Sarcophage77 a écrit : samedi 28 novembre 2020, 17:43
Les critères la distinguant de S. subaurata sont la largeur du tomentum formant deux bandes claires sur les disques des tergites ne laissant qu'une zone "glabre" centrale et la courtesse de la face (ça on ne le voit pas bien ici).
=> Seladonia seladonia ?
J'ai une vue de face mais elle est floue. La face semble effectivement courte. D'ailleurs ça se voit sur la photo présentée ici, la mandibule est juste sous l'oeil.
Merci Jean-Seb !
Aime-toi, le ciel t’aimera Despise not the weak : the gnat stings the eyes of the lion.
Plus je les observe dans mon jardin, plus je pense que c'est cette espèce.
Un aspect à prendre en compte : elles sont apparues dès le 15 mai (en Alsace) et l'usure des bandes pileuses, surtout basales, est de plus en plus forte avec l'âge. La tienne est récente et l'on voit bien les bandes basales sur T1-T2 comme chez scabiosae, sauf que c'est une Seladonia.
Sauf erreur de ma part, un second aspect apparait suite à cet état : l'articulation entre les tergites devient bien noir (usure de la pilosité blanche ?). Les tergites semblent alors séparés entre eux par des lignes noires, mais pas dans toutes les situations.
Les bandes basales disparaissent alors progressivement et l'aspect de l'abdomen devient "doré en intégralité" avec uniquement des bandes apicales.
Ce serait d'après moi, la raison pour laquelle on pourrait (à ce moment) facilement confondre subauratus et S. seladonia (selon la position de l'animal au moment de la photo ; abdomen "contracté" pas de lignes noires ; abdomen "relaché" = apparition des lignes noires).
Mais en gardant à l'esprit, que la situation géographique "plus au sud" complique la chose avec peut-être d'autres espèces à prendre en compte.
La vue de face, même floue, devrait être un argument de plus si un expert devait donner son avis.
Je suis au sud mais à 800 m d'altitude ! Je pense que la vue de face n'en montre pas plus que celle-ci qui est nette et montre que la face est courte puisque la mandibule est juste sous l'oeil. Merci pour tous tes arguments.
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Au sujet de S. subaurata, j'ai trouvé ceci sur le forum :
Seladonia subaurata se reconnait, avec sa collègue sudiste Seladonia seladonia, par sa toison très claire, sa grande taille et ses tibias antérieurs éclaircis avec une grande tache jaune à la base qui se prolonge en bande à l'avant (et ses beaux yeux vert clair).
Ma bestiole n'a pas les yeux vert clair (réservé peut-être à S. subaurata ?) mais elle semble avoir les tibias adéquats. Je continuerai plus tard, pas le temps maintenant.
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S. tumulorum est plus bronze que or, avec les pattes avant bien noires, voir ici.
Sauf erreur, S. seladonia a les yeux noirs, voir ici. Mais sur les photos de S. subaurata du forum, elles ont aussi les yeux noirs. Les sujets sont pleins de validations péremptoires ou +/- argumentées auxquelles je ne comprends rien. Je laisse tomber.
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Extrait et adaptation aux 3 espèces mentionnées ci-dessus de la clé de Pauly sur les Seladonia d'Europe :
1- Surface dorsale du propodeum en forme de croissant légèrement déprimé. Ponctuation du scutum et des tergites très fine et très dense. Coloration vert doré clair. Tibias antérieurs en partie clairs, rarement entièrement sombres ...............................3 2- Surface dorsale du propodeum trapéziforme. Ponctuation du scutum et des tergites moins fine et moins dense. Coloration généralement bronzée plus sombre. Tibias antérieurs sombres. ...............................5
3- Tête très courte (fig.), L/l = 0,79. Pubescence des tergites très riche, ne laissant que le milieu à découvert. 7-7,5 mm. [Distribution méditerranéenne, plus steppique que la suivante] ........... Seladonia seladonia (Fabricius 1794) 4- Tête presque aussi longue que large (fig.), L/l = 0,92. Pubescence pas aussi riche. 6,5-8,5mm. [Distribution méditerranéenne et subméditerranéenne] ............................... Seladonia subaurata (Rossi 1792)
5-Vertex trapéziforme bien développé. Bandes apicales des tergites bien étroites au milieu. Plis de l’aire propodéale non ou à peine divergents lorsqu’ils atteignent le bord postérieur de l’aire. [L’espèce la plus commune dans le nord de l'Europe, dans le sud seulement en montagne; sous espèces kyrnos en Corse et oros en Grèce] ........................................... .................................... Seladonia tumulorum (Linné 1758)
Ce n'est pas Seladonia tumulorum. Mais je ne sais toujours pas comment distinguer les deux autres puisque je ne sais pas comment se mesurent la longueur et la largeur. Ici, ce n'est ni steppique ni méditerranéen ! Plutôt S. subaurata ?
Je vais laisser tomber les hyméno, c'est trop compliqué, parfois j'ai l'impression que nous validons un peu n'importe quoi
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