[Aiolopus thalassinus corsicus] Est-il maroccain ?
Animateur : inachis ax
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[Aiolopus sp.] Est-il maroccain ?
On est un peu à la limite mais je pense, après voir effectué les rapports nécessaires qu'il s'agit d'un Aiolopus thalassinus corsicus Defaut & Jaulin, 2008
Vinz
"C'est bon les PATATES !!"
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[Aiolopus sp.] Est-il maroccain ?
Merci Vinz j'avais complétement oublié ; j'ai calculé quelques rapports rapidement (trop ?) et certains sont un peu chevauchants chez moi. Il y avait autour des Aiolopus avec une gueule bien classique de A.puissanti ...Vinz a écrit :On est un peu à la limite mais je pense, après voir effectué les rapports nécessaires qu'il s'agit d'un Aiolopus thalassinus corsicus Defaut & Jaulin, 2008
Robin
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[Aiolopus sp.] Est-il maroccain ?
J'ai eu les 3 espèces ensemble vers Ajaccio. Et niveau phénologie aie aie aie.
Je détaille un peu.
On connait bien A. strepens, assez ubiquiste.
Selon mon expérience, "chez moi", A. puissanti est présent dans le lit de la Durance, que ce soit en zone humide, ou plus sèche. Toutefois on m' a confirmé qu'on peut le trouver également plus éloigné des collections d'eau.
Pour moi, sans le connaitre encore, A. thalassinus était plus liée aux zones humides, du genre prairies vertes.
Mon spot est constitué d'un estuaire bordé de zone humides (iris d'eau, un peu de phragmites), d'une plage, et de pâtures très très sèches.
Au premier passage sur le chemin (sableux) très sec bordé de buissons, en compagnie entre autres d'Oedipoda, Sphingonotus et Acrotylus locaux, on trouve A. strepens (pas surprenant) et A. puissanti (un peu étonnant pour moi au départ mais après on se rend compte qu'il semble moins difficile en Corse que sur le continent.
Arrivé sur la pâture on trouve toujours les deux accompagné des Acrotylus et de Dociostaurus jagoi.
En bas dans la zone humide, dans les iris d'eau) en compagnie de Paracinema tricolor et Eyprepocnemis plorans et autres Conocephalus (entre autres), toujours A. strepens (mais toujours en faible densité) en toujours A. puissanti (toujours en bonne quantité).
Un petit carré d'herbes dépourvu d'iris laisse alors apparaitre une petite population d'Aiolopus thalassinus corsicus. Ils semblent vraiment tenir à cette portion de terrain car si pour fuir ils en sortent (ronciers, zones à iris), si on revient quelques minutes plus tard, ils y sont revenus. Je me dis alors que je comprend leurphénologie .
Seulement en remontant par la pâture, nous avons pu constaté qu'il y avait aussi des Aiolopus thalassinus corsicus ici, en compagnie des deux autres.
Enfin au moins je me suis mieux mis ces espèces dans l'oeil. Sachant qu'il y a parfois des individus pas facile à identifier.
Je détaille un peu.
On connait bien A. strepens, assez ubiquiste.
Selon mon expérience, "chez moi", A. puissanti est présent dans le lit de la Durance, que ce soit en zone humide, ou plus sèche. Toutefois on m' a confirmé qu'on peut le trouver également plus éloigné des collections d'eau.
Pour moi, sans le connaitre encore, A. thalassinus était plus liée aux zones humides, du genre prairies vertes.
Mon spot est constitué d'un estuaire bordé de zone humides (iris d'eau, un peu de phragmites), d'une plage, et de pâtures très très sèches.
Au premier passage sur le chemin (sableux) très sec bordé de buissons, en compagnie entre autres d'Oedipoda, Sphingonotus et Acrotylus locaux, on trouve A. strepens (pas surprenant) et A. puissanti (un peu étonnant pour moi au départ mais après on se rend compte qu'il semble moins difficile en Corse que sur le continent.
Arrivé sur la pâture on trouve toujours les deux accompagné des Acrotylus et de Dociostaurus jagoi.
En bas dans la zone humide, dans les iris d'eau) en compagnie de Paracinema tricolor et Eyprepocnemis plorans et autres Conocephalus (entre autres), toujours A. strepens (mais toujours en faible densité) en toujours A. puissanti (toujours en bonne quantité).
Un petit carré d'herbes dépourvu d'iris laisse alors apparaitre une petite population d'Aiolopus thalassinus corsicus. Ils semblent vraiment tenir à cette portion de terrain car si pour fuir ils en sortent (ronciers, zones à iris), si on revient quelques minutes plus tard, ils y sont revenus. Je me dis alors que je comprend leur
Seulement en remontant par la pâture, nous avons pu constaté qu'il y avait aussi des Aiolopus thalassinus corsicus ici, en compagnie des deux autres.

Enfin au moins je me suis mieux mis ces espèces dans l'oeil. Sachant qu'il y a parfois des individus pas facile à identifier.
Vinz
"C'est bon les PATATES !!"
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[Aiolopus sp.] Est-il maroccain ?
Merci pour ces informations !
Alors dans mon cas c'était un marais à phragmites mais surtout joncs aigus (très pâturé le marais) en bordure de route. Les Aiolopus, toutes espèces confondus étaient dans des carrés d'herbes entre les zones marécageuses.
Je vais poster les autres, pour voir si je ne me suis pas trompé ! C'est presque aussi galère que les Acrotylus !
Alors dans mon cas c'était un marais à phragmites mais surtout joncs aigus (très pâturé le marais) en bordure de route. Les Aiolopus, toutes espèces confondus étaient dans des carrés d'herbes entre les zones marécageuses.
Je vais poster les autres, pour voir si je ne me suis pas trompé ! C'est presque aussi galère que les Acrotylus !