[Carabus (Chrysocarabus) auronitens] auronitens en deuil

Insectes à élytres, les scarabées, coccinelles, charançons, carabes, etc. forment l'ordre le plus diversifié au monde.

Animateur : Lysbeth d'Alys

Avatar du membre
Saturnin de la Poire
Ron-ron
Enregistré le : mercredi 11 mai 2005, 14:34
Localisation : Troupomey-Les-Deux-Eglises

Message par Saturnin de la Poire »

carabus a écrit :mais inutile de chercher à en détourner les débutants en faisant passer pour non-scientifiques les personnes qui s’intéressent à la diversité chez les carabes, même s’ils n’en passent pas par <a href=http://www.faunaeur.org/ class="postlink" title=" Fauna Europaea" target="_blank">FE</a> et ont leur vocabulaire à eux.
Et pourtant, curieusement, les instances de systématique et de taxonomie rejettent les rangs infra subpécifiques. Parce que justement, ils ne sont pas d'origine génétique ou ne forment pas une variation populationnelle mais une variation individuelle.

Maintenant, on peut effectivement nommer chaque individu qui diffère de son voisin. Cela se nomme un état civil, puisque par définition chaque individu est unique. Daniel l'a bien résumé, nommer seulement ce qui diffère en forme et en couleur est une démarche incomplète, il faudrait aussi nommer ceux qui ont des enzymes ou des hormones comme ci ou comme ça, ceux qui ont tendance à plus grossir... Ah j'oubliais la taille... pourquoi on n'a pas nommé le petits par rapport aux grands... c'est exactement la même chose que les variations chromatiques. Un mélange de facteurs génétiques et environnementaux.

C'est de la collection de timbre mâtinée d'acupuncture, et c'est une des grosses raisons actuelles avancées par les scientifiques professionnels de l'entomologie pour dénigrer les amateurs. Ce n'est peut être et même surement qu'un mauvais prétexte car la raison du rejet est tout autre (des sous !), mais il est impossible de se défendre contre cet argument.

Alors devant la profondeur de la gargarisation de ce sujet, je me retire. :evil:
Sat'

Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près

Balises :
Avatar du membre
carabus
Membre
Enregistré le : samedi 30 septembre 2006, 13:13
Localisation : Nord

Message par carabus »

OK pour la systématique où les « formes » n’ont rien à faire sinon ça deviendrait bien trop compliqué. Mais il y a d’autres approches tout aussi scientifiques comme on peut le lire dans les posts précédents. Inutile de vouloir tout amalgamer. Il ne s’agit pas de nommer chaque individu mais ceux qui présentent une caractéristique remarquable et génétiquement transmissible (l’élevage seul peut le démontrer et des passionnés s’y sont employés comme Puisségur et d’autres). Quant à tout ce qui touche la biologie moléculaire, ce n’est pas à la portée des amateurs donc laissons ça aux pros qui ne font pas forcément de l’entomologie pour leur plaisir… Dénigrer le comportement de certains amateurs trop pressés de donner un nom à leurs trouvailles est parfaitement compréhensible, mais encore une fois, faire un amalgame l’est beaucoup moins.
le géorgien
Membre
Enregistré le : lundi 12 août 2019, 20:37
Localisation : Lys Lez Lannoy

Message par le géorgien »

Oui, c'est vrai les conditions générales du milieu en dehors de la température, comme l'humidité, la nature du sol, l'exposition (enfin tout ça est souvent plus ou moins lié...), peuvent jouer mais je dirai plutôt qu‘elles favorisent (c’est un facteur parmi d’autres) l'apparition, le maintien ou l'expansion d'une forme. Certaines formes seraient plus ou moins résistantes ou fragiles en fonction des conditions, il y a aussi la compétition avec les autres formes ou espèces (il faut que la forme trouve une niche vacante pour se développer) en tout cas les gènes proposent une réponse...
J'ai déjà mené à terme plusieurs élevages de carabes : "cauvini"x"cauvini" donne 100 % de cupréonisants, pareil pour letacqui : c'est génétique ! Alors OK pour les conditions générales mais arrêtons de dire n'importe quoi sur ces formes : mélanisation, cupreonisation c'est la plupart du temps d'ordre génétique et ceux qui sont un peu au courant connaissent bien les travaux menés sur ce sujet (merci Carabus pour tes infos bibliographiques).

