Merci beaucoup, en effet j'étais passé à côté... je viens donc de rattraper mon retard et de lire le fil complet et très intéressant :
viewtopic.php?f=35&t=193855.
Arocatus roeselii reste donc correct puisque les populations des supposés
taxons s'hybrident et semblent avoir trop peu de mutations de différences pour pouvoir définir une limite claire et être considérées comme deux espèces distinctes ( dans l'état actuel des connaissances et des études menées sur le sujet )...
Bref, ce que j'en comprends grosso modo, c'est qu'il y a une population nordique A.roeselii et une population sudiste A.longiceps, qui se rencontrent et s'hybrident allègrement, si bien que la population sur notre territoire présente toute une panoplie de formes allant de la plus nordique à la plus sudiste sans toutefois pouvoir, dans l'état actuel de nos connaissances, déterminer une délimitation (génétiquement parlant) suffisamment significative, permettant de pouvoir trancher pour chaque hybride s'il doit être considéré comme nordiste ou comme sudiste.
La question qui se pose donc est sur la clarification de l'existence et l'identification des foyers et des caractéristiques de ces populations originelles "type" afin de voir si on peu remonter à des groupes de populations dont l'écart génétique serait suffisant pour en faire des espèces différentes avérées au sens génétique, taxonomique et systématique.
Pour notre cas et sur notre territoire, les conventions de nomenclature voulant qu'on retienne le
taxon le plus ancien, A.roeselii est donc retenu mais il ne s'agit là que de commodité de nommage, ce qui il faut bien le dire, est loin d'être suffisant pour refléter la réalité de la situation de l'état des populations.
N'hésitez pas à me corriger si j'ai compris quelque chose de travers.
