Les espèces qui pourraient régresser du fait de la pollution sont par exemple
Coenagrion mercuriale et
Ceriagrion tenellum. Mais globalement dans la Drôme, j'ai plutot l'impression de les rejets directs dans la nature diminuent. J'ai donc rien noté l'alarnant sur ces libellules.
Je pense a priori que les espèces qui ont le plus de difficulté sont les espèces très spécialisées dans un type de milieu. De ce point de vu, j'ai tendance à mettre le doigt sur les
milieux temporaires humides. Dans les Drôme, toutes les espèces de ces zones humides sont rares, et me semble-t-il menacées :
- - Lestes barbarus
- Lestes dryas
- Sympetrum flaveolum
- Sympetrum pedemontanum
- Aeschna affinis
Pour
L. dryas et
S. flaveolum, c'est vraiment marqué puisque nous n'avons quasiment plus de données depuis 10 ans. Il faut y voir un modification des pratiques de gestion des proprétaires des plans d'eau qui "luttent" pour avoir des plan d'eau permanents et qui font des lacher des poissons ou d'écrevisses exotiques. Il y a une situation comparable pour certains crapauds rares comme les pélobates.

Faton Jean-Michel : France : 31 12 2006 : Drôme : 26
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ref:16495
Répartition de
Sympetrum flaveolum dans la département de la Drôme
La situation est encore plus préoccuppante pour le
Lestes macrostigma qui est une espèce des milieux temporaires ET saumâtres. Cette espèce semble très menacée dans tout le bassin méditerranéen du fait de l'abandon de l'élevage extensif et des aménagements pour la chasse.
Cela m'amene à dire qu'il ne suffit pas de protéger les zones humides, il faut également bien les gérer, notamment sur le plan hydraulique ...
Merci pour vos temoinages et en espérant d'autres réactions,
JM
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L’Animalcule Libellule, Bidule des Campanules, Copule dans la Canicule, au milieu des Fuligules. Son Ovule Tintinnabule, il ne lui manque pas une Virgule.