Merci Denis

, ça m'a tout l'air d'être ça, d'après les photos vues sur
www.koleopterologie.de , notamment
O. undulata...
Et ça saute "comme" les taupins, d'ailleurs "orchesia" ça vient de..."je saute"
extrait de:
Notes fauniques de Gembloux, n° 50 (2003) – Communications brèves 116
"La famille des Serropalpidae (anciennement Melandryidae) et plus
particulièrement le genre Orchesia n’ont malheureusement pas fait l’objet d’une
étude récente pour notre faune. Les Serropalpidae sont peu communs et peu
visibles, leur biologie est assez particulière, ceci explique peut-être le peu de matériel
présent dans les collections privées.
[...]
Outre le fait que les Orchesia appartiennent aux Serropalpidae, ils se distinguent
des genres voisins par la forme étroite et allongée de leur corps
pubescent qui n’est
pas sans rappeler le faciès des Mordellidae. Les tibias postérieurs sont munis de
deux
éperons allongés,
pectinés en dedans, plus longs que la moitié du premier
article des
tarses. Les
élytres sont aussi larges que le
pronotum à la
base. La tête
est penchée perpendiculairement, un peu à la manière des Anobiidae. Les yeux
sont
réniformes et peu convexes. Les antennes possèdent onze articles avec les
trois ou cinq derniers légèrement aplatis, ce qui leur donne un aspect de fausse
massue.
Le nom Orchesia provient d’orcheo (= je saute), phénomène que l’on peut
constater lors de la capture.
La plupart des larves et adultes vivent aux dépens de champignons lignicoles et
d’organismes cryptogamiques vivant sur diverses essences ou entre l’écorce et le
tronc d’arbres morts, dans le produit résultant de la décomposition du bois. La ponte
a lieu début juin, les adultes de la nouvelle génération apparaissent d’avril à la mimai.
Chez une autre espèce d’Orchesia, Orchesia undulata Kraatz, nous avons pu
observer des larves dans un polypore de l’Hertogenwald (Province de Liège) et
suivre leur évolution de septembre à juin.
La récolte des adultes s’effectue par battage de branches ou d’arbres morts, par
tamisage d’écorces ou de terreau d’arbres morts. Certes, le battage et le tamisage
offrent certaines satisfactions mais ils ne sont pas les plus rentables sur le plan
quantitatif.
Afin de rendre l’identification des Orchesia plus aisée, il est préférable de coller
l’insecte en veillant à bien dégager les pattes postérieures et à sortir les antennes.
Ainsi, ils se conserveront sans risque et resteront identifiables sans autres
manipulations."
J'ai pas vu grand'chose d'autre sur le net...
Matthieu