piège-chalut
Animateur : alastor
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piège-chalut
Avec mes excuses à ceux qui connaissent déjà la technique (j'enfonce peut-être des portes ouvertes).
Je viens de découvrir la photo, et j'ai trouvé l'idée intéressante.
On ne voit pas les détails, et je me demande s'il y a un collecteur au fond.
En tout cas, l'engin doit être assez facile à réaliser. Quelqu'un a-t-il déjà essayé ?
http://www.dermestidae.com/Autokescherfahrt.html
La page suivante donnne des explications en allemand - je n'y comprends rien. Quelqu'un pourrait-il se dévouer, sinon pour une traduction, du moins pour un résumé ?
http://www.dermestidae.com/Beifahrerkescher.html
Merci.
Dimitri
Je viens de découvrir la photo, et j'ai trouvé l'idée intéressante.
On ne voit pas les détails, et je me demande s'il y a un collecteur au fond.
En tout cas, l'engin doit être assez facile à réaliser. Quelqu'un a-t-il déjà essayé ?
http://www.dermestidae.com/Autokescherfahrt.html
La page suivante donnne des explications en allemand - je n'y comprends rien. Quelqu'un pourrait-il se dévouer, sinon pour une traduction, du moins pour un résumé ?
http://www.dermestidae.com/Beifahrerkescher.html
Merci.
Dimitri
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Il y a une traduction anglaise (lien sous la photo) qui est peut-être plus accessible?
Cécile
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Avec Babelfish, ici : http://babelfish.altavista.com/tr , on peur obtenir une traduction approximative qui permet de se faire une idée.
Il suffit d'entrer dans la zone "Traduire une page Web" l'adresse de la page web à traduire, puis de sélectionner les langues source et cible et d'appuyer sur le bouton Traduction. Cela ne prend que quelques secondes.
Dom.
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Dom.
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Elle est annoncée, mais le lien n'a pas l'air de marcher.Cécile B. a écrit :Il y a une traduction anglaise (lien sous la photo) qui est peut-être plus accessible?
A partir de l'allemand, le résultat est monstrueux.Dom' a écrit :Avec Babelfish, ici : http://babelfish.altavista.com/tr , on peur obtenir une traduction approximative qui permet de se faire une idée.
Il suffit d'entrer dans la zone "Traduire une page Web" l'adresse de la page web à traduire, puis de sélectionner les langues source et cible et d'appuyer sur le bouton Traduction. Cela ne prend que quelques secondes.
Cependant, j'ai trouvé une traduction complète en russe, dont je vais me servir pour vous présenter une synthèse.
Je m'y mets, à bientôt,
Dimitri
Modifié en dernier par Dimitri GEYSTOR le jeudi 9 mars 2006, 11:11, modifié 1 fois.
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C'est curieux, car j'y accède sans problème.Dimitri GEYSTOR a écrit :Elle est annoncée, mais le lien n'a pas l'air de marcher.
http://www.dermestidae.com/Autokescherenglisch.txt
Cécile
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Merci, ça me facilitera la tâche.Cécile B. a écrit :C'est curieux, car j'y accède sans problème.Dimitri GEYSTOR a écrit :Elle est annoncée, mais le lien n'a pas l'air de marcher.
http://www.dermestidae.com/Autokescherenglisch.txt
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Je disais simplement "approximatif", car je suis d'un naturel généreux !Dimitri GEYSTOR a écrit :A partir de l'allemand, le résultat est monstrueux.



Dom.
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Traduction (à partir des versions en anglais et russe) de l'article de Andreas Herrmann Autokescher und Beifahrerkescher
http://www.dermestidae.com/Beifahrerkescher.html
Les allemands connaissent bien les nombreux avantages qu'apporte, pour la collecte des insectes, la méthode du chalut auto-porté. Deux méthodes sont possibles : la nasse automatique, fixée sur la galerie, et le filet manuel, tenu par un passager.
