J'ai un doute en ce qui concerne la biologie de Xylocopa !!!
Si j'ai bien compris, selon le livre de H Bellmann et un document de Rasmont-Terzo, on a comme périodes de vol :
- à partir de mars-avril, après hivernage des imagos, le nombre de mâles diminuant très rapidement dès juin, et le nombre de femelles dès août, des individus aux ailes usées persistant alors ...
- mais aussi à partir d'août, ce qui peut soit correspondre à une seconde génération (?),
soit, plus probablement, à l'émergence précoce et la sortie de certains imagos , qui vont hiverner ensuite et s'accoupler au printemps suivant.
Donc, la plupart des imagos, bien qu'ayant terminé leur développement en automne, restent dans leurs cellules, ou dans le nid (?), en fin de saison et en hiver. Le livre de H Bellmann est ambigu à ce sujet ....
Quelqu'un peut-il confirmer ou corriger ....
L'hivernage ne se fait pas dans les cellules, ce qui explique les vols automnaux que l'on peut observer. Elles cherchent un autre abri, dans le sol, affectionnant tous particulièrement les talus.
Merci pour cette réponse ...
Pourtant, sur le document Rasmont-Terzo, la sortie de la nouvelle génération avant l'hiver est donnée comme exceptionnelle ....
Si ce que vous dites est exact, on doit donc rencontrer le même nombre d'individus en automne qu'au printemps !
Je vais donc pouvoir en avoir la confirmation cette année par observation directe, et aussi en investiguant le contenu des nids très nombeux dans mon tas de buches ....
Peut-être différent selon l'espèce, la région et les conditions. Peut-être que ça ne concerne qu'une partie des populations.
Je parle d'observations personnelles et non approfondies de valga, en Auvergne.
Effectivement, on ne voit pas ou très peu d'activité en automne, toutefois, dès les premiers jours ensoleillés de mars on voit les mâles s'activer auprès des trous des talus. Si l'on creuse pour voir ce qu'il y a dans ces trous on trouve souvent une femelle vivante ou morte et bouffée par du mycélium, ce qui montre bien qu'elle est là depuis un bon moment.
Les femelles sont actives bien après les mâles, quand la population de ces derniers a largement diminué, si elles sortaient des loges nymphales en mars, on les verrait à ce moment, comme les mâles.
Toutefois, bien possible que dans certains cas (certaines conditions), les mâles, pondus en dernier et plus près de la sortie, émergent en premier, suivis plus tard par les femelles , directement des loges nymphales. Par contre, dans ce cas, il faudrait expliquer l'activité autour des trous des talus.
Si tu fais des observations plus poussées que les miennes, il serait important:
- D'identifier l'espèce.
- De noter les conditions météorologique de l'année (ensoleillement tardif ou gelées précoce …)
- Début octobre, de mettre une bâche avec un trou en haut et une boîte transparente, façon piège à émergence, pour voir ce qui sort des buches au printemps.
- De tenter de voir ce que font les individus "frais" fin août et en automne.