Loopings...
Animateur : Bertrand P
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- Enregistré le : mercredi 21 juillet 2010, 17:41
- Localisation : castelnau chalosse ( landes sud )
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Pas de photos à l'appui. Une question par rapport aux gomphes et plus particulièrement sur les graslin ou flavipes. Les loopings qui servent à chasser les femelles sont-ils réservés à une seule sous espèce de gomphes ou pas, selon vous? Je ne les ai vus que sur un certain site, et sur ce site, je vois principalement deux sous espèces de gomphes.
olivier
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C'est malin ce genre de question
2 espèces que je n'ai jamais vues en vol.
Et je n'ai jamais vu de gomphes faire des loopings, non plus


Et je n'ai jamais vu de gomphes faire des loopings, non plus


Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on n'est pas surpris de penser ce qu'on pense.
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Comme Benoit 

Dom
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Jamais vu les loopings, non plus! ;)
chwett
L'erreur nous fait grandir!
L'erreur nous fait grandir!
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- Enregistré le : mardi 12 juin 2012, 11:34
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Itou pour graslinii et flavipes, jamais vus
En revanche, quand tu parles de "looping", tu parles de quel mouvement exactement ?
Parce-que j'ai souvent vu des Aeshna grandis faire des vrilles pour chasser. La rotation se fait donc autour de l'axe dans le sens de la longueur du corps.

En revanche, quand tu parles de "looping", tu parles de quel mouvement exactement ?
Parce-que j'ai souvent vu des Aeshna grandis faire des vrilles pour chasser. La rotation se fait donc autour de l'axe dans le sens de la longueur du corps.
Le caméléon n'a la couleur du caméléon que lorsqu'il est posé sur un autre caméléon. (F. Cavanna)
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- Membre confirmé
- Enregistré le : mercredi 21 juillet 2010, 17:41
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Me voilà bien...Bon, pour le mouvement, c'est comme les montagnes russes ou d'un autre pays d'ailleurs. Avec une accélération quand le gomphe descend en piqué dans la vallée pour débusquer une femelle, la faire sortir du bois. Pour remonter ensuite et ainsi de suite. Vous voyez ou pas? Comme une ondulation. Ce n'était pas la première fois que j'assistais à ce drôle de vol. J'ai passé quelques minutes à observer ces mâles qui ne se posaient jamais. C'était en début d'après-midi. Et je n'ai jamais vu ça chez d'autres libellules en chasse, en recherche de femelles. La prochaine fois, je filme.
olivier
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Jamais remarqué ce dont tu parles, les saisons passées et cette année, il me reste à les voir
Alain

Alain
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- Membre confirmé
- Enregistré le : mardi 12 juin 2012, 11:34
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D'accord, ça n'est donc pas le même mouvement que celui des Aeshna. Celui que tu décris me faire pense à des festons de rapace. Je serais très curieux de voir ça 

Le caméléon n'a la couleur du caméléon que lorsqu'il est posé sur un autre caméléon. (F. Cavanna)
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- Enregistré le : mercredi 21 juillet 2010, 17:41
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Bon, j'ai compris, je fais encore un bide avec mon histoire de loopings. Je vous apporterai des pièces à conviction bientôt. Merci quand même. Et à tout bientôt... 