La nasse automatique comprend, essentiellement, un anneau en métal fixé sur le toit du véhicule, de forme semi-circulaire d'environ 120cm de diamètre. Mais de nombreuses variantes existent en fonction de l'ingéniosité et de l'habileté des exécutants. Des ossatures quadrangulaires sont assez courantes. On fixe à l'arrière de cette ossature un sac en mailles fines, qui se rétrécit progressivement, pour aboutir à un sac de collecte de dimensions réduites. Le sac de collecte est généralement raccordé au sac principal par une fermeture à velcro, qui permet de changer facilement le sac de collecte sans toucher au reste du montage.
Le choix de la texture du filet est important : mailles assez fines pour retenir jusqu'aux plus petits individus (Ptilidae, par exemple), mais assez perméable à l'air pour éviter que se forment à l'entrée des turbulences qui repousseraient les insectes. Des fils de 0,1 mm d'épaisseur espacés de 0,2 mm donnent généralement satisfaction. La longueur de la nasse est calculée pour qu'à l'arrêt, ou lors de manoeuvres de la voiture, son extrémité ne traîne pas au sol, mais pende librement à l'arrière.
Les meilleures conditions météorologiques pour la collecte sont un temps légèrement couvert, une température supérieure à 20 °C, la collecte se faisant au crépuscule juste après le coucher du soleil. On obtient ainsi des prises maximales, pouvant donner en quelques heures plusieurs centaines de milliers d'individus, composées pour l'essentiel de très petits insectes, le volume total de la prise étant de l'ordre d'une balle de tennis.
Cette méthode est d'autant plus intéressante qu'elle permet souvent de capturer certaines espèces difficiles à obtenir par toute autre méthode, et l'on connaît même des spécimens qui n'ont jamais été capturés autrement. Sans parler de l'agrément de la méthode, la capture se faisant dans un agréable confort, climatiseur branché et radio en arrière plan.
On ne s'étonnera donc pas que de nombreux entomologistes enthousiastes veuillent tenter cette méthode de capture à l'occasion de leurs vacances. Même dans des régions où l'entomofaune a bien été répertoriée par les méthodes classiques, on peut s'attendre à ce que le chalut auto-porté livre quelques nouvelles espèces. Mais le principal inconvénient du chalut auto-porté est le poids et l'encombrement du dispositif. D'autant que chaque chalut doit être adapté exactement au modèle du véhicule qui le transporte, ce qui risque de poser un problème pour les voitures de location, et les voyages en avion pour se rendre sur le lieu des vacances.
Un de mes collègues coléoptéristes fait depuis quelque temps des essais de filet manuel pour passager. Son collecteur a un diamètre d'environ 100 cm, soit presque aussi grand qu'un chalut auto-porté fixe. Ce filet est tenu à la main par un passager (choisi pour sa force et sa constitution robuste). Il faut en effet passer l'engin par la fenêtre ouverte, maintenir son manche des deux mains sur la poitrine tout en le calant contre le montant arrière de la fenêtre. Le filet devant dépasser suffisamment de la fenêtre pendant la collecte, la vitesse ne dépassera pas généralement les 30 km/h (et sera fonction de la robustesse de l'opérateur). A comparer à la vitesse maximum de 50 km/h pour le chalut auto-porté. Vitesse à ne pas dépasser sous peine de turbulences à l'entrée du piège, qui refouleraient les insectes.
La méthode de l'opérateur-passager présente un avantage non négligeable pour le conducteur, qui n'a plus besoin de garder l'oeil rivé sur la compteur, En cas d'excès de vitesse, les grognement et les jurons du passager qui a de plus en plus de mal à retenir le filet auront vite fait de l'avertir. Le filet manuel présente aussi le risque de contact avec le sol en cas d'arrêt du véhicule. Ce qui sera d'autant plus gênant si son tissu fragile se prend dans des ronces ou des cailloux, ou atterrit dans des flaques d'eau.
Pour ces raisons le filet manuel doit rester assez court. Afin d'éviter que les insectes ne s'en échappent, mon collègue a modelé son extrémité en forme de nasse, ou piège à homards. Ainsi, la longueur du filet manuel se retrouve nettement inférieure à celle du chalut auto-porté.
