconvénient sur le très long terme ? Je ne sais pas).
-Il est long à durcir (6h à 24h suivant l'épaisseur) ce qui permet de repositionner les pièces comme on veut en cours de séchage.
Inconvénient (commun à tous les milieux de montage) un seul angle d'observation est autorisé,
quand une pièce doit être observée en volume, il vaut mieux la coller à sec.
Les pièces trop grosses ou trop épaisses nécessitent beaucoup d'Euparal, qui finit par former des lignes de cassure, mais c'est également vrai pour les autres milieux.