olivier
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- Membre confirmé
- Enregistré le : lundi 5 novembre 2007, 20:35
Loopings...
Il semblerait (je dis bien il semblerait) que les vrais loopings (avec retournement en virage serré) soit difficiles voire impossibles aux libellules. Par contre ce qui est impossibke pour un hélicoptère piloté par un homme (c'est possible avec un modèle réduit mais si on l'appliquait avec un homme à l'intérieur l'accélération serait telle que il perdrait connaissance) est possible pour les libellules à savoir un retournement à 360 en virant sur l'aile, par une modif de la géométrie de vol (de brusques accélérations, et des pauses dans des positions étranges (ailes en surextension, vrillées à l'extrême) il leur est possible donc de se retourner sur place. Pour ça les ailes battent à l'unisson en même temps et le système agit alors que deux super ailes coordonnées avec des mouvements plus libres que ceux délivrés habituellement pour avancer. Lors de ces manoeuvres les muscles sont mis à rude épreuve car la position d'insertion basale est soumise à des flux inhabituels. Mais pas de panique comme les bords d'attaques sont renforcés il n'y a aucun péril en la demeure.
L'autre manoeuvre qui ressemble à celle là est le virage sur l'aile en tonneau, l'animal modifie la géométrie de vol en intégrant de petits retard dans les battements de ses ailes, Ces petits retards sont totalement contrôlés puisque c'est en modifiant la pression des muscles sur les insertions des ailes donc par un processus nerveux. Ensuite le travail duthorax , celui-ci va se tourner de façon a déséquilibrer tout l'ensemble (le tout totalement contrôlé puisque la libellule garde sa vision fixée sur l'horizon et jamais trop loin puisque les oscillations des ailes permettent de contrôler la force centrifuge). Et c'est comme ça qu'elles font des tonneaux.
Pour les montagnes russes, c'est plus aisé pour elles, elles battent des ailes en accentuant l'angle d'attaque à la plongé (en downstroke)en accentuant la pression sur les muscles ce qui a pour effet de diminuer la sustentation donc la portance et d'augmenter la propulsion (résultat, perte d'altitude, le nez pique et on accélère puisqu'on brasse plus d'air vers l'arrière).
Un petit film sympa pour comprendre labase :
https://www.youtube.com/watch?v=oxrLYv0QXa4
La séquence du libellulidae qui emploie le vent est fascinante. Espèce qui peut se le permettre puisque les ailes postérieures sont très larges.
Voilà ce qui est possible pour nos filles de l'air, rappelons que le poids de leur muscles alaire atteint 40% du poids total du corps! c'est à ces conditions que les libellules sont devenues des engins incroyablement sophistiqués. Pourtant elles sont moins complexes que les insectes plus dérivés comme les hyméno et surtout les diptères. Mais les ailes indépendantes donnent aux libellules des avantages que d'autres n'ont pas.
Sinon il y a celui-ci toujours d'actualité avec les commentaires de l'innénarable Jean Marie Pelt. La série des inventions de la vie qui était un des rares moment ou je regardais la tv quand j'étais plus jeune. Regarder à partir de 3:31.
Commentaire vulgarisé mais bon tout de même.
Avec des images de Georg Ruppell, ah les Ruppell!
http://www.dailymotion.com/video/xegnvv ... layrelon-1
et en meilleure résolution avec des outils modernes (les ruppell tournaient en 35 mm à l'époque avec des caméra ultra rapide).
https://www.youtube.com/watch?v=a8RQV_Dah-8
Décollage de l'Anax, ce qui est intéressant c'est qu'on le voir tourner la tête!, il regarde la direction dans laquelle il va aller. Puis les ailes se mettent en route et dans les décollages elles battent toutes les 4 en même temps. Dans la séquence de virage on voit très bien le travail duthorax qui tourne alors que la tête reste fixe.
L'autre manoeuvre qui ressemble à celle là est le virage sur l'aile en tonneau, l'animal modifie la géométrie de vol en intégrant de petits retard dans les battements de ses ailes, Ces petits retards sont totalement contrôlés puisque c'est en modifiant la pression des muscles sur les insertions des ailes donc par un processus nerveux. Ensuite le travail du
Pour les montagnes russes, c'est plus aisé pour elles, elles battent des ailes en accentuant l'angle d'attaque à la plongé (en downstroke)en accentuant la pression sur les muscles ce qui a pour effet de diminuer la sustentation donc la portance et d'augmenter la propulsion (résultat, perte d'altitude, le nez pique et on accélère puisqu'on brasse plus d'air vers l'arrière).

Un petit film sympa pour comprendre la
https://www.youtube.com/watch?v=oxrLYv0QXa4
La séquence du libellulidae qui emploie le vent est fascinante. Espèce qui peut se le permettre puisque les ailes postérieures sont très larges.
Voilà ce qui est possible pour nos filles de l'air, rappelons que le poids de leur muscles alaire atteint 40% du poids total du corps! c'est à ces conditions que les libellules sont devenues des engins incroyablement sophistiqués. Pourtant elles sont moins complexes que les insectes plus dérivés comme les hyméno et surtout les diptères. Mais les ailes indépendantes donnent aux libellules des avantages que d'autres n'ont pas.
Sinon il y a celui-ci toujours d'actualité avec les commentaires de l'innénarable Jean Marie Pelt. La série des inventions de la vie qui était un des rares moment ou je regardais la tv quand j'étais plus jeune. Regarder à partir de 3:31.
Commentaire vulgarisé mais bon tout de même.
Avec des images de Georg Ruppell, ah les Ruppell!
http://www.dailymotion.com/video/xegnvv ... layrelon-1
et en meilleure résolution avec des outils modernes (les ruppell tournaient en 35 mm à l'époque avec des caméra ultra rapide).
https://www.youtube.com/watch?v=a8RQV_Dah-8
Décollage de l'Anax, ce qui est intéressant c'est qu'on le voir tourner la tête!, il regarde la direction dans laquelle il va aller. Puis les ailes se mettent en route et dans les décollages elles battent toutes les 4 en même temps. Dans la séquence de virage on voit très bien le travail du