à lire : Pourquoi les abeilles tombent comme des mouches ?

Je vous recommande la lecture de cet article dans Télérama :

http://www.telerama.fr/monde/pourquoi-l ... ,45734.php

Mais surtout ne perdez pas une minute pour acheter et savourer ce magnifique numéro double de Télérama n° 3108-3109 du 8 au 21 août 2009.

Bonnes vacances à tous,

Dimitri

très très intéressant article effectivement, montrant que la théorie de la seule cause confine au bouc-émissaire.
et qui montre aussi le besoin urgent de programmes de recherche colossaux, au moment où tous les Etats du monde ne s'emploient au mieux qu'à y coller des rustines, pour tenir jusqu'aux prochains décideurs afin de leur lancer une patate chaude qui ne refroidira pas.

c'est bien la première synthèse journalistique qui ressemble à quelque chose de cohérent et non partisan que je vois sur ce sujet.

il convient de mettre cela aussi en relation avec le fait que pour le chimique agricole, on tape toujours sur les agriculteurs qui sont en fait les esclaves des sociétés agrochimiques, alors que pour la plupart ils font des efforts énormes depuis 15 ans pour de bonnes pratiques et respecter les bonnes doses, les bonnes périodes, les bonnes précautions. Il n'en va pas de même du jardinier du dimanche, incontrôlable, et son impact est actuellement évalué par beaucoup de spécialistes comme comparable voir nettement supérieur à celui des agriculteurs. Pour une surface de production et une production totale nettement inférieure.

Oui, il faudrait changer beaucoup de choses, et d'une façon cohérente. Mais l'actualité sur le drame des cours agricoles face aux industriels n'invite pas à l'optimisme.
Le prix à payer pour avoir sa brique de lait à 30 centimes ou son kilo de tomates à 1 euro en supermarché

Luttons tous contre la vie chère
mais ce serait bien de le faire aussi en regardant tous les intermédiaires entre producteur et consommateur, car ce sont eux qui font la loi économique, et leur nombre ou prélèvement financiers est probablement exagéré. Mais ce sont des emplois, alors, "faut pas y toucher". On marche sur la tête.

Ce qui me fait dire qu'un tel problème environnemental ne pourra être résolu que si on se convainc d'abord qu'il y a un problème économique. Et ça ce n'est pas pour demain la veille
(je ne suis pourtant pas spécialement de "gauche" !)

Saturnin de la Poire a écrit :il convient de mettre cela aussi en relation avec le fait que pour le chimique agricole, on tape toujours sur les agriculteurs qui sont en fait les esclaves des sociétés agrochimiques, alors que pour la plupart ils font des efforts énormes depuis 15 ans pour de bonnes pratiques et respecter les bonnes doses, les bonnes périodes, les bonnes précautions. Il n'en va pas de même du jardinier du dimanche, incontrôlable, et son impact est actuellement évalué par beaucoup de spécialistes comme comparable voir nettement supérieur à celui des agriculteurs. Pour une surface de production et une production totale nettement inférieure.

J'avais été abasourdie d'entendre les chiffres donnés par un naturaliste, cette année, à une conférence sur les jardins et la biodiversité : 1/10e des produits chimiques - insecticides, herbicides, fongicides - vendus sont utilisés dans les jardins, avec 90 à 99 % d'effets ailleurs que sur la cible, en usage surtout préventif avec surdosage systématique, de 10 à 100 fois la dose nécessaire pratiquée en agriculture ! (d'après mes notes)

Bernadette

quand je dis que le jardinier du dimanche a le même impact que l'agriculteur, et tu l'as bien compris Cybernadette, il faut bien évidemment comprendre que la communauté des jardiniers du dimanche pollue au moins autant que la communauté agricole
pour une surface de traitement non comparable

Message par **GOZOZO** » dimanche 13 septembre 2009, 18:39

Tout ça est très intéressant, mais je suis allergique à Télérama.

Au fait goz', ta guêpe noir : frelon asiatique ou pas ?
m'est réellement avis que oui !

Saturnin de la Poire a écrit :quand je dis que le jardinier du dimanche a le même impact que l'agriculteur, et tu l'as bien compris Cybernadette, il faut bien évidemment comprendre que la communauté des jardiniers du dimanche pollue au moins autant que la communauté agricole
pour une surface de traitement non comparable

Cela me rappelle des études que menait le SRPV, pour évaluer l'impact des désherbants. Les taux records (dix fois supérieurs) on les trouvait en ville. Le pom-pom revenait à chaque fois pour les relevés fait dans les cimetières urbains...

Message par **pierred** » dimanche 8 novembre 2009, 21:01

Jean-Ed de la Quenouille a écrit :Les taux records (dix fois supérieurs) on les trouvait en ville. Le pom-pom revenait à chaque fois pour les relevés fait dans les cimetières urbains...

Tu ne m'étonnes pas vraiment, il faut voir comment ça se passe, avec interdiction d'accès, même aux professionnels.

Le Monde des insectes