Un récent sujet sur un Cionus m'a fait découvrir la révision paléarctique de Kostal & Caldera.
Avec l'aide de ChatGPT, je me suis amusé à reconstruire la clé pour les 14 espèces françaises (inexpectatus étant mis en synonyme dans cette révision).
J'avoue que je ne l'ai pas testée, et pour cause, je suis pas très fournis en Cionus (je trouve toujours les 3 mêmes espèces.
D'où cette proposition ici pour voir si ça fonctionne ! Ca me donne aussi l'occasion de tester la robustesse de ChatGPT dans ce genre de travail. A vos Cionus !
1. Macule dorsale des élytres élargie, formant une zone noirâtre tomenteuse irrégulièrement subquadrangulaire sur la moitié antérieure des élytres, s'étendant jusqu'à l'interstrie 3, et une zone semi-circulaire à la base du pronotum. → C. alauda
• Macule dorsale des élytres clairement délimitée, de forme ronde, subrondée ou allongée, limitée à l’interstrie 1, ou absente. → 2.
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2. Pubescence élytrale très foncée, avec les interstries pairs légèrement plus clairs et des taches suturales noires accompagnées de squamules pâles bien visibles. → 3.
• Pubescence élytrale grise ou jaunâtre, taches suturales sans macules claires adjacentes. → 4.
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3. Pronotum entièrement recouvert d'écailles allongées, de couleur blanchâtre, jaunâtre ou rougeâtre. → C. scrophulariae
• Pronotum partiellement recouvert d'écailles, soit plus denses sur les côtés, soit inégalement réparties sur le disque et les côtés. → C. tuberculosus
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4. Stries et interstries des élytres avec des rangées d'écailles dressées en forme de soies. → C. olens
• Stries et interstries des élytres sans écailles dressées en forme de soies. → 5.
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5. Antennes insérées près de l'extrémité du rostre (≈ 0,7 de la longueur du rostre), rostre brusquement incurvé à cet endroit. → 6.
• Antennes insérées vers le milieu du rostre (≈ 0,6 de la longueur), rostre non abruptement incurvé. → 7.
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6. Pronotum modérément arrondi. Élytres progressivement rétrécis vers l'apex, formant une ellipse allongée. → C. leonhardi
• Pronotum conique. Élytres arrondis sur les côtés ou presque parallèles, largement arrondis à l'apex. → C. ganglbaueri
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7. Rostre, vu de côté, effilé dans sa moitié proximale ; vu de dessus, rétréci vers l'apex (surtout chez les femelles). → C. hortulanum
• Rostre, vu de côté, de largeur constante ou légèrement effilé ; vu de dessus, non rétréci vers l'apex. → 8.
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8. Élytres avec des côtés subparallèles et allongés (rapport longueur/largeur ≈ 1,25). → 9.
• Élytres avec des côtés subronds à subovales, plus courts (rapport longueur/largeur < 1,25). → 10.
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9. Macule dorsale des élytres grande, au moins aussi large que la tête au niveau du bord postérieur des yeux. → C. longicollis
• Macule dorsale petite à minuscule, plus étroite que la tête. → C. clairvillei
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10. Macule dorsale des élytres grande à très grande, nettement plus large que la tête, bordée d'écailles brun-roux. → 11.
• Macule dorsale moyenne à petite, ou absente, sans bordure brun-roux. → 12.
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11. Pronotum avec des écailles plus claires que sur les élytres. Zone posthumérale distincte avec des écailles brun-roux à jaunâtres denses. Taille plus grande (3,74–4,61 mm). → C. schoenherri
• Pronotum avec des écailles de la même couleur que celles des élytres. Zone posthumérale indistincte. Taille plus petite (2,61–3,40 mm). → C. distinctus
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12. Rostre robuste, uniformément courbé, de largeur constante jusqu’à peu avant l'apex. Pronotum long, conique. Taille plus grande (3,85–5,95 mm). → C. olivieri
• Rostre élancé, inégalement courbé ou sinueux vu de dessus. Pronotum court, avec côtés subronds. Taille plus petite (3,07–4,88 mm). → 13.
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13. Massue antennaire courte (0,8 × la longueur du funicule). Appendices bruns à brun-rougeâtre. Pénis subparallèle, tronqué à l'apex. → C. thapsus
• Massue antennaire longue (1,1 × la longueur du funicule). Appendices noirs. Pénis étroit, en forme de lance à l’apex. → C. nigritarsis
Sympa !
Si j'ai bien compris tu as utilisé ChatGpt pour reconstruire la clé en ne prenant en compte que les espèces connues (ou susceptibles d'être présentes) en France, c'est bien ça ?
Pas tout à fait.
C'est moi qui fait le premier travail de construction de la clé, avec la liste du CCF.
J'utilise ChatGPT pour la traduction des éléments dichotomiques conservés.
Une fois la clé construite, je l'ai repassée entièrement, en demandant de simplifier, d'enlever les renvois aux figures et de me lister les espèces renvoyées pour vérifier que j'en n'ai pas oublié.
J'utilise la version gratuite, c'est limité.
J'ai essayé avec une clé plus grande (j'ai utilisé celle sur laquelle je travaille sur les Anthaxia), il a fini par générer n'importe quoi
Salut Sylvain,
Merci pour cette traduction. Je n'ai pas le temps de la tester actuellement mais avec la version originale, à l'exception des espèces bien tranchées, c'est surtout l'examen de l'édéage qui permet de valider les déterminations. Je n'ai pas réussi à nommer quelques femelles isolées via les caractères externes. Il manque les espèces colonnellii et montanus à ta clé.
Christian
"S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème"
Oui, d'ailleurs je me rends compte que ChatGPT a un peu trop simplifié le point 5 qui ne s'applique qu'aux mâles (ce qui veut dire que certaines femelles isolées sont inidentifiables)
Quant aux deux espèces que tu cites, elle n'apparaissent pas dans le CCF !
