C'est la première impression que j'ai eu en voyant cet hétéroptère qui a surtout commençé à m'intriguer en le voyant agrandi sur ordinateur, il m'a rappelé Orsillus maculatus que j'ai déjà rencontré (dans un autre quartier). Il ne restait plus qu'à comparer avec les trois candidats possibles : maculatus, depressus, et reyi

L'abscence de marque noire sur le

Comme je ne sais pas bien rédiger toutes les différences spécifiques, je joins une description que j'ai trouvé intéressante, le nombre de fois où la couleur rousse est citée est conséquente !
On pourra objecter qu'on ne voit pas la longueur du

Edit: vu sous des pins.
Bernard Ginesy : France : Marseille : 13008 : 14/12/2019
Altitude : 9 m - Taille : 8 à 8,5 mm
Réf. : 244772
Bernard Ginesy : France : Marseille : 13008 : 14/12/2019
Altitude : 9 m - Taille : 8 à 8,5 mm
Réf. : 244773
Bernard Ginesy : France : Marseille : 13008 : 14/12/2019
Altitude : 9 m - Taille : 8 à 8,5 mm
Réf. : 244774
https://www.persee.fr/docAsPDF/linly_11 ... 1_3966.pdf Page 170 / 173 :
Orsillus Rey, Puton, Lyg. 14, 3.
Long., 0m,0078 à 0m,0081 (3 1/2 à 32/3 1.); — larg., 0m0030 (1 i/3 1.).
Corps suballongé, fortement déprimé, graduellement et sensiblement rétréci en avant dès son milieu ; d'un roux peu brillant, un peu rougeâtre et varié de pâle. Tête en forme de cône oblong, un peu resserrée à sa base derrière les yeux ; un peu moins large, ceux-ci compris, que le prothorax à son quart antérieur ; légèrement et longitudinalement convexe en dessus; à peine pubescente; distinctement et densement rugueuse ; d'un roux rougeâtre presque mat et parfois assez foncé. Êpistome étroit, subparallèle, débordant sensiblement les joues, qui sont en pointe aiguë. Bec grêle, dépassant un peu le 3e arceau ventral ; à dernier article roux à sa base, plus ou moins obscurci à son extrémité. Yeux très saillants, subarrondis, brunâtres. Antennes assez grêles, un peu plus longues que la tête et le prothorax réunis, finement pubescentes ; rousses avec le dernier article parfois un peu plus foncé ; le 1er sensiblement épaissi : le 2e grêle, plus de 2 fois aussi long que le précédent, sublinéaire ou à peine épaissi vers son extrémité : le 3e grêle, d'un quart environ moins long que le 2e, sublinéaire ou à peine épaissi vers son sommet : le dernier très finement duveteux, un peu plus épais et à peine moins long que le précédent, en fuseau très allongé et subcylindrique, subacuminé au sommet. Prothorax en forme de trapèze légèrementtransverse ou un peu moins long dans son milieu que large à sa base ; d'un bon tiers moins large en avant qu'en arrière, où il est de la largeur des hémiélytres ; brusquement rétréci avant du sommet avec celui-ci évidemment subéchancré et les angles antérieurs obtus; à côtés obliques, subsinués vers leur milieu, avec les angles postérieurs gibbeux et subarrondis ; faiblement bisinué à sa base avec celle -ci un peu obliquement coupée sur les côtés ; déprimé ou même largement et transversalement impressionné sur la majeure partie et sur toute la largeur de sa surface» avec la base un peu relevée; légèrement pubescent antérieurement avec la pubescence courte et micacée ; fortement et assez densement ponctué avec le bord postérieur plus lisse ; d'un roux rougeâtre et presque mat dans sa moitié antérieure, pâle et assez brillant sur le reste de sa surface, Ècusson triangulaire, à pointe assez aiguë ; un peu relevé à son sommet en carène obtuse ; à surface offrant dans son milieu une élévation transversale en forme de chevron très ouvert et à ouverture dirigée en a\ant ; légèrement pubescent avec la pubescence micacée ; fortement, densement et rugueusement ponctué avec la carène posticale presque lisse ; d'un roux un peu brillant avec la partie enfoncée de la base plus obscure et l'extrémité plus ou moins pâle. Hémiélytres, membrane comprise, environ 4 fois aussi longues que le prothorax ; subparallèles sur leurs côtés ou à peine rétrécies après leur milieu pour s'arrondir assez largement au sommet de la membrane. Cories prolongées jusque près de l'extrémité du cinquième segment abdominal ; tout à fait déprimées; à peine pubescentes ; den¬ sement subrugueuses; d'un roux plus ou moins rougeâtre, mat et mar¬ queté de taches pâles, plus ou moins grandes, avec l'endocorie de cette dernière teinte intérieurement. Membrane pâle, translucide, à nervures bien distinctes, réticulée, n'atteignant pas le sommet de l'abdomen. Dessous du corps brièvement pubescent, ruguleux, d'un roux peu brillant avec la partie postéro-médiane du ventre plus pâle et le milieu de la poitrine rembruni ou noirâtre : celle-ci fortement ponctuée sur les côté avec les points obscurs. Tranche latérale de V abdomen annelée de roux et de pâle. Les 3° et 4e arceaux du ventre sensiblement sillonnés sur leur ligne médiane pour recevoir l'extrémité du bec. Pieds légèrement pubescents avec la pubescence micacée et les angles obscurs. Cuisses obsolètement râpeuses et mouchetées en dessus de points nébuleux.
Patrie. Aubagne près de Marseille, Hyères, Saint-Raphaël. Sur les pins.
Obs. Cette espèce ressemble plus à l'Orsillus maculatus qu'au depressus. Elle est plus allongée, plus étroite, plus déprimée, plus rétrécie antérieurement que ces deux espèces, avec le prothorax moins sensiblement transverse.
La tête plus oblongue, le dernier article du bec roux à sa base, son prothorax et son écusson sans trait ni point noirs, le dessous de la tête et la base du ventre non rembrunis dans leur milieu, les 3e et 4e arceaux de celui-ci sensiblement canaliculés ou sillonnés, la membrane raccourcie, tels sont les caractères saillants qui distinguent cette espèce d' Orsillus depressus."