Je recherche des informations sur des lépidoptères français étant toxiques (pour leurs éventuels prédateurs).
J'ai entendu dire que l'Apollon l'était... Est-ce vrai? En effet ces ocelles rouges pourraient le confirmer, mais je ne trouve pas d'info à ce sujet...
Chez les écailles et zygènes je vois qu'il y en a des toxiques, mais en connaissez vous d'autres? Notamment chez les rhopalocères?
Je ne crois pas que les rhopalocères sont toxiques néanmoins il faut se méfier de certaines chenilles notamment celle de grandes tortue ou une année j'ai du les déplacer de mon cerisier car les poils peuvent infliger des piqûre comparable à de l'ortie (un peu moins puissant mais gratte fort).
Pas à ma connaissance d'ailleurs chez beaucoup d'espèces les ocelles ne sont pas un avertissement de toxicité mais pour leurrer un prédateur en pensant que c'est un plus gros animal comme un chat cela dissuade en général les volatiles de venir le manger ou dans certains cas ces ocelles ont un autre effet c'est de forcer l'animal à frapper cette zone qui n'est pas vitale pour que le papillon puisse s'enfuir.
Chez nos papilio les queues aux extrémités servent encore de leurre et inciter en cas d'attaque encore une fois que le prédateur s'attaque à ces queues.
Chez d'autres espèces (morio vulcain azurés...) qui sont certes vivement colorés referment leurs ailes en cas de menace directe pour se fondre dans le décors.
Les zygènes sont connues pour leur toxicité, liée à des composés glucosides cyanogéniques absorbés par leurs chenilles pendant la vie larvaire.
Pour répondre à ta question, parmi les rhopalocères européens toxiques, il y nos 2 Danainae, Danaus chrysippus et Danaus plexippus, occasionnels dans nos contrées (le premier se reproduit sur le pourtour méditerranéen cependant).
Il me semble bien me rappeler que les Parnassius ont un goût très désagréable voire toxique pour les oiseaux.
Si je ne dit pas de bêtises, les piérides sont pas très attractives pour les prédateurs voire ont un goût pas terrible (jamais essayé) sinon i'a des infos à la page 42 du "Papillons de jour de France, Belgique et Luxembourg et leurs chenilles" de Tristan Lafranchis de la collection parthénope.
Bye
En entomologie comme au rugby tout est dans la minutie.