A vingt ans, je n'avais en tête que l'extermination des vieux; je persiste à la croire urgente mais j'y ajouterais maintenant celle des jeunes; avec l'âge on a une vision plus complète des choses (Cioran)
A vingt ans, je n'avais en tête que l'extermination des vieux; je persiste à la croire urgente mais j'y ajouterais maintenant celle des jeunes; avec l'âge on a une vision plus complète des choses (Cioran)
Merci.
Difficile de trouver des infos sur la répartition/fréquence de cette espèce sur le pourtour méditerranéen. En 2004, SARDET & DEFAUT la considère comme "proche de l'extinction" dans le domaine méditerranéen (elle est déterminante stricte dans la région LR). Dans MOE tome 16 (2013), il est dit que les enregistrements de BENNET-CLARK (1970) et BUSNEL (1953) identifiés comme G. gryllotalpa se rapporte finalement à G. vineae ...
Sur Tela, il y a quelques données régionales : http://tela-orthoptera.org/wakka.php?wi ... ineaeCarte
Quelle est votre expérience d'observation de cette espèce en Languedoc-Roussillon, voire sur le pourtour méditerranéen ?
Personnellement, je trouve vineaerelativement commune dans toute la plaine méditerranéenne, au moins des PO (plaine du Roussillon notamment) de l'Aude, de l'Hérault et du Gard (très abondante dans les costières nîmoises). Et vu ses exigences écologiques à priori (commune dans les friches, et même les vignes intensives) je ne pense pas qu'elle soit vraiment menacée. Sont apparente rareté provient à mon avis essentiellement de ses mœurs souterraines et de sa phénologie très précoce. Les entomos, et surtout les orthoptéristes sont peu actif en mars/avril, encore moins de nuit, alors que c'est là le bon moment pour les détecter au chant, d'où très peu de données !
C'est en réalisant des prospections amphibiens que je me suis aperçu qu'elle n'était pas si rare...
Bref, personnellement, j'ai arrêté de considérer cette espèce comme vraiment patrimoniales dans mes diagnostiques.
En revanche, G. septemdecimtrucmuche semble elle réellement plus rare et plus exigeante... Elle est en tout cas bien plus discrète et chante moins souvent, même dans des secteurs où elle est abondante (Camargue par exemple). Le meilleur moyen de trouver celle-ci est à mon avis de rechercher les galeries en sansouire (bien visible juste sous la surface).
Pour G. gryllotalpa, je connais moins, mais elle est visiblement très localisé en région méditerranéenne (quelques données je crois au nord de l'étang de l'Or) dans un contexte très humide.
"Y'a des cigales dans la fourmilière, et des crapauds verts dans les sanitaires..."