capture recapture

[coenonympha]

Bonjour,

J'ai entendu que le système de capture recapture était applicable aux odonates avec un marquage à la bombe. Quelqu'un a-t-il déjà essayé ? Pourrait-il me décrire le mode opératoire, votre avis...

Merci

Cyril

[typhaeus]

Bonjour,

J'ai entendu que le système de capture recapture était applicable aux odonates avec un marquage à la bombe.

c'est plus terroriste que scientifique ton histoire

Si je comprends, tu veux les marquer à l'aide d'un aérosol c'est pour pouvoir le faire en plein vol remarque pourquoi pas avec les grands voiliers difficiles à attraper!

Sans déconner, à la bombe, ca risque de pas être très précis et je crois que les produits utilisés sont putot costauds et présentent un risque pour la bête marquée...
Mieux vaut capturer les individus et leur apposer au marqueur (si possible sans solvant trop coriace) un signe visible. Dans ce cas autant prévoir un code unique pour chaque individu, le sdonnées seront encore plus intéressantes. Pour les libellules, il est possible de numéroter sur les ailes, sinon jouer avec la localisation sur les 4 ailes!

MAis je n'ai jamais essayé avec les libellules... avec les papillons c'est plutot galère

typh

[coenonympha]

C'est evidemment pas pour les marquer en vol, mais une fois en main. Peux-tu me preciser avec quoi tu proposes de les marquer ?

CYril

[Jeff]

un code "point-trait" au tipex blanc?

[coenonympha]

As-tu déjà essayé ? Est-ce que cela n'allourdit pas trop les ailes ?

Cyril

[typhaeus]

Aie aie aie....je crois que le "blanc" n'est pas recommandé : lourd et corrosif!

Je pensais simplement à un marqueur fin indélébile mais sans solvant trop corrosif (ceux qui ont une odeur forte!). Après il suffit de numéroter ( 1, 2, 3...) sur une libellule c'est le plus facile que les codes point-trait...mais c'est moins discret donc il y apeut-être un effet sur le comportement de l'individu et ses partenaires/prédateurs !

[Dge]

Salut,

Le top c'est la peinture à l'eau..., on marque généralement plutôt sur le thorax, non ? chez les hyménoptères (dorsal) et les libellules (latéral). le typex y'a des solvants dedans donc c'est déconseillé...

Je doute du marquage alaire chez les libellules les quelques grammes ou microgrammes de peintures doivent perturber l'équilibre et sur l'aile celà rend l'espèce bien plus visible pour ces prédateurs et ces congénères, je pense qu'elle devient une tare de la nature et donc la première à passer à la moulinette... dans le cadre de marquage avec une optique capture recapture et d'un suivi un peu plus long il est donc préférable d'apposer des marques, codes sur le thorax... de toutes façons identifier individuellement même le plus gros des anisoptères,en vol est une pure hérésie... Déjà il faut savoir pourquoi on marque ? le temps d'application du suivi, l'échelle spatial de l'étude et bien sur bien connaître lse moeurs de l'espèce que l'on marque. par exemple si on travail sur la Leuccorhine à front blanc, l'espèce tant à se concentrer sur des sites favorables, avec des territoires qui se recoupent, régulièrement de nouveaux individus apparaissent d'autres vont voir ailleurs dans un rayon limité. Le cas de Cordulia aenea ou encore Somatochlora flavomaculata, on a à faire à des espèces très mobiles qui quittent leur site d'émergence et vont se "mâturer", hors site strictement humide, donc un erratisme et une prospection incessante des milieux, sur un territoire donnée un individu disparaît il est immédiatement remplacé par un nouveau c'est pour dire un peu comme ces espèces sont mobiles, je parle même pas des femelles que l'on voit passer, poursuivient par des mâles, puis disparaissent haut pendant l'accoupplement... il n'est même pas dit que la ponte est lieu sur le site de l'accouplement. Par exemple on peut trouver des concentrations de Cordulia aenea à 2000 m. d'altitude sans y observer une seule ponte, un seule accouplement et donc encore moins des émergences.

Donc les options de marquages, restriction des sites, visibilité des marqueurs, pool marqués entre en jeux aussi pour le retour d'infos et les résultats.

Sur une espèce comme la leuccorhine à front blnac si tu travailles sur 3-4 lagunes, tu peux marquer de nombreux individus sur une lagune et voir l'échange avec d'autres lagunes... d'un point de vue technique vue la taille de la bête et sa vivacité t'es crâmé pour observer en vol sa marque alaire (surtout à l'allure où çà bat des ailes), un gros travail de marquage individualisé (rond blanc avec chiffre par exemple) et surtout un gros effort de capture recapture t'apportera des éléments intéressants, sur des espèces plus volages c'est peine perdu je pense, celà necessiterai de marquer des centaines d'individus et de rayonner large quelques jours après pour les retrouver.

La capture recapture établit sur un protocole stricte (tranche d'heure et temps de capture normalisé et reproductible t'apportera des éléments) par contre si tu te mets à capturer recapturer toutes la journée tu vas perturber et épuiser certainement tes individus et grandement erroné les informations que tu cherches à connaître in natura.

voili voilou

ci joint 2-3 liens :

http://mrw.wallonie.be/dgrne/sibw/espec ... ements.htm

http://leba.unige.ch/herve/diplome.htm

sympetrum.free.fr/revue.htm

http://www.reserves-naturelles.org/uplo ... %20sky.pdf

A+

David

[coenonympha]

merci beaucoup pour toutes ces réponses David.

CYril

[Dge]

t'en es ou Cyril ?

A+

David