Ce qui a pu se passer pour cupreonitens c'est qu'à l'origine le massif forestier devait être continu entre le futur Cerisy et le futur Ecouves (les cupreonisants se retrouvent même jusqu'à Senonches et en Bretagne *- l'homologue chez l'espèce solieri existe aussi). Dans ce massif vivait l'ancêtre du cupreonitens sous la forme de...« forme individuelle » noyée dans la masse de type. Puis l'homme à partir du moyen âge se prenant pour Dieu, a façonné la nature pour qu'elle lui serve et a fractionnait ce massif favorisant parfois certaines formes ou non. Ainsi le cupreonitens a pris le dessus sur le type à Cerisy- probablement aidé par des conditions favorables certes ! - par le jeu de croisements appropriés, à moins qu'à l'origine le cupreonitens était déjà dominant au moins dans une partie de ce super massif originel.
Il y a des traces de ces cupreonisants un peu partout, à Ecouves par exemple il est rarissime sauf dans certains petits bois ou dans certains vallons entrecoupés de ruisseaux qui isolent certaines poches et par consanguinité voient émerger ces formes, ainsi les cupréonisants se développent et se maintiennent plus facilement et représente parfois selon mes chasses personnelles jusqu'à 5% !!!
Le même phénomène existe en Belgique à Neupré et les communes attenantes : le "noviprati" domine (ou a dominé) le type dans certains tout petits bois et dès qu'on arrive dans des massifs plus importants le pourcentage tombe à 2%... Idem en forêt de Bellême où les hemimélanisants et les hyperchromatiques (vous voyez je n’utilise plus de nom. Miracle !) dominent le type dans de nombreux endroits…
Alors d'accord, c'est absolument certain que les conditions naturelles et artificielles jouent...mais pas que !
J'insiste : c'est peut-être ridicule de donner des noms (personne n’a dit le contraire que je sache ?) pour des formes qui sont insignifiantes pour certains mais dans ce débat qui agite le forum depuis plusieurs jours on oublie le principale : ces formes sont une réalité qui reflète beaucoup de choses pour ceux qui veulent bien les comprendre, et nous donnent des éléments de travail pour la compréhension de la dynamique des populations, c‘est vraiment très passionnant.

*le bronze ou le noir seraient-ils les couleurs d’origine de l’auronitens ?
le géorgien
Membre
Enregistré le : lundi 12 août 2019, 20:37
Localisation : Lys Lez Lannoy

Message par le géorgien »

Oui, c'est vrai les conditions générales du milieu en dehors de la température, comme l'humidité, la nature du sol, l'exposition (enfin tout ça est souvent plus ou moins lié...), peuvent jouer mais je dirai plutôt qu‘elles favorisent (c’est un facteur parmi d’autres) l'apparition, le maintien ou l'expansion d'une forme. Certaines formes seraient plus ou moins résistantes ou fragiles en fonction des conditions, il y a aussi la compétition avec les autres formes ou espèces (il faut que la forme trouve une niche vacante pour se développer) en tout cas les gènes proposent une réponse..., c'est la loi de l'évolution
J'ai déjà mené à terme plusieurs élevages de carabes : "cauvini"x"cauvini" donne 100 % de cupréonisants, pareil pour letacqui : c'est génétique ! Alors OK pour les conditions générales mais arrêtons de dire n'importe quoi sur ces formes : mélanisation, cupreonisation c'est la plupart du temps d'ordre génétique et ceux qui sont un peu au courant connaissent bien les travaux menés sur ce sujet (merci Carabus pour tes infos bibliographiques).

