[Miscophus bicolor] Petit sans famille Crabronidae ?

[Patrick_B]

On ne sait pas grand chose sur la biologie des Miscophus, si ce n'est qu'un certain nombre sont largement liée aux sols sableux.
L'idée de Rapha est intéressante, si c'est fait sans investissement somptuaires. En effet, ce genre de d'idées, vues en grand par nos aménageurs, devient vite très couteuses, avec une chance de réussir très faible.
De toutes façons, s'il y a un autre tas de sable présentant les bonnes conditions, il est déjà peuplé, et si les conditions sont mauvaises, les bestioles ne s'acclimateront pas.
La chose à tenter, c'est de faire un petit dossier avec toutes les espèces et leur photos et de persuader le responsable environnement de la mairie, ou le maire lui-même, de mettre des tas de sable partout ou c'est possible. Le seul problème, c'est qu'il faut quelques années pour que ce soit propice, si en 6 mois ce n'est pas peuplé, 50% des électeurs vont critiquer, disant que les "sommes considérables dépensées" aurait été plus utiles à mettre plus souvent des frites à la cantine scolaire.
En plus, en général, les bestioles commencent à s'installer sur la partie "creusée" du tas de sable, là où ont eu lieu les coups de pelle pour prendre du sable; en gros, il faut que le tas ne soit pas un simple cône régulier. Il sera difficile de dissuader les propriétaires de chiens pensant que c'est le crottoir municipal, il ne faudra empêcher que ça soit détruit par une multitude de chiards braillards et morveux. On revient toujours au même problème: pour la plupart des gens, la nature n'inclue pas les insectes qui resteront toujours de grands incompris.

[Sord]

Bonjour.

...L'idée de Rapha est intéressante, [...] De toutes façons, s'il y a un autre tas de sable présentant les bonnes conditions, il est déjà peuplé, et si les conditions sont mauvaises, les bestioles ne s'acclimateront pas.
La chose à tenter, c'est de faire un petit dossier avec toutes les espèces et leur photos et de persuader le responsable environnement de la mairie, ou le maire lui-même, de mettre des tas de sables partout ou c'est possible. [...] En plus, en général, les bestioles commencent à s'installer sur la partie "creusée" du tas de sable, là où ont eu lieu les coups de pelle pour prendre du sable; en gros, il faut que le tas ne soit pas un simple cône régulier...

Comme je l'ai déjà dit dans un autre sujet, je ne vois malheureusement pas où le déplacer, y compris chez moi. Malgré mes 680 m2, je ne trouve pas une place ensoleillée et discrète où le mettre.
Concernant le type d'initiative suggérée par Patrick, je dis :"Mais que fait le responsable de la Réserve Biologique Départementale de Nalliers-Mouzeuil", située à moins de 10 km de chez moi. Tiens, j'y pense du coup, Jean-Louis (mon bienfaiteur binoculaire ) est en contact avec lui. Cela pourrait faire l'objet d'une expo dans les locaux de la réserve. Par ailleurs, il y a plus d'espèces que je ne vous en ai proposées car, trop complexe à déterminer ou ayant déjà fait l'objet de photographies ailleurs, j'en laisse tranquille (Chrysididae, diptères, Hétéroptères...).
J'ai, à 50 mètres de la maison, un tas de sable utilisé pour de la maçonnerie mais non utilisé depuis 1 an qui effectivement est un dôme. Il n'y a aucune trace d'activité dessus alors qu'à proximité, j'ai pu observer un Eumenes faire des boulettes de glaise.
Sur le mien, je confirme que c'est beaucoup plus sur des parois verticales, plutôt que sur les pentes, que se trouvent les terriers. A tel point, que j'ai créé des dépressions pour avoir plus de trous. J'ajoute que même bien attaqué, par l'enlèvement de près d'un mètre cube d'où une modification notable de l'allure du tas, l'activité sur le tas ne baisse pas.

[Patrick_B]

Les directeurs de parc et autres responsables doivent être bien courageux pour avoir de telles initiatives. En effet, ces gens sont très tenus par des textes et des règlements, dont aucun ne connait un seul hyménoptère *. On commence à s'intéresser à l'abeille domestique et timidement aux pollinisateurs, mais les prédateurs sont totalement ignorés. curieusement, des nuisibles comme Cerambyx cerdo sont protégés, mais pas un prédateur ni un térébrant, pourtant mille fois plus utiles (si l'on parle en terme d'utilité, le seul que comprenne le grand public)

* : et c'est tant mieux ! Au moins on peut les étudier.