[Eriogaster lanestris] Nid de chenilles inconnues de l'Hérault

Les papillons vous intriguent ?

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Caracal
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[Eriogaster lanestris] Nid de chenilles inconnues de l'Hérault

Message par Caracal »

J'en ai élevé une aussi avec succès, mais pour être à peu près sûr qu'elle ne soit ps parasitée, j'avais ouvert un nid. :wink:
http://www.papillon-poitou-charentes.or ... ,3228.html
http://www.papillon-poitou-charentes.or ... 16716.html
Caracal

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Gyp'
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Message par Gyp' »

Bonsoir,



Et voici le cocon vide (avec son opercule soulevé par l'émergence) et l'imago :0017: né aujourd'hui ... :D



'clic'

Image

Arnaud Jean-Pierre : France : Léran : 09600 : 25/2/2014

Altitude : 402 m - Taille : L = 17 sur 8 mm

Réf. : 115408





'clic'

Image

Arnaud Jean-Pierre : France : Léran : 09600 : 25/2/2014

Altitude : 402 m - Taille : LAA = 13 - 15 mm

Réf. : 115392
Jean-Pierre.

"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
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Renko
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Message par Renko »

:0013: :0024: :0013:
~ Passion des animaux et de la nature, apprentie éthologiste ~
! Attention humour particulier !
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PPer
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Message par PPer »

Ah ouais, très zoli :0024:
PPer [+Charlie]
Il existe certainement des espèces identifiables sur photos, mais on ignore lesquelles...
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patdec
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Message par patdec »

Ouah ou, on a envie de le toucher. :0024: :0024:
"Ce qui nous crève les yeux nous rend aveugle"
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Gyp'
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Message par Gyp' »

Merci à vous .. :oops:
Jean-Pierre.

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Lépidoptimiste
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Message par Lépidoptimiste »

Gyp' a écrit :Bonsoir,

Et voici le cocon vide (avec son opercule soulevé par l'émergence) et l'imago :0017: né aujourd'hui ... :D



'clic'

Image

Arnaud Jean-Pierre : France : Léran : 09600 : 25/2/2014

Altitude : 402 m - Taille : L = 17 sur 8 mm

Réf. : 115408

Bonjour à tous! :)

J'aperçois deux petits trous sur le côté du cocon.. jouent-ils un rôle particulier comme par exemple de permettre l'aération de la loge ou bien témoigne-t-il d'une tentative de parasitage par un hyménoptère parasitoïde? :roll: :roll:
Phil le "Lépidoptimiste"
"Le loup est un homme pour le loup" .. à méditer!
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Gyp'
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Message par Gyp' »

Bonjour Léopte,

Ces mini 'orifices' (??) existent sur le plupart des cocons que j'ai obtenus lors d'élevages réussis de Lasiocampidae.

Je me suis posé la même question que toi sans trouver la réponse .. :-|

A l'évidence, ça ne semble pas résulter d'un parasitage puisque les imagos éclosent normalement !

Si quelqu'un nous apportait une réponse à ce sujet, ce serait bien .. :D

Jean-Pierre.

"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
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PPer
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Message par PPer »

André Lequet - (Les Pages Entomos d') http://www.insectes-net.fr/index.htm semble répondre à la question :

"Les cocons du Bombyx laineux se singularisent également par la présence de 2 très astucieuses "inventions de la Vie". Imposée par la dureté desdits cocons, la première n'est pas sans rappeler le très pratique couvercle prédécoupé de nos boîtes de conserves, puisqu'il s'agit d'un opercule circulaire doté d'une zone périphérique de moindre résistance ... qu'une simple poussée du papillon émergeant suffit à vaincre ! ... CQFD !