Ce qui a pu se passer pour cupreonitens c'est qu'à l'origine le massif forestier devait être continu entre le futur Cerisy et le futur Ecouves (les cupreonisants se retrouvent même jusqu'à Senonches et en Bretagne *- l'homologue chez l'espèce solieri existe aussi). Dans ce massif vivait l'ancêtre du cupreonitens sous la forme de...« forme individuelle » noyée dans la masse de type. Puis l'homme à partir du moyen âge se prenant pour Dieu, a façonné la nature pour qu'elle lui serve et a fractionnait ce massif favorisant parfois certaines formes ou non. Ainsi le cupreonitens a pris le dessus sur le type à Cerisy- probablement aidé par des conditions favorables certes ! - par le jeu de croisements appropriés, à moins qu'à l'origine le cupreonitens était déjà dominant au moins dans une partie de ce super massif originel.
Il y a des traces de ces cupreonisants un peu partout, à Ecouves par exemple il est rarissime sauf dans certains petits bois ou dans certains vallons entrecoupés de ruisseaux qui isolent certaines poches et par consanguinité voient émerger ces formes, ainsi les cupréonisants se développent et se maintiennent plus facilement et représente parfois selon mes chasses personnelles jusqu'à 5% !!!
Le même phénomène existe en Belgique à Neupré et les communes attenantes : le "noviprati" domine (ou a dominé) le type dans certains tout petits bois et dès qu'on arrive dans des massifs plus importants le pourcentage tombe à 2%... Idem en forêt de Bellême où les hemimélanisants et les hyperchromatiques (vous voyez je n’utilise plus de nom. Miracle !) dominent le type dans de nombreux endroits…
Alors d'accord, c'est absolument certain que les conditions naturelles et artificielles jouent...mais pas que !
J'insiste : c'est peut-être ridicule de donner des noms (personne n’a dit le contraire que je sache ?) pour des formes qui sont insignifiantes pour certains mais dans ce débat qui agite le forum depuis plusieurs jours on oublie le principale : ces formes sont une réalité qui reflète beaucoup de choses pour ceux qui veulent bien les comprendre, et nous donnent des éléments de travail pour la compréhension de la dynamique des populations, c‘est vraiment très passionnant.

*le bronze ou le noir seraient-ils les couleurs d’origine de l’auronitens ?

Pour Fauna Europea, merci du conseil je vais faire quelques recherches, en effet je n'aime pas parler des choses que je ne connais pas (enfin ça m'arrive...). J'ai l'impression à priori que c'est une sorte de Bible ? j'espère simplement que cet "organisme" ne passe pas outre les spécialistes (pour les carabus, Imura, Cavatzuti, Deuve, ...) qui ont fait leurs preuves, sont missionnés par des muséums et dont l'ampleur et l'impact des travaux est reconnue par des instances sérieuses...
Avatar du membre
Piezo
Membre confirmé
Enregistré le : dimanche 7 mars 2004, 13:00
Localisation : Audierne

Message par Piezo »

Kÿmox Visu a écrit :...en effet je n'aime pas parler des choses que je ne connais pas (enfin ça m'arrive...)...
Bravo pour l'honnêteté 8-)

En tous cas je te suis à 500 %. Chez auronitens les mutations de couleur caca sont présentes dans toutes les populations du Grand Ouest, de Huelgoat à Armainvilliers. Seule la fréquence allélique diffère (à Cerisy, elle est de 100%, la mutation est fixée).

Mais d'un autre côté, ça veut dire aussi que toutes ces formes individuelles des petites forêts ne présentent aucun intérêt (sinon pour les commerçants) tant que l'allèle subsiste dans au moins la moitié de la France.

Conclusion, vive notre beau Carabus auronitens :D
PieZo 8-O
Ici normalement, une citation bien pédante me permet d'étaler mon inculture...
Avatar du membre
hexapoda
Membre confirmé
Enregistré le : mercredi 12 octobre 2005, 14:14
Localisation : Niort 79 - Poitou-Charentes - France

physique

Message par hexapoda »

pour aller dans la physique : il y a le visible pour nos yeux de primates et tout le reste (Infra Rouge, Ultra Violet, Gamma Ray [là je me fais plaisir en citant un groupe de musique que j'apprécie, au delà du fait que ces rayons existent vraiment :) ]) ...
j'aimerais bien savoir si dans l'ouvrage cité précédemment cet aspect est abordé.
il y a certainement de nombreuses choses qui nous échappent tel les micro-strutures , leurs conformations, dispositions qui peuvent aussi influer sur ces variations chromatiques (çà se voit déjà selon l'incidence de la lumière) <-- pour voir çà il faut du Microscope à Balayage Electronique au minimum (???).