Malgré ces améliorations, son modèle reste assez encombrant et difficile à transporter en raison de la rigidité du cadre collecteur et de son manche. Un autre de mes collègues a tourné ces difficultés en recourant à un cadre souple confectionné avec une chambre à air de bicyclette. Le filet est fixé à la chambre à air par une série de pattes en tissu cousues autour de son ouverture. On attache ensuite des brins de ficelle solide tous les 10 cm environ autour de la chambre à air, ces brins étant ensuite ramenés vers le centre, et noués ensemble, comme les rayons d'une roue de bicyclette. On fixera ensuite facilement à ce noeud central un bout en bois, un bâton ou autre poignée ad hoc, qu'on utilisera pour traîner le filet comme une manche à air sur le côté de la voiture.
Ce dispositif se démonte facilement, et se range dans un petit sac, pas plus encombrant ni lourd qu'une serviette de bain. Le seul autre objet indispensable est une petite pompe à vélo portative. Quant à la poignée dont il est question plus haut, elle est jetable, car remplaçable sur place. La chambre à air gonflable présente un avantage de plus sur un cadre rigide : en cas de manoeuvre soudaine (pour éviter un piéton, un panneau de signalisation ou autre obstacle), due à l'étroitesse de la voie ou à une distraction du conducteur, le passager manipulateur peut rabattre le filet sur la carrosserie sans crainte d'érafler la peinture.
Nous avons fait un essai comparatif simultané du chalut auto-porté et du filet-passager, à plusieurs reprises (dans la même voiture et au même moment). A chaque fois, le filet-passager a donné des résultats qualitativement et quantitativement meilleurs que le chalut auto-porté. Ceci est dû, en partie, au fait que la densité en insectes décroît en s'éloignant du sol, et aussi parce que de nombreux insectes restent à voler au plus près de la végétation et sont de ce fait mieux à portée du filet du passager qui peut être tenu à la limite des plantes.
Le filet-passager a permis de résoudre un autre problème qui se posait aux membres de notre club à Hambourg. Par le passé, quand nous organisions des sorties à l'étranger nous partagions un minimum de voitures pour réduire les frais ; naturellement, chacun d'entre nous souhaitait pouvoir accéder à un chalut auto-porté, mais les propriétaires des voitures se trouvaient toujours avantagés. A l'occasion de notre dernière excursion en Slovénie nous avons utilisé pour la première fois trois filets-passagers en plus des chaluts auto-portés habituels.
Nous sommes en train de construire des filets-passagers supplémentaires, pour arriver à des équipages de trois piégeurs par voiture : le propriétaire-conducteur et son chalut auto-porté, un passager et son filet à sa droite, et un autre passager et son filet à l'arrière, derrière le conducteur. Seul inconvénient : on se retrouve avec un véhicule qui, tous pièges déployés, occupe 4 mètres en largeur !
Enfin, il faut que je signale un autre ennui, propre aux régions où se pratiquent les sports équestres. En Basse-Saxe, où nous résidons, les randonnées à cheval sont particulièrement prisées. Il en résulte que les rencontres avec des cavaliers ou des attelages sont assez fréquentes, surtout dans les chemins forestiers assez étroits. Les chevaux réagissent nerveusement à tout objet inhabituel, et un gros filet claquant dans le vent sème facilement la panique. Il est donc sage, en cas de croisement, d'arrêter la voiture et de laisser largement passer l'animal. En cas de dépassement le choix est plus délicat : aller de l'avant en espérant que tout ira pour le mieux, ou prévenir le cavalier d'un petit coup d'avertisseur, au risque d'envoyer le cheval dans le sous-bois et son cavalier furieux dans l'ornière.
Traduction de Dimitri Geystor
http://www.macroscopies.com
http://www.dermestidae.com/Beifahrerkescher.html
Les allemands connaissent bien les nombreux avantages qu'apporte, pour la collecte des insectes, la méthode du chalut auto-porté. Deux méthodes sont possibles : la nasse automatique, fixée sur la galerie, et le filet manuel, tenu par un passager.
