Avec des
tegmina aussi longues, ça ne semble pourtant être qu'un mâle d'
E. elegantulus, non ?
Je vais faire mon petit rat de clé dichotomique

:
Si c'était une femelle, il faut regarder la position de l'
apex des
tegmina par rapport à la moitié des fémurs et à l'extrémité de l'abdomen. Plus près de mi-fémur :
declivus, plus près de l'extrémité de l'abdomen,
elegantulus. Là c'est clair, c'est
elegantulus.
Si c'était un mâle, il faudrait regarder toujours la position de l'
apex des tegminas par rapport aux lobes geniculaires. Ca n'atteint pas les lobes,
declivus, ça atteint les lobes,
elegantulus. La, ça atteint la
base de la plaque sous-génitale, c'est
elegantulus.
L'autre critère de Defaut, celui qu'il trouve le plus constant, ce sont les carènes latérales du
pronotum qui sont fines et saillantes chez
elegantulus et larges et peu saillantes chez
declivus. J'ai toujours du mal à apprécier ce genre de critère mais là, je dirais quand même qu'elles sont saillantes.
Sauf femelle
macroptère de
declivus, ça devrait être un mâle et les prochaines photos de Vinz devraient nous permettre de trancher
Pour la
taxonomie, Defaut (2008) fait un petit résumé de la situation (non, je ne suis pas un grand admirateur de Defaut mais je n'ai que cela comme bibliographie) :
E. pulvinatus gallicus a été séparé d'
E. pulvinatus et est passée
E. gallicus. La sous espèce
E. g. elegantulus a par la suite été rattachée à l'espèce type, et comme
elegantulus est antérieur à
gallicus,
E. gallicus est devenu
E. elegantulus.
En France,
E. pulvinatus, E. p. gallicus, E. gallicus, E. g. gallicus, E. declivus elegantulus s'appellent maintenant
E. elegantulus