Rendue nécessaire par l'imperméabilité du cocon, la seconde "invention" permet l'aération et l'humidification de la chrysalide, via le flux de 2 pores plus ou moins diamétralement opposés, à l'instar des ventilations haute et basse de nos maisons et appartements ! ... re-CQFD ! J'ajouterais que le fond de ces pores est en quelque sorte "grillagé", via un entrelac de fils de soie, comme le sont nos grilles d'aération ... re-re-CQFD !"

Etonnant, non ?
PPer [+Charlie]
Il existe certainement des espèces identifiables sur photos, mais on ignore lesquelles...
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JeanAlain
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Message par JeanAlain »

Je vous lis un extrait de la page 267 du tome 3 des Papillons et leurs biotopes (éditions Pro Natura) :

"Pores respiratoires de la paroi du cocon de E. lanestris : Les cocons de E. lanestris se composent d'une enveloppe externe dure, faite d'une sécrétion presque dépourvue de fibres, et d'un revêtement interne composé de fins fils de soie entremêlés de poils de la chenille. La paroi du cocon comporte, à des endroits légèrement proéminents, un à deux minuscules trous (pores respiratoires) construits comme suit : l'enveloppe externe du cocon présente un trou à peine visible d'environ 0,1 à 0,3 mm de diamètre. Ce trou est entouré de bourrelets faits de sécrétions de soie. À la face intérieure de la paroi du cocon, le trou est également entouré de tels bourrelets disposés soit de façon circulaire, soit sous forme de tubercules. Le revêtement interne, composé de fins fils de soie, est normalement étroitement accolé à la paroi externe. Mais dans le périmètre du trou, il se détache de son support sur environ un millimètre de rayon et vient s'appuyer, depuis l'intérieur, sur les boursouflures internes, qui servent ainsi d'éléments séparateurs. Cela permet de créer une petite chambre, qui est directement en contact avec le monde extérieur à travers le trou du pore, mais qui reste séparée de la loge nymphale par la fine toile du revêtement interne. Cette toile est un peu épaissie à la hauteur du trou et ne s'amincit que vers le bord de la chambre. Depuis l'intérieur du cocon, ce pore respiratoire est à peine reconnaissable; seul le revêtement interne semble un peu bombé à cet endroit.
Parmi les cinq cocons que nous avons examinés, quatre possédaient deux pores respiratoires et le dernier un seul.
Des expériences réalisées avec des cocons intacts ont permis de démontrer qu'en injectant de l'eau à l'intérieur du cocon à l'aide d'une fine aiguille, cette eau ne ressortait que par les pores respiratoires. Et si l'on injecte de l'air dans le cocon maintenu sous l'eau, cet air s'échappe exclusivement par les pores respiratoires. Ceci démontre que la paroi du cocon est imperméable à l'eau et à l'air. Les pores respiratoires garantissent la régulation des échanges gazeux (respiration) et de l'humidité, et sont sans doute indispensables au maintien des fonctions vitales. Grâce à leur construction, elles n'ouvrent cependant pas la porte aux parasites ou aux prédateurs. Comme les chrysalides hivernent souvent à plusieurs reprises, on peut penser que la structure compliquée de ces pores se justifie, car elle permet à la chrysalide de bénéficier de la protection d'un cocon cuirassé très solide.
Ces pores respiratoires, qui sont propres à toutes les espèces indigènes du genre Eriogaster, ont déjà été décrits par BORKHAUSEN 1790 pour la chrysalide de E. catax : "Pour la métamorphose, elle se tisse une toile très solide, de forme ovale [...] Sur le côté se trouve un trou, parfois même deux, afin que la chrysalide ne soit pas privée d'air frais." Cette observation est manifestement tombée dans l'oubli par la suite, car les ouvrages récents ne donnent plus aucune indication à ce sujet."

Cela me donne l'occasion à la fois de vanter encore la qualité de cet ouvrage de nos amis suisses (les 3 tomes, et j'attends avec impatience le quatrième) et de souligner le fait que l'on oublie trop souvent (ou qu'on néglige) la valeur des écrits des auteurs anciens, tel Borkhausen.

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