Bonjour pascalou
Celui là, je pense que l'on a affaire au genre Epitoxus Lewis, très probable mais je n'en suis pas encore certain.
--En afrique, le genre se compose de 27 espèces ou guère plus, les documents indispensables sont : https://publicacions.iec.cat/repository ... 000088.pdf https://publicacions.iec.cat/repository ... 000073.pdf
Très peu de photographies du genre sur le web et en bibliographies !, voilà tu as maintenant une piste à explorer
Mes amitiés et bon week-end,
Michel
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
Il me semble que dans le tableau de T. Yélamos, il faut se limiter aux alternatives 1 à 16 correspondant à une strie métasternale écourtée
(ne comprenant pas l'Epitoxus therondi).
On est bien avancé avec la représentation du spiculum gastrale qui dans de nombreux groupes de Coléoptères n'apporte rien de bon à la détermination.
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
Bonsoir,
Vraiment pas facile, pour moi la strie metasternale était entière, je n'ai probablement pas regardé où il fallait, j'ai vu qu'il existait une strie metasternale interne et externe. L'externe est manifestement raccourcie.
Pascalou
La strie métasternale se présente assez souvent en une ligne plus ou moins courbe. Elle est parfois accompagnée par une strie récurrente, ce qui forme plus ou moins un U ou un V sur le côté du ventre.
Il peut y avoir deux tronçons ou un seul (interne / externe). Selon les auteurs, le nom de la strie métasternale peut être désigné de différentes manières :
Ligne ou strie latérale du métasternum / ligne intérieure récurrente, strie métasternale interne / strie métasternale latérale interne ...
La strie métasternale latérale ou strie latérale interne du métasternum ou encore strie métasternale (cette strie métasternale interne est souvent présente, chez certains espèces elle est parfois accompagnée par une ligne récurrente (éventuellement strie métasternale externe).
--A priori dans la vue ventrale, la strie métasternale est légèrement écourtée ; la strie récurrente ou strie métasternale externe ne semble pas visible ou à peine à sa base. De plus, il ne faut pas confondre la strie récurrente avec la suture méta-métépisternale, car chez certaines espèces la strie métarsternale peut se prolonger jusqu'à cette suture ...
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
On peut valider le genre Epitoxus Lewis
Il est préférable de comparer avec du matériel au M.N.H.N. de Paris, car ce qui est regrettable dans l'étude des Histeridae, beaucoup de publications sont dépourvues de figures, et quand une note est agrémentée de quelques malheureuses figures le plus souvent elles ne sont pas accompagnées de tableau de détermination (ce qui donne bien souvent l'illusion que certaines notes de descriptions n'apportent pas beaucoup d'aides). Par exemple dans le genre Epitoxus, les figures d'habitus se comptent sur les doigts d'une main, alors que ce genre comprend au moins 34 espèces. Certaines révisions sont d'un emploi tellement fastidieux, que peu de monde se risque à décrire des espèces nouvelles supplémentaires.
Bref, c'est la routine entomologique ...
Modifié en dernier par SECQ Michel le dimanche 14 septembre 2025, 23:12, modifié 2 fois.
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
Merci encore Michel pour toutes ces infos.
J'ai récupéré quelques Histeridae d'un peu partout, je pense que je vais te solliciter encore.un peu.
Bonne soirée
Pascalou
Bien sûr que oui Pascalou
En dehors de ma zone de confort (Histeridae Paléarctique occidental), le taux de réussite n'est pas aussi élevé
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)