Découvert exactement au même endroit qu'en 2010, le revoilà à nouveau toujours impressionnant, traversant un chemin forestier aux abords de la roselière de la Réserve Naturelle du Rothmoos, par un temps très orageux et lourd.
Ses antennes courtes dont les 1er et 3 articles sont sensiblement de la même taille, des macules dorées sur ses élytres nous orientent vers Lamia textor. Comment peut-on identifier un mâle d'une femelle Merci
ehrhardt michel : France : Wittelsheim : 68310 : 24/5/2012
Bonjour,
Les antennes du mâle sont plus longues que celles de la femelle et c'est plus facile à vérifier en ayant les deux côte à côte. Un bien sympathique longicorne que j'ai découvert longtemps après m'être mis à l'entomologie. Pour le "deux ans après" j'ai vécu la même chose, toujours avec Lamia, en retrouvant à deux mètres près, au même endroit, un couple. Bonne suite...
Merci pour cette anecdote. Donc, il reviendra dans deux ans mais nous aimerions bien en voir un peu plus qu'un seul tous les deux ans. Il faudra que nous surveillons davantage les saules aux heures des repas, il paraît qu'ils descendent de la cîme des arbres pour chercher leur nourriture.
Bonjour, Lamiatextor fait partie, je crois, de ces coléoptères assez volumineux, visibles (quand on sait les trouver) à propos desquels on a l'impression de tout connaître.
Dans un autre message je posais la question suivante : "Quelqu'un a-t-il vu voler un Lamia textor ?" Je signalais dans le même ma découverte - tardive -d'ailes membraneuses chez ce longicorne. A ce jour, je n'ai pas eu de réponse. A propos de son apparition dans la journée, voici ce que j'ai pu constater. Le jour de ma toute première trouvaille les Lamia se trouvaient au sommet de jeunes pousses de frênes, à un mètre du sol, en train de se nourrir (?) d'autres dont la présence était signalés par de petits tas de sciure fraîche sous les troncs de Salix vitellina couchés par des crues, circulaient sur le sol. Tout cela se passait à 9h30 du matin.
Il est vrai que la plupart du temps je le trouve en fin d'après-midi, sur le sol, près de l'eau. Et aussi (anecdote des "deux ans") en plein soleil, au col de Paradis à 16h, sur un chemin poussièreux et redoutablement sec depuis longtemps... Curieux, non ?
Enfin, je l'avais indiqué aussi, un de ces jours je réunirai toutes ces observations, plusieurs forumeurs ont en données.
A bientôt.