Vendredi dernier, je sortais d'un restaurant de Marly où je m'étais gavé de couscous de manière un peu déraisonnable. Après avoir remonté une pente qui me laissa hors d'haleine, je m'arrêtai quelques secondes pour reprendre mon souffle, lorsque mon regard vagabond capta le mouvement d'une petite créature grisâtre, qui avançait sur le trottoir à une vitesse inférieure à celle d'un escargot. Mon premier réflexe fut d'éviter de me baisser, en raison de la plénitude de mon estomac, qui renforçait encore ma silhouette de bossu du ventre, et aussi parce que depuis que j'ai mes Titanus je suis devenu un peu exigeant sur la taille de mes captures.

. Mais une vague connexion se fit entre deux de mes neurones, et je crus reconnaître une Hoplia. Je plongeai donc immédiatement dans une sorte de salut japonais, tronc à l'horizontale, qui amena ma main au niveau du sol, et je ramassai la bestiole.
Il semble que cela reste bien une Hoplia, la question est : oui, mais laquelle ? argentea, relativement commune, ou la fameuse femelle coerulea, infiniment plus rare ? Que peut nous dire à cet égard l'angle entre les deux dents terminales externes du tibia antérieur (j'ai des agrandissements si nécessaire) ?

Michel GYMENT : France : Marly-le-Roi : 78160 : 30/5/2014
Altitude : NR - Taille : 10 mm
Réf. : 120972
Prendre son courage à deux mains, c'est toujours plus facile, lorsqu'on est ambidextre.