Effectivement, bien vu Sylvain !
Tout ce que je peux dire, c'est que si j'avais eu la photo de l'
épigyne, comme tu viens de l'ajouter, j'aurais (sans forfanterie aucune) reconnu le genre directement. Je m'en veux cependant de ne pas avoir reconnu la vulve, puisque j'ai déjà croisé 3 ou 4 fois ce genre.
Cela écrit, le biotope ne me semble pas un élément fiable, sachant que ces araignées sont aéronautes et peuvent donc se retrouver dans des biotopes différents. J'ai déjà croisé
P. pygmaeum dans des endroits secs, par ex.
Cependant, je crois que ta conclusion est bonne du fait d'autres éléments : en utilisant la clé des Linyphiidae, à savoir la
chétotaxie, le rapport fémur I/prosoma, la largeur du
sternum entre les coxae IV et son prolongement, on arrive à seulement 2 espèces possibles :
P. pygmaeum et
P. microphthalmum.
Pour séparer ces 2 espèces, d'autres éléments peuvent être pris en compte :
- la
fovea, non visible ici et favorable à
P. microphthalmum
- l'
épigyne qui ressort et propre également à cette espèce
- enfin la vulve, dont les spermathèques correspondent mieux aussi à cette espèce.
Un dernier élément pourrait venir confirmer : c'est la position du TmI : il est normalement de 0.36 chez
P. microphthalmum contre 0.41 pour
P. pygmaeum (mais cet élément est quelque peu en contradiction avec le Roberts).
Perso, je suis donc d'accord avec ta conclusion
NB : attention, il y a 2 'h' à cette espèce
