S'il n'y avait aucun mâle de
Myrmeleotettix, ça rend assez peu probable le fait de tomber sur une femelle de cette espèce. Du coup,
O. petraeus reste l'hypothèse la plus probable.
Guillaume D a écrit : mercredi 23 février 2022, 22:19
C'est marrant parce que déjà en 2014 sur le même site il y avait eu dilemme pour une femelle entre
Omocestus et
Myrmeleotettix
Les femelles peuvent être effectivement assez reloues à identifier, et je présume qu'il y a d'ailleurs eu des confusions dans ma région à cause de ça. Je vois par exemple, une donnée soit-disant d'
Omocestus petraeus à Fontainebleau sur Faune-IDF, et les photos ne m'avaient pas l'air super convaincantes (c'est sur un spot à
Myrmeleotettix justement). D'autre part, j'ai visité en fin d'été une carrière où
Omocestus petraeus avait été découvert seulement deux ans plus tôt par l'OPIE (seul site dans la région où l'espèce semble encore vraiment présente ces dernières années). Sur ce site, j'ai bien trouvé
O. petraeus, mais pas
M. maculatus alors qu'elle y avait également été notée précédemment (données plus anciennes). En plus, la
sympatrie entre ces certaines de ces espèces est clairement possible, car j'ai visité dans ma région un des rares sites à
O. haemorrhoidalis en 2020 (trouvé des mâles et des femelles) et il y a aussi
M. maculatus (mâles et femelles). Dans les données plus anciennes, il y avait des sites à la fois à
O. petraeus et
haemorrhoidalis, mais j'ai l'impression que les deux espèces ont maintenant disparu à chaque fois de ces sites (ou bien peut-être encore présentes dans un secteur privé inaccessible au mieux). Dans ma région,
M. maculatus est clairement l'espèce qui s'en sort le mieux, avec encore de gros bastions à Fontainebleau (landes + pelouses sablo-calcaires), Rambouillet (landes +/- sableuses), vallée de Seine aval (milieux calcaires), etc. Elle est sans doute bien moins exigeante écologiquement que les deux autres.