ps : bon retour parmi nous à daniel 8-)
hExApOdA :)
-->"on n'est clair qu'à la condition d'être obscur." Fabre
-->"INSECTA esse PERFECTA." Aldrovand, détourné par Paulian
--> courreur de bouses et autres fèces en poitou-charentes + vendée et ailleurs aussi !!!
Avatar du membre
carabus
Membre
Enregistré le : samedi 30 septembre 2006, 13:13
Localisation : Nord

Message par carabus »

La structure de base est la multicouche (milieu stratifié, voir http://www.dotapea.com/chap08interferences.htm par exemple) qui crée les interférences mais d’autres phénomènes optiques (diffusion, polarisation,…) peuvent s’y additionner. Effectivement, c’est à l’échelle micrométrique que ça se passe, et l’angle d’incidence est un des facteurs susceptibles d’agir sur la couleur perçue par notre œil (il suffit d’examiner un Chrysocarabus sur le côté, ou encore mieux un Calosoma sycophanta, avec une lumière rasante, pour s’en convaincre). Pour ce qui est des radiations invisibles telles que l’UV ou l’IR, elles subissent aussi les interférences mais de toute façon, notre œil ne détecte pas le résultat.
Avatar du membre
hexapoda
Membre confirmé
Enregistré le : mercredi 12 octobre 2005, 14:14
Localisation : Niort 79 - Poitou-Charentes - France

Message par hexapoda »

carabus a écrit :Pour ce qui est des radiations invisibles telles que l’UV ou l’IR, elles subissent aussi les interférences mais de toute façon, notre œil ne détecte pas le résultat.
mais on peut "voir" ce qui se passe justement avec ces types d'ondes lumineuses avec un ... zut j'ai oublié le nom de l'appareil :oops: (relié à un ordi pour avoir des joulies courbes ...).
pour notre oeil, voui mais celui d'autres organismes ???
pas sur, notamment chez les oiseaux dont l'oeil en capte certaines des invisibles.

d'ailleurs est-ce que quelqu'un aurait l'amabilité de nous rappeler "comment voient les insectes" ?- j'ai la base mais faute d'être hyper-documenté sur le sujet, j'ai peur d'être à la ramasse.

allez je 10-grèce :twisted:
je balance une piste pour d'éventuelles recherches à l'interface de plusieurs disciplines (physique, entomo et ornitho notamment) dans ce sens, style "influence des radiations invisibles sur les phénomènes de choix des proies chez un oiseau entomophage (rhoo le salopiaud !!!) ".

désolé je dérive un peu du sujet mais bon çà me titille l'esprit :twisted:

ps :0009: : à défaut de voir des éléphants roses, à quand des carabes roses ? (c'est un peu la question de ma fille qui est dans sa période princesse !)
hExApOdA :)
-->"on n'est clair qu'à la condition d'être obscur." Fabre
-->"INSECTA esse PERFECTA." Aldrovand, détourné par Paulian
--> courreur de bouses et autres fèces en poitou-charentes + vendée et ailleurs aussi !!!
Avatar du membre
veto82
Membre
Enregistré le : vendredi 30 juin 2006, 23:48
Localisation : Thionville, Sarrebourg, Nancy, Liège, Louvain la neuve et Sarreguemines et oui tout cela

Message par veto82 »