La nasse automatique comprend, essentiellement, un anneau en métal fixé sur le toit du véhicule, de forme semi-circulaire d'environ 120cm de diamètre. Mais de nombreuses variantes existent en fonction de l'ingéniosité et de l'habileté des exécutants. Des ossatures quadrangulaires sont assez courantes. On fixe à l'arrière de cette ossature un sac en mailles fines, qui se rétrécit progressivement, pour aboutir à un sac de collecte de dimensions réduites. Le sac de collecte est généralement raccordé au sac principal par une fermeture à velcro, qui permet de changer facilement le sac de collecte sans toucher au reste du montage.
Le choix de la texture du filet est important : mailles assez fines pour retenir jusqu'aux plus petits individus (Ptilidae, par exemple), mais assez perméable à l'air pour éviter que se forment à l'entrée des turbulences qui repousseraient les insectes. Des fils de 0,1 mm d'épaisseur espacés de 0,2 mm donnent généralement satisfaction. La longueur de la nasse est calculée pour qu'à l'arrêt, ou lors de manoeuvres de la voiture, son extrémité ne traîne pas au sol, mais pende librement à l'arrière.
Les meilleures conditions météorologiques pour la collecte sont un temps légèrement couvert, une température supérieure à 20 °C, la collecte se faisant au crépuscule juste après le coucher du soleil. On obtient ainsi des prises maximales, pouvant donner en quelques heures plusieurs centaines de milliers d'individus, composées pour l'essentiel de très petits insectes, le volume total de la prise étant de l'ordre d'une balle de tennis.
Cette méthode est d'autant plus intéressante qu'elle permet souvent de capturer certaines espèces difficiles à obtenir par toute autre méthode, et l'on connaît même des spécimens qui n'ont jamais été capturés autrement. Sans parler de l'agrément de la méthode, la capture se faisant dans un agréable confort, climatiseur branché et radio en arrière plan.
On ne s'étonnera donc pas que de nombreux entomologistes enthousiastes veuillent tenter cette méthode de capture à l'occasion de leurs vacances. Même dans des régions où l'
Un de mes collègues coléoptéristes fait depuis quelque temps des essais de filet manuel pour passager. Son collecteur a un diamètre d'environ 100 cm, soit presque aussi grand qu'un chalut auto-porté fixe. Ce filet est tenu à la main par un passager (choisi pour sa force et sa constitution robuste). Il faut en effet passer l'engin par la fenêtre ouverte, maintenir son manche des deux mains sur la poitrine tout en le calant contre le montant arrière de la fenêtre. Le filet devant dépasser suffisamment de la fenêtre pendant la collecte, la vitesse ne dépassera pas généralement les 30 km/h (et sera fonction de la robustesse de l'opérateur). A comparer à la vitesse maximum de 50 km/h pour le chalut auto-porté. Vitesse à ne pas dépasser sous peine de turbulences à l'entrée du piège, qui refouleraient les insectes.
La méthode de l'opérateur-passager présente un avantage non négligeable pour le conducteur, qui n'a plus besoin de garder l'oeil rivé sur la compteur, En cas d'excès de vitesse, les grognement et les jurons du passager qui a de plus en plus de mal à retenir le filet auront vite fait de l'avertir. Le filet manuel présente aussi le risque de contact avec le sol en cas d'arrêt du véhicule. Ce qui sera d'autant plus gênant si son tissu fragile se prend dans des ronces ou des cailloux, ou atterrit dans des flaques d'eau.
Pour ces raisons le filet manuel doit rester assez court. Afin d'éviter que les insectes ne s'en échappent, mon collègue a modelé son extrémité en forme de nasse, ou piège à homards. Ainsi, la longueur du filet manuel se retrouve nettement inférieure à celle du chalut auto-porté.
