Celle là, capturée en Arménie, au bord de la route de Vankh près de Meghri, sur églantine, m'intrigue un peu par sa maculature - bien mal rendue sur la photo -. Je n'en ai d'ailleurs pris qu'une seule à présenter cette espèce de pruinosité dans les dépressions élytrales et sur les côtés des élytres, avec une petite marge pronotale blanche et deux points sur le pronotum.
J'ai bien une petite idée, mais dans le L&S, la bête n'est donnée que de l'Iran voisin.
D. Poirier-Ducrocq : Arménie : Route M2, embranchement vers Vankh : 00000 : 26/5/2013
Altitude : 1500 m - Taille : 21 mm Réf. : 103038
Difficile de se faire une opinion. Je ne pensais pas à hieroglyphica depressiuscula (celles que j'ai n'ont pas cette couleur) mais à hieroglyphica hieroglyphica.
Mais pourquoi pas cuprina, en effet ? Je vais essayer d'y voir plus clair avec l'édéage (pour la photo duquel je ne suis pas équipé, mais qui de toute manière pour ce groupe n'est pas très parlant).
Mais cette maculation / pruinosité, je ne l'ai jamais vue.
Effectivement mais tu sais comme moi qu'en matière de maculature c'est très variable ... j''ai fais des trojana ephesia il y 15 jours et au niveau des macules je n'avais pas encore vu une telle différence
De plus l'édéage entre cuprina et hieroglyphica ce n'est pas évident à l'oeil nu;et la taille ne veut rien dire j'ai des cuprina (25,26mm)plus grosses que certaines de mes hierogliphyca.
Tu m'as collé de gros doutes, donc j'ai repris les infos transmises par un éminent collègue à la pilosité bien développée
caucasica : tarses, au moins les derniers articles toujours verts (même chez les formes bronze-obscur) cuprina : tarses noirâtres au mieux à légers reflets bleus ou violets. hieroglyphyca : ssp plus plate, très ponctuée, mouchetures très fines sur les élytres.
Edéage : pas de différence notable, normal, comme toutes les autres ssp de la même espèce cuprea s.lato.
Ca se vérifie sur mes séries également. Que ce soient les bêtes arméniennes, iraniennes, turques, d'Azerbaïdjan, etc...
Quoique pas vraiment supporter de l'OM, j'ai tendance à suivre sans rechigner les avis éclairés de la grosse bête poilue. Il m'avait dit la même chose au sujet des caucasica postées l'an dernier - l'avis de DK tendant plutôt vers hieroglyphica - , et je lui poserai donc à nouveau la question. Mais tout de même, Baraud n'était pas une truffe non plus en cétoines !
Modifié en dernier par Dom' le dimanche 16 juin 2013, 7:11, modifié 1 fois.
P. cuprea caucasica.
Baraud n'était pas une truffe, mais comme tout le monde, il pouvait se tromper ou être imprécis. Il n'a, me semble-t-il, vu que peu de caucasica, hieroglyphica (peu d'exemplaires dans sa collection et au MNHN). Par contre, des quantités de cuprina, parfois rangées comme transfuga, ou étiquetées caucasica.
Ma proposition:
P. cuprea cuprina: +- cuivreux, aspect plus luisant que brillant, dessous cuivreux +- violacé, parfois légèrement verdâtre, tarses sombres à reflet bleu (tendant rarement sur verdâtre) ou violacé. Maculature nette, variable. Sauf variétés. Turquie.
P. cuprea caucasica: +- bronzé ou vert doré aspect brillant, dessous bronzé +- verdâtre, tarses verdâtres. Maculature nette, variable. Sauf variétés. Arménie, Georgie, Azerbaidjan, Azerbaidjan iranien.
P. cuprea hieroglyphica: dessus et dessous +- bronzé obscur parfois à léger reflet verdâtre (sauf variété exceptionnelle), tarses verdâtres. Maculature plus fine, souvent en mouchetures, variable. Plus grand en moyenne, aspect moins convexe sur le dessus.Sauf variétés. Forêts bord de la Caspienne.