Flacon de chasse

[Coleopteryx]

Bonjour,
Dans ce post viewtopic.php?t=268710&start=10, je décris le type de flacon de chasse que j'utilise pour asphyxier les coléos. Voici donc 2 photos illustrant le flacon.


Alain Berly : France : - : - : 02/05/2025
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Alain Berly : France : - : - : 02/05/2025
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Un petit tube est riveté au bouchon vissant du flacon de chasse. Je le bourre de coton (ou autre matière absorbante), et c'est celui-ci que j'humecte d'éther acétique. De cette manière, les spécimens sont asphyxiés sans entrer en contact avec l'éther.

Je ne suis pas l'inventeur du dispositif ... je l'ai seulement copié (peut-être à partir d'un autre post de ce sous forum ) ... et adapté à mes besoins.
La recharge en éther se fait facilement : il suffit d'introduire l'extrémité du tube dans le flacon d'éther. J'ai en permanence 2 flacons de chasse de ce type, que j'utilise alternativement, pour éviter d'ouvrir un flacon avant endormissement complet des captifs

[guillaume]

Y a-t-il un problème en particulier si les insectes entrent en contact direct avec l'ether? J'utilise du papier absorbant humecté au fond du tube et je n'ai pas constaté de problèmes à ce jour.

[François Clément]

Moi non plus. En revanche, l'absence de matière absorbante dans le tube me semble problématique avec les insectes qui relâchent des humeurs (cas de nombreux Chrysomélides, par exemple) et de ceux qui sont sales (coprophages, nécrophages) ou mouillés (aquatiques). J'ai aussi constaté que la présence d'obstacles et de refuges dans le tube, comme du papier, des copeaux etc., permet d'éviter que les espèces qui ont tendance à jouer des mandibules (ce qui est fréquent chez les Carabiques et les Cérambycides) ne s'entremutilent. Souvenir ainsi d'avoir un jour mis dans un même petit bocal de fortune — je n'avais rien d'autre sous la main — deux femelles d'Ergates faber. Le soir, de retour chez moi, quand j'ai pu m'occuper de mes deux captives, le spectacle était affligeant : deux insectes-troncs, sans antennes ni plus guère de pattes...

[Coleopteryx]

J'ai toujours craint que les espèces à revêtement "délicat" ne souffrent de ce contact direct, notamment lorsqu'il s'agit de pruinosité ou de macules délicates ... mais je ne saurais argumenter plus
Quand il s'agit de traiter des spécimens plutôt sales (bousiers, nécrophages, etc), j'introduis un substrat (prélevé sur place, comme des herbes ou feuilles sèches) susceptible de permettre un peu l'auto-nettoyage ... et bien sûr, j'évite d'y mettre également des espèces plus délicates.
Avec les espèces très agressives, j'essaie de les isoler le temps de l'anesthésie. Il me semble que les problèmes surviennent surtout lorsque plusieurs spécimens "actifs" se retrouvent simultanément dans le flacon. Récemment, j'ai traité 5 Scarites buparius, avec 2 flacons de chasse, en ne les introduisant dans le flacon qu'après avoir constaté l'endormissement du précédent. Je n'ai pas eu de casse ...
En fait, l'avantage (peut-être le seul ), c'est d'avoir une bonne perception du contenu du flacon, et d'être sûr de ne rien y oublier.