le débat est intéressant puisque au moins un contre exemple sérieux existe : Limoniscus violaceus. Annexe II, de l'avis de tous au moins aussi patrimonial que Osmoderma, et pas protégée (ne venez pas me braire des trucs avec Euplagia ou Lucanus, c'est de l'escroquerie)Karaba a écrit :Pas vraiment puisqu'elle est à l'article 3 qui ne protège que les individus alors que toutes les espèces de l'annexe IV (protection stricte) sont à l'article 2 qui protège les individus et leurs habitats "vitaux". Actias isabellae est dans le même cas que Euphydryas aurinia ou Coenagrion mercuriale qui ne sont inscrits qu'en annexe II de la directive "habitats", les "possibilités" offertes par l'annexe V n'étant pas retranscrite en droit français pour les insectes (ce qui est le cas chez les amphibiens)Saturnin de la Poire a écrit :Toutefois, la France (et c'est de là que vient mon erreur) la considère comme si elle était inscrite à l'annexe IV
L'inscription en annexe V n'est pas un détour, car c'est clairement affiché que les espèces visées peuvent être "exploitées" dans la mesure où "le prélèvement dans la nature de spécimens des espèces de la faune et de la flore sauvages figurant à l'annexe V, ainsi que leur exploitation, soit compatible avec leur maintien dans un état de conservation favorable." (article 14 de la directive)
Le fait est qu'en toute théorie, les espèces devant être protégées ainsi que leurs habitats sont celles inscrites à l'annexe II et à l'annexe IV. Les responsables du centre thématique européens sont très clairs sur la question : l'annexe IV n'induit aucune responsabilité quant à la conservation de ces espèces ni de leurs habitats, la désignation des sites Natura 2000 doit se faire sur la