J'ai beau être encore peu familier des détails anatomiques, mais là il n'y a pas que les pattes qui posent problème : la lame vulvaire peu présente fait penser à méridionale, les lignes assez larges au niveau des sutures thoraciques à striolatum... Assez chimérique tout ça
Laisse nous t'dire que tu t'prépares des nuits blanches... Des migraines... Des "nervous breakdown", comme on dit de nos jours.
Audiard Les tontons flingueurs
Je rejoins Nervous sur la lame vulvaire qui donne plutôt meridionale.
En même temps, la coloration des sutures thoraciques est tout de même bien prononcée, du moins plus prononcée que ce que j'ai pu voir chez meridionale.
Et en même temps, Pierre pense que c'est striolatum , ce qui est un indice fiable généralement
Vous pensez qu'on peut trancher là ?
Le caméléon n'a la couleur du caméléon que lorsqu'il est posé sur un autre caméléon. (F. Cavanna)
Mon argument principal ne repose que sur les critères thoraciques, la lame vulvaire pouvant être peu visible...Les pattes sont en effet atypiques mais je mettrai ça sur le dos de la variabilité. Il aurait fallu une vue par dessous pour trancher.
Je suis déjà tombé sur un S. meridionale avec des sutures thoraciques aussi bien marquées.
En revanche, concernant les pattes, je n'avais jamais vu ça.
J'ai eu exactement la même approche que Pierre quand je l'ai déclarée comme S. striolatum sur la base locale de la L.P.O.
C'est une jeune, voire très jeune, donc la lame vulvaire de toute façon peu visible serait peu significative (j'ai fait des photos hier de lame vulvaire de femelle S. danae pour montrer sa caractéristique; elle n'arrêtait de la bouger, parfois plaquée sous l'abdomen, parfois largement ouverte...).
Comme même avec les pattes j'avais un doute j'ai repris mes photos de femelles S. striolatum immatures et le pattern thoracique colle parfaitement , épaisseur des lignes et disposition exacte.
Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on n'est pas surpris de penser ce qu'on pense.
Olivier, depuis quelques années nous avons une petite population sur un étang forestier, sans doute un petit groupe de migrateurs qui a trouvé le coin plaisant. Malheureusement je n'en ai vu aucun hier sur cette petite pièce d'eau dont le niveau est très bas.
Par contre à 5 km il y en a une autre petite population, une vingtaine, dans une ancienne sablière. Avec un couple de L. albifrons!
Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on n'est pas surpris de penser ce qu'on pense.