Ah Daniel heureux de te voir revenu de ton exil ca fait vraiment plaisir...
[i]Nucifraga caryocatactes [/i] a écrit :Alors devant la profondeur de la gargarisation de ce sujet, je me retire. :evil:
Bon je commence a en avoir un peu marre de voir que sur chaque post ou il est question d'une forme ou d'un natio on a droit a une inetrvention de l'équipe des rongeur dénigreur du genre vous n'êtes pas scientifique ect...
On en a déja parlé moulte fois on a dis que les formes cela existait et que c'était un outil que leur donner un nom évitais une redescription fastidieuse a chaque fois
Certaines sous espèces se carractérisent aussi par la fréquence de leur forme je pense par exemple aux Megalorhina harrisi avec par exemple les M. h. peregrina chez qui on a 1/3 de f. harrisi, 1/3 de f. pallescens et 1/3 de f. quadrimaculata, les M. h. procera avec 2/3 de haroldi moin d'1/3 de harrisi et le reste des autres formes; la sous espèce M. h. shaueri peut être séparée rapidement du peregrina car la forme principale était muckengiana avec une très faible fréquence de harrisi (et ce n'est pas une histire de couleur structurale car c'est recouvert de tomentum ces machins la)
hexapoda a écrit :avec un ... zut j'ai oublié le nom de l'appareil (relié à un ordi pour avoir des joulies courbes ...).
L'appareil pour regarder l'absorbance c'est un spectrophotometre, c'est celui la dont tu voulais parler?
J'ai parlé mainte fois d'A. intermedia: amusant une forme décrite qui ne servait absolument à rien « si ce n’est qu’a gargariser son auteur » est devenue une espèce…
Maintenant savoir reconnaître l’A. intermedia est intéressant alors qu’avant 2000 on m’aurait dit que je ne faisais que des « forêts d’étiquettes » inutiles…
Identifier une forme c’est savoir reconnaître qu’une série d’individu diffère des autres…
Savoir reconnaître des individus différents et nommer des formes (avec discernement et sans excès et c’est bien qui est le plus difficile) est une étape . Lorsque Ganglbauer à nommé son intermedia, il a reconnu que certains specimens de violacea différaient par certains critères morphologiques trop ténus pour faire une espèce, et qu’il n’y avait pas de complète exclusion entre intermedia et violacea, donc pas possible de faire des sous espèces… Donc il a nommé une forme. Plus tard on a constaté que plusieurs critères (morphologie larvaire entre autre (qui est un critère peu étudié) permettait de la remonter au rang d’espèce… Si on avais pas déjà reconnu une certaine non identité avec les autres violacea, cette intermedia n’aurait peut être pas été étudiée car étant un simple variant sans valeur et son rang spécifique toujours pas établit…
En jetant totalement à la poubelle ce pré-travail il y a beaucoup de chance de balancer des bébés avec l’eau du bain…
L'entomologie n'est pas facile et la personne qui observe devant lui son tas de bestioles se trouve confronté à l'énorme diversité du vivant. Ne sachant pas toujours l'appréhender correctement il est vite submergé et il peut faire 2 type de bétises:
-il va tout nommer, même les plus petites variations et bon voila dans le tas, dieu :lol: reconnaitra les siens :lol: c'est pècher par excès.
-ou bien il va dire: c'est le même, encore le même, toujours le même, le même mais en plus grand, le même mais d'une autre couleur... c'est pècher par défaut. Ne sachant pas toujours l'appréhender correctement la diversité du vivant il tombe donc dans l'excès inverse du variétiste et il fait une grosse "boite(=catégorie) espèce" en fourrant tout dedans et en affirmant que ce sont de simples variations individuelles...
Ah et puis, le rat albinos, il a aussi eu son petit nom: Rattus norvegicus erxelben
Je n'ai rien a redire sur ce qu'on dit Daniel, Carabus et Kÿmox Visu et de voir que d'autres personnes commence a intervenir sur les critique de rejet absolut que l'on essuie a chaque fois qu'un des noms avancé pour carractériser un carabe n'est pas indiqué sur la bible FE.
Enfin une dernière petite chose pour finir: l'argument principal c'est "de tout de façon le CINZ n'accepte pas la notion de forme" mais bon cette notion de forme existe dans le code international de botanique. Un des objectifs de ces deux codes c'est d'avoir une nomenclature commune pour tous, donc il va bien falloir un jour que le CINZ revoie sa copie et ses positions...
Veto82
Modifié en dernier par veto82 le dimanche 9 décembre 2007, 13:55, modifié 2 fois.
Avatar du membre
carabus
Membre
Enregistré le : samedi 30 septembre 2006, 13:13
Localisation : Nord

Message par carabus »

veto82 a écrit:
L'appareil pour regarder l'absorbance c'est un spectrophotometre, c'est celui la dont tu voulais parler?
Je dirais plutôt qu'hexapoda pensait à un capteur type photodiode associé à une interface reliée à un ordi, le but étant de visualiser une tension associée à la réception de l'UV ou de l'IR.

Pour le reste, d'accord avec ce qui précéde.

Retourner vers « Coléoptères »