[Saprinus aegialius] Saprinus du Coscione

Bonjour,
Pour cet exemplaire :

Strie frontale présente au moins près des yeux
Tête ponctuée
Front non séparé du clypéus par une carène

donc genre Saprinus

après le dessin des élytres m’amène à Saprinus (Saprinus) aegialius

J'espère que j'ai bon car sinon il va falloir que je décolle la bestiole pour voir les stries du prosternum

Frédéric Lacoste : France : Quenza : 20122 : 16/07/2014
Altitude : 1520 m - Taille : 3,2 mm
Réf. : 195487

Frédéric Lacoste : France : Quenza : 20122 : 16/07/2014
Altitude : 1520 m - Taille : 3,2 mm
Réf. : 195488

Bonjour,
Je te suis sur Saprinus aegialius. (dessin des élytres). Je sens que Michel n'est pas loin... A plus tard.

Oui en effet je ne suis pas loin, grâce à Robert et à Frédéric je peux "m'endormir sur les lauriers", l'heure de ma retraite va bientôt sonner

Pas vraiment, je suis là encore pour un bout de temps et donner des suggestions histérodologiques !
Bravo, la photographie vue de dessus donne une vision parfaite de l'espèce, rien à redire sur la qualité de ce post

-Saprinus (Saprinus) aegialius Reitter [in Brenske & Reitter], 1884. [=incognitus Dahlgren].
L'espèce est méridionale, remonte vers le Nord difficilement, peut-être jusqu'au Sud de la Bretagne par le littoral... Pas rare en Méditerranée.
-Pas de doute les amis, en raison des points confluents sur les élytres, il n'est point besoin d'entreprendre une vérification d'édéage. Pour séparer aeneus de l'aegialius, il faut justement vérifier la ponctuation élytrale qui diffère sensiblement entre les deux espèces, je pense que ce caractère distinctif n'était pas perçu avant mon travail sur le genre Saprinus Er. en 1997.

Merci à vous deux pour la confirmation

Par contre cela va être bientôt la déprime

car il ne me reste plus qu'une espèce de Saprininae à déterminer et après je n'ai plus rien me mettre sous la dent. Il va falloir vite trouver d'autres espèces car je suis devenu à croc.

C'est simple mon cher Frédéric, il faut demander à des collègues de te faire voir des Histérides, et promettre des identifications !
En cas de doute, je suis toujours là

Bonjour,
Michel, ce n'est le moment de la retraite, au contraire. J'ai comme l'impression — peut-être parce que je m'y intéresse plus souvent — que les amateurs d'histeridae sont un peu plus nombreux.(sans compter ceux, dont je suis, qui s'intéressent à l'ensemble des coléoptères ou presque).Frédéric, à bientôt !

Généralement, on ne peut pas pousser un naturaliste à se spécialiser dans une famille que l'on a choisi soi même, en l'occurrence les Histeridae.
Cela vient du fond du cœur, par des chemins semés d'embûches et ne pas brusquer la nature des choses.
Puis, les connaissances se rencontrent entre spécialistes pour finalement être des amis inébranlables.
--"Petite pensée du jour de Michel"--

Le Monde des insectes