Malgré ces améliorations, son modèle reste assez encombrant et difficile à transporter en raison de la rigidité du cadre collecteur et de son manche. Un autre de mes collègues a tourné ces difficultés en recourant à un cadre souple confectionné avec une chambre à air de bicyclette. Le filet est fixé à la chambre à air par une série de pattes en tissu cousues autour de son ouverture. On attache ensuite des brins de ficelle solide tous les 10 cm environ autour de la chambre à air, ces brins étant ensuite ramenés vers le centre, et noués ensemble, comme les rayons d'une roue de bicyclette. On fixera ensuite facilement à ce noeud central un bout en bois, un bâton ou autre poignée ad hoc, qu'on utilisera pour traîner le filet comme une manche à air sur le côté de la voiture.
Ce dispositif se démonte facilement, et se range dans un petit sac, pas plus encombrant ni lourd qu'une serviette de bain. Le seul autre objet indispensable est une petite pompe à vélo portative. Quant à la poignée dont il est question plus haut, elle est jetable, car remplaçable sur place. La chambre à air gonflable présente un avantage de plus sur un cadre rigide : en cas de manoeuvre soudaine (pour éviter un piéton, un panneau de signalisation ou autre obstacle), due à l'étroitesse de la voie ou à une distraction du conducteur, le passager manipulateur peut rabattre le filet sur la carrosserie sans crainte d'érafler la peinture.
Nous avons fait un essai comparatif simultané du chalut auto-porté et du filet-passager, à plusieurs reprises (dans la même voiture et au même moment). A chaque fois, le filet-passager a donné des résultats qualitativement et quantitativement meilleurs que le chalut auto-porté. Ceci est dû, en partie, au fait que la densité en insectes décroît en s'éloignant du sol, et aussi parce que de nombreux insectes restent à voler au plus près de la végétation et sont de ce fait mieux à portée du filet du passager qui peut être tenu à la limite des plantes.
Le filet-passager a permis de résoudre un autre problème qui se posait aux membres de notre club à Hambourg. Par le passé, quand nous organisions des sorties à l'étranger nous partagions un minimum de voitures pour réduire les frais ; naturellement, chacun d'entre nous souhaitait pouvoir accéder à un chalut auto-porté, mais les propriétaires des voitures se trouvaient toujours avantagés. A l'occasion de notre dernière excursion en Slovénie nous avons utilisé pour la première fois trois filets-passagers en plus des chaluts auto-portés habituels.
Nous sommes en train de construire des filets-passagers supplémentaires, pour arriver à des équipages de trois piégeurs par voiture : le propriétaire-conducteur et son chalut auto-porté, un passager et son filet à sa droite, et un autre passager et son filet à l'arrière, derrière le conducteur. Seul inconvénient : on se retrouve avec un véhicule qui, tous pièges déployés, occupe 4 mètres en largeur !
Enfin, il faut que je signale un autre ennui, propre aux régions où se pratiquent les sports équestres. En Basse-Saxe, où nous résidons, les randonnées à cheval sont particulièrement prisées. Il en résulte que les rencontres avec des cavaliers ou des attelages sont assez fréquentes, surtout dans les chemins forestiers assez étroits. Les chevaux réagissent nerveusement à tout objet inhabituel, et un gros filet claquant dans le vent sème facilement la panique. Il est donc sage, en cas de croisement, d'arrêter la voiture et de laisser largement passer l'animal. En cas de dépassement le choix est plus délicat : aller de l'avant en espérant que tout ira pour le mieux, ou prévenir le cavalier d'un petit coup d'avertisseur, au risque d'envoyer le cheval dans le sous-bois et son cavalier furieux dans l'ornière.
Traduction de Dimitri Geystor
http://www.macroscopies.com
Modifié en dernier par Dimitri GEYSTOR le jeudi 9 mars 2006, 17:35, modifié 1 fois.
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- Membre confirmé
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- Localisation : Gentilly (94250)
Joli travail Dimitri et j'admire l'élégance de la traduction!
Cécile
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- Membre confirmé
- Enregistré le : samedi 5 février 2005, 20:22
- Localisation : Ambazac (87)
Bravo Dimitri, c'est poilant...
Maintenant j'ai des ouvrages russes sur les Mutilles à te faire traduire... je suis sérieux
David
Maintenant j'ai des ouvrages russes sur les Mutilles à te faire traduire... je suis sérieux

David