la situation se précise, j'aurais bientôt le texte règlementaire incriminé. mais elle se complique aussi
la pratique de l'entomologie n'est pas en cause. Mais : il est clairement établit que le matériel de capture doit être HOMOLOGUE



Nous sommes devenus des chasseurs, ni plus ni moins
Le problème vient du fait que la législation ne fait pas le distinguo entre piège (passif et qui sacrifie automatiquement) et outil de capture actif laissant le choix du sacrifice à l'entomo (filet, nappe montée... etc...).
La première disposition ne pourra plus jamais échapper à demande d'autorisation, qui visiblement seront facile à obtenir. Je sais que cela ne vous enchante pas plus, du reste c'était déjà le cas depuis 1993, mais la police n'en avait cure. Par ailleurs, une demande exceptionnelle de prélèvement d'espèce protégées doit également être effectuée si le piège en question risque effectivement d'en tuer. La lampe est en revanche un cas particulier car son usage est prohibée du fait de la grande faune. Mais on peut demander aussi des autorisations.
De l'aveu même des agents c'est inapplicable, donc applicable au petit bonheur la chance, et selon l'interprétation de l'agent. Le cocotier commence à se secouer. mais en tombera-t-il des noix de coco ou des prunes ? Les listes de protection, issues de Bern et de l'UE, sont hélas inamovibles car issues du droit international. L'application qui en découle, elle, peut être modifiée. Mais va falloir faire du lobby, et notamment porter le texte sur les dispositifs de capture devant le conseil d'Etat. Seule un groupement déclaré d'utilité public le peut (la SEF, par exemple ?). Une solution pourrait-elle être une autorisation collective pour les membres d'une association qui en ferait la demande ? Avec une porté départementale, régionale ou nationale selon les cas ?
J'attends les références du texte
le fait est que le problème n'est pas que les entomos sont des témoins gênants, le problème est qu'ils doivent capturer et le plus souvent tuer. Les mammologues qui capturent sans tuer (chiroptères, micromammifères...) doivent également demander des autorisations, ce n'est pas nouveau. ce qui est nouveau c'est qu'on s'intéresse à nous. Bonne nouvelle on nous considère. mauvaise nouvelle, on nous considère. pour vivre heureux, vivons caché. Ce n'est pas de l'anti-entomologie. C'est hélas un aléa de la considération. Notre rôle va être de nous défendre pour mieux (euphémisme) adapter la législation dans notre sens.