Entomofou, qui s'était tout d'abord planté sur cette affaire a écrit :Le premier est clairement une femelle (13 articles antennaires et 7 segments au gastre), tandis que le second est un mâle (12 articles, 6 segments).
- (L'erreur a été corrigée depuis)
C'est juste l'inverse ! Il faut bien se rentrer ça dans la tête ! C'est valable pour la plupart des Apoidea et des Vespoidea.
Donc les apophyses, tu les vois chez le mâle, qui a aussi les derniers articles des antennes élargis, légèrement creusés en dessous.
Si tu vois des ailerons de requins, étroits en vue de dessous, on élimine
sinuata non plus seulement pour des critères de répartition, mais parce qu'il n'a rien en VI (tout à l'heure, j'ai écris V par erreur, moi aussi je me plante parfois !)
On élimine
oculata et
tarsata qui ont plutot une lamelle large vue de dessous , ou une sorte de plate-forme en quart de cercle.
Nous reste donc celui que nous soupçonnions depuis le début:
Bembix rostrata (Linnée, 1758)
(Il y a d'autres Bembix, mais commençons doucement, il sera temps d'en parler quand tous ceux qui s'y interessent sauront reconnaître
rostrata, tarsata, oculata et